Déambulation dans un paradis perdu en tenu d'Adam

Kouznetski sorti des puis de ventilations, véritables dédales permettant aussi bien une évacuation discrète de personnel que l'infiltration rapide et en plusieurs points d'un groupe d'intervention, stratégie et exercice bien rodés lors de l'utilisation du complexe de "Cheyenne Moutain" comme "Stargate Command". Coup de chance pour le russe il tomba sur la buanderie, autre coup de chance il s'agissait du linge propre, et donc après un coup d’œil aux horizons il se déplaça rapidement vers les piles d'uniformes et autres vêtements qui lui permettront de revêtir une tenue plus consensuelle en société.

Stukof nota rapidement le retour à la normal de l'éclairage,* bonne nouvelle* pensa t'il *nous ne risquons plus de sauter d'ici peu*, tandis qu'il cherchait un tee shirt à sa taille Soudain une détonation se fit entendre suivi rapidement de deux sons graves et d'éclats de voies. * flashbang deux hommes au sol* analysa t'il alors qu'il avait pris un couvert derrière le chariot, s'étonnant agréablement de voir que ses réflexes étaient encore vifs et présent. * Distance cinquante mètres environ* pensa le russe en enfilant le tee shirt noir en dotation standard du SGC. L'ancien officier se maudit ensuite occupé par ses analyses il n'entendit qu'après l'arrivée d'une seconde patrouille, en fait il avait quand même vieilli se rendit il compte en attrapant un pantalon BDU bleu qu'il se dépêcha d'enfiler pour quitter les lieux avant que les nouveaux arrivant ne lui tombent dessus.

Progressant d'un pas rapide dans les couloirs, toujours légèrement vouté pour diminuer sa silhouette Kouznetski était décidé et résolu, pour lui sa ligne de conduite était claire. Bien sûr d'autres alternatives s'offraient au russe, il y avait pensé. Impossible avec sa balise de fuir sur Terre tôt ou tard une équipe tactique aurait débarqué , et même s'il se "rangeait " comme on dit, ils n'auraient pas fait la différence. Il restait la solution de fuir sur une autre planète PX336 avec ses littoraux tropicaux et son peuple à la culture mycéene accueillant et encore pour ce faire Kouznetski aurait dû neutraliser un garde lui prendre son arme, mener une prise d'otage en salle de commande passer la porte puis si il traversait la porte il lui faudrait passer par au moins un monde relais pour minimiser les risques de voir un commando le ramener sur terre. Autant de situation qui pouvait possiblement amener l'ancien général Kouznetski à une mort violente.

Pourtant, s'est décidé que Stukof marchait vers , se redressant jusqu'à afficher un parfait maintien dans le plus pur style militaire russe, le visage fermé sur un air impassible. Comme à de nombreuses fois dans sa vie cette situation ne pouvait se résoudre que de deux façons, réussir ou échouer et donc vivre ou mourir, cela il le savait parfaitement.

Enfin il tomba sur la situation qu'il cherchait, un militaire esseulé, esseulé et visiblement pas au mieux de sa forme à en juger par sa démarche lourde et son air grognon. Kouznetski devrait donc jouer serré.

"Soldat"

Cria t'il pour attirer l'attention du militaire, tandis que le russe avançait vers lui permettant de détailler un peu plus la tenue que son interlocuteur portait, gilet tactique sur tenue civil, sans doute avait il du s'équiper à la va vite.

"Je suis content de tomber sur vous."

Commença Kouznetski ralentissant le pas et levant doucement ses bras au niveau de son visage, comme pour se mettre en garde.

"Je veux, je peux vous aider, je suis le général Stukof Kouznetski"

Poursuivit il toujours dans son anglais parfait.

"Je ne suis pas ici par ma volonté, mais comme j' y suis et vu votre situation je me dois de vous proposer mon aide"

Fini le russe en continuant de lever ses mains au niveau de sa tête, montrant ses mains ouverte à l'officier français.

Jonathan déconnecta les fils d’un geste brusque. Un routeur branché directement sur le réseau interne… Astucieux…

Cela expliquait le fait que les pare feux avaient été inefficace d’une certaine manière… Mais une question reposait encore…

Comment était-il arrivé là si l’hackeur utilisait un routeur ? Et comment pouvoir activer l'autodestruction de manière manuelle ?

Le soldat se contenta de froncer les sourcils avant de poser tout le matériel dans un coin pour les scientifiques avant de sortir de la pièce sans rien rajouter d’autre.

Prenant appuis contre un mur, le soldat se mit à réfléchir.

Plus il voyait les choses, plus il sentait que quelque chose n’allait pas… Les méthodes classiques étaient peu applicables après tout… Ce qui voulait dire qu’il y avait une faille quelque part… Et cela voudrait dire paperasse à remplir plus tard…

Lentement, le soldat se mit à avancer dans le couloir, traînant la patte quand une voix vient attirer son attention.

Pendant un instant, Jonathan se contenta de rester silencieux, observant l’homme qui s’approchait avec un regard surpris.

Puis son regard se parut d’un énervement. Il le prenait pour un idiot.

Oui.

Il le prenait pour un idiot. Dans le cadre d’une évacuation en règle le général aurait été déjà évacué des lieux…
Reculant de trois pas, Jonathan dégaina brutalement son zaat sans faiblir en direction de Stukoff.

« Il est sur moi… » annonça-t-il à la radio.

Il n’avait pas bougé, ni tirer, mais quelque chose dans le regard laissa comprendre qu’il ne raterait pas sa cible. 

Resolution = Tir 66-30 = 30


Et il ne la manqua pas. Le tir de zaat toucha l’ancien membre du SDT qui s’écroula au sol, inconscient. S’il avait tiré sur un général, c’était tant pis. Il était déjà mort de toute façon…
Quelques secondes plus tard, les gardes que Noa avaient envoyés récupérèrent l’homme pour l’emmener dans les cellules de la station.
« Occupez-vous de lui, considérez-le au même niveau de sécurité qu’un espion avec deux gardes en permanence… » Lacha-t-il d’un ton fatigué en répondant au salut des deux hommes.
Il lui restait encore la question de l’autodestruction qui n’étais pas réglée… Car si le hackeur n’était pas présent sur place, cela voulait dire que quelqu’un l’avait activée manuellement. Un lien ? Possible… Il ne restait qu’une seule chose à faire…
Les informations de Noa vinrent lui confirmer qu’il n’avait pas manquer sa cible. Mais quelque chose lui fit froncer les sourcils dans la fin de la communication.
Je ne serais pas joignable.
Dans la continuité des informations que Noa lui donna, cette phrase sonna faux. Pas de raisons valables, pas d’informations expliquant cette action. Quelque chose clocha…
Etait-il le responsable de tout ça ?
L’idée passa un instant dans sa tête avant de disparaitre aussi vite qu’elle était venue. Non, ce n’étais pas logique.
Noa n’étais pas du genre à abandonner son poste sans raisons valable, comme l’avais montré les rapports de missions qu’il avait pu lire une fois qu’ils étaient revenus des To’kra et ce genre de chose ne serait pas dans son intérêt, même s’il s’agissait d’un espion.
Il grogna. Encore des problèmes à régler dans une journée de m*** … Génial…
« Harman ? Vous pouvez me faire une liste de tous le personnel de la base ainsi que les enregistrements vidéos des dernières heures ? Réduisez la liste en enlevant les personnes absente de la base au moment des faits ainsi que n’ayant pas accès aux commandes d’autodestruction merci, je remonte vers la salle de contrôle. Merci. »

Dernière édition par Jonathan Hunter le Dim 11 Juin 2017 - 20:32, édité 1 fois

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'Résolution (11-30)' :

Parfois, il y avait ces moments où le corps signalait de lui-même le danger.
La première chose que Jonathan entendit, ce fut le son d’un zaat. Qui tirerait dans cette situation ? Personne d’autre n’était censé le faire… A moins d’avoir vraiment besoin de le faire.
Le tir énergique frôla sa joue et Jonathan eu le réflexe de bondir en arrière, pointant son zaat en direction de l’endroit approximatif d’où devait venir le tir. Rien que le couloir et un miroitement.
La présence du vide le fit grommeler. Un ennemi invisible...

Les paroles qu’il venait d’entendre disparurent dès l’instant ou Jonathan se retrouva sous le feu ennemi et son corps fatigué se remit à produire de l’adrénaline. La colère montante attisée par un manque de sommeil disparut sous un état sans émotion. Ce n'étais pas le moment de répondre à ca...
Les occulteurs se contentant de courber la lumière autour de l’utilisateur il y avait une solution possible à faire… Laisser ce genre d’individu dans une base remplis pouvais causée du dégât… Ce qui voulait dire qu’il allait devoir improviser avec les moyens du bord.

Jonathan glissa son zaat à sa hanche avant de dégainer l’arme de poing qu’il portait sur lui. D’un geste rapide, il vérifia que l’arme était chargée avant de chercher du regard un plan. Mentalement, il imprima dans sa mémoire la position des extincteurs de l’étage avant de se mettre à courir en direction de l’endroit d’où le tireur invisible avait tiré.

« En poursuite, on a un invisible dans les couloirs de l’étage 25. Port confirmé d’un zaat. »

Faisant signe à Thomas de le suivre, Jonathan colla son dos dans l’angle avant de jeter un coup d’œil rapide sur le côté. Il grogna.

« Harman ? Est-ce que vous pouvez nous guidez sur notre homme en utilisant les caméras de la zone ? Alertez les gardes pour qu’ils prennent du matériel adapté, il faut qu’on confine l’étage afin de s’assurer qu’il ne puisse fuir. »

Entendant que les bruits de tir s’éloignaient d’eux, Jonathan fit signe à Thomas que la voie lui semblait libre.
« Vous pouvez me rappeler le fonctionnement des occulteurs ? ils tordent bien la lumière autour de l’utilisateur ?» demanda-t-il afin de confirmer qu'il se rappelait suffisamment du fonctionnement de cette technologie.