Nadja Cook

Nadja est une femme impressionnante. Sa grande taille (1m89) et sa stature extrêmement musclé lui permettent de dominer la plupart des gens. Ses yeux bleus facilement rieurs prennent une teinte d’orage lorsqu’elle se met en colère, signe qu’il vaut filer doux. Ses épaules et ses bras sont intégralement tatoués de motifs étoilés et tribaux. Elle porte généralement des vêtements en cuir dur qui lui rappelle son armure de métal. A la différence de beaucoup de militaire, elle porte ses cheveux longs, lâchés sur ses épaules, ou en queue de cheval serrée lorsqu’elle doit se battre. 
Ayant grandie dans une gravité supérieure à la terre, elle est largement plus forte et résistante qu’un humain standard.

Nadja est une jeune femme grave, difficile à dérider. Elle a vécu toute sa vie dans un environnement dur et ses seules ancres émotionnelles sont mortes. Elle a survécu à l’enfer et ne comprend ni pourquoi ni comment ce qui la fait énormément culpabiliser.
Militaire jusqu’au bout des ongles, elle obéit aux ordres qu’on lui donne sans hésiter et sans le moindre remord. Tuer fait partie de sa vie depuis toujours et, si elle n’aime pas particulièrement ça, cela ne lui pose aucun problèmes.
Ayant passé toute sa vie sous un dôme, dans les coursives d’un croiseur spatial ou dans une armure de combat, elle est profondément agoraphobe. Se retrouver à l’air libre et sans protection pourrait la faire paniquer ou rendre malade physiquement.

Nadja est née en 2069 à bord de l’UNS Vladimir Poutine, au fond d’une cale emplie de réfugiés fuyant la destruction de leur station spatiale.
Les conditions d'hygiènes étaient atroces et la survie du bébé tint autant du miracle que de l’aide opportune d’un médecin dévoué. Heureusement, le trajet fut de courte durée et la petite famille pu débarquer sur la colonie de New Paris du système LV426

Ce petit système ne comporte qu’une étoile naine et deux planètes aux atmosphères irrespirables et une géante gazeuse hyper massive. C’est sur l’un des satellites de cette dernière planète, protégé par un dôme de métal renforcé que se trouvait la cité où grandit la fillette.

L’afflux de réfugiés faillit détruire la cité, déjà en équilibre précaire. Un camp fut installé ou les quelques centaines de survivants purent s’installer. En proie à la violence quotidienne et à la misère, les parents de Nadja parvinrent néanmoins à lui inculquer de solides valeurs morales, de courage et de dévouement à la survie de l'espèce humaine. Son grand-père paternel, héros de la diaspora de 2018 était un modèle familial dont tous honoraient la mémoire et la sagesse.

Aînée d’une fratrie qui s'agrandit au fil des ans de deux sœurs de plus, Nadja s’érigea rapidement en protectrice et acquis très vite des réflexes de survie aiguisés. Sa haute taille et ses capacités physiques hors du commun auraient pu la diriger vers les gangs qui parasitaient le quartier. Elle opta plutôt pour l’armée, qui lui permettait de quitter cet environnement vicié. Elle intégra un lycée militaire au terme duquel un parrainage lui permit d'intégrer l’UNS Arnold Schwarzenegger en tant que caporal du corps des marines.

La guerre contre les forces Goa-Uld faisait toujours rage et les stations orbitales de Tonatiuh, alimentées par des trous noirs semaient la terreur dans la galaxie. Depuis la vitrification de la Terre et la fuite de la population via le réseau, désormais éteint, des portes des étoiles, les colonies humaines ne survivaient qu’en se dissimulant, loin des systèmes les plus peuplés. Pourtant, grâce à la nouvelle génération de croiseurs de combat, comme celui sur lequel Sonja avait embarqué, la lutte redevenait possible. 

La jeune militaire avait 17 ans lorsqu’elle vécue son premier combat. Une escarmouche brève et violente lors de l’abordage d’un négrier. Protégée par son armure de combat, elle ne risquait pas grand-chose et les pulseurs dont les marines étaient armés firent des ravages dans les rangs des esclavagistes. Mais la découverte des cales pleines d’humains moins bien traités que des animaux la changea à jamais. Elle abattit de sang froid le capitaine du vaisseau et fit évacuer les malheureux à bord du croiseur. Les grasers du croiseur transformèrent ensuite leur proie en vapeur en fusion. Personne ne se préoccupa de l’équipage pirate qui était resté à bord.

Pendant cinq ans, le vaisseau sillonna l’espace, portant assistance là ou il le pouvait, vengeance la ou il le devait. L’escouade de Nadja se tailla une solide réputation d’efficacité au fil des mois et la jeune femme monta rapidement en grade. Capable de garder la tête froide dans les pires circonstances, elle savait inspirer ses hommes et les sortir de situations désespérées. Incapable de baisser sa garde, elle n’avait quasiment aucune vie privée et ses seuls réels proches étaient sa famille. Grâce au statut de leur fille, ses parents avaient enfin pu déménager dans un nouveau dôme de New Paris et y trouver du travail.

En 2095, Nadja fut transférée sur le Bonaparte, le plus puissant vaisseau jamais construit par les humains et théoriquement capable de détruire une des stations de leur ennemi. La jeune femme, à présent Sergent Chef commandait sa propre unité. Après une phase de test et quelques escarmouches ou le cuirassé démontra toute sa puissance, une nouvelle mission les amena au contact d’une flotte ennemie. À un contre dix, le navire subit d’important dégât avant de mettre en fuite les deux vaisseaux mère rescapés. Il fallut plusieurs jour aux ingénieurs pour remettre en fonction l’hyperdrive. Lorsque le vaisseau revint à son point de départ, ce fut pour découvrir les dômes de New Paris éventrés par des explosions nucléaires. La riposte Goa-uld, rapide et brutale, n’avait laissé aucun survivants.

Mais la vengeance de Tonatiuh ne s'arrêta pas la. Toutes les grandes colonies humaines furent annihilées dans les semaines qui suivirent. Lassé de jouer au chat et à la sourie, le Goa’uld avait décidé d’en finir une fois pour toutes avec ces ennemis.

Décidé à jouer le tout pour le tout, les derniers vaisseaux humains se jetèrent dans la bataille et se ruèrent à l’assaut de la forteresse spatiale en orbite autour de ce qui était autrefois la Terre. La station de Tonatiuh était d’une puissance quasi illimité et faisait peu de cas des armes humaines. Un à un, les croiseurs explosaient autour du Bonaparte au bouclier lui aussi infranchissable. Le capitaine décida alors de jouer le tout pour le tout. Il fit dériver l’énergie des boucliers au canon avant et tira un unique coup qui transperça le bouclier. Les marines, qui se tenaient près, furent téléporté alors que le cuirassé, désormais sans protection, agonisait sous les coups de boutoir de la station ennemie. Ultra motivé, les commandos en armures lourdes enfoncèrent les lignes de défenses jafa et humaines comme du papier. Chaque groupe avait pour mission de détruire un des relais énergétique qui maintenant le champ d’intégrité du trou noir contenu au cœur de la station. Mission probablement suicide, mais qu’avaient-ils à perdre? 

Une fois leur objectif atteint, chaque groupe devait trouver un moyen de repartir. Le groupe de Nadja se regroupa dans une salle de téléportation non loin de l’objectif qu’elle venait de détruire en se préparant à soutenir un siège. Alors que leur technicien tentait désespérément de trouver une cible, des tirs emplissaient la pièce. Des alarmes hurlaient la fin imminente de la station de combat et la future destruction du système solaire. S’il restait des vaisseaux terrestres, ils devaient s’être mis hors de portée des armes de la station et maintenir un blocus pour empêcher que quiconque ne s’échappe. 

Nadja regardait ses hommes mourir un à un. Pourtant, elle souriait. Elle allait rejoindre sa famille la tête haute. Le pire ennemi de l’humanité mourrait avec elle aujourd’hui. 

Repoussée au centre de la pièce par une salve, elle n’a quasiment plus de munitions. Son ordinateur de bord calcule automatiquement des trajectoires pour ses missiles dorsaux. Elle ne regarde même plus son moniteur de santé, définitivement trop rouge. L’injecteur automatique de drogue lui envoie une dernière décharge de feu dans les veines. Le monde semble soudain s’étirer sans fin alors que le trou noir se déploie sous elle. Et les anneaux tombent autour d’elle, l’arrachant au titanesque puits de gravité et la faisant disparaître de son univers à jamais.

Équipement
Armure de combat.
L’armure des marines est un concentré de technologie destiné à donner à chaque soldat une puissance de feu impressionnante tout en renforçant ses chances de survie. Un système d’identification ADN assure que seul le porteur désigné d’une armure peut l’utiliser.
Culminant à quasi 2m30 elle est équipée de haut parleur de projecteur ainsi que de caméras qui filment en continu, tant que l’armure est en cours d’utilisation. Son blindage de plusieurs centimètres d’épaisseur lui permet de résister à des tir direct d’arme à feu de gros calibre ou de lance jaffa.
Des cervos-moteur renforce la puissance du porteur et lui permette de lever environ 400 kg.
Toutes les armes sont reliées et asservies à un ordinateur de visée capable de traquer cinq cibles simultanément.
Sous le bras droit est monté un pulseur rotatif capable d’envoyer des projectiles de 4mm à une vélocité de 1800m/s (munition quasi vide à l’arrivée sur la station)
Sous le bras gauche se trouve une vibro-lame rétractable.
Un lance-missile dorsal à 6 tubes est également monté. Chaque tube ne peut être rechargé qu’avec une intervention extérieure.
L’armure est dotée de point d'ancrage pour l’armement plus lourd, mais qui n’ont pas été emporté lors de la dernière mission.
Un système d’éjection d’urgence est disponible en cas de blessure grave du porteur. S’il est utilisé, l’armure devrait être réparé avant d'être à nouveau utilisable.

Tir 50
Corps à corps 10