Plume soupira de soulagement. Après plus de trois heures à hésiter, se motiver et finalement, s'y mettre, elle venait de terminer son message de réponse à Alyara. Elle avait promis à Aynira de faire un effort et de correspondre avec sa compagne narisienne afin d'établir un premier contact. Cela n'avait rien de facile et elle avait épuisé toute l'énergie tant physique que mentale dont elle disposait afin d'aller au bout.
Plume n'était pas très contente d'elle. Son message était froid et maladroit, même si elle avait fait de son mieux pour ne pas trop le laisser paraître. Cette promesse lui coûtait beaucoup mais elle n'avait pas vraiment le choix. Elle devait prendre sur elle. La jeune femme sauvegarda son message sur une clé USB et fit un crochet par le mess pour avaler une grosse part de gâteau au chocolat accompagné d'un verre de jus d'orange. Elle en ressortit avec deux mugs de chocolat chaud et alla frapper aux quartiers de la narisienne.
Elle n'attendit pas de réponse avant d'entrer, abaissant la poignée avec son coude. Sarah l'avait soignée plusieurs mois plus tôt et son bras était comme neuf. Elle sourit légèrement à la narisienne en posant son mug sur le bureau auquel elle était assise. Elle s'attendait à la voir encore endormie.
Lorsqu'elle l'avait quittée, il devait être autour des cinq heures du matin. Elle n'arrivait pas à dormir. Le message précédent d'Alyara tournait en boucle dans sa tête et elle savait qu'elle ne trouverait le repos que lorsqu'elle aurait réussi à écrire une réponse. Plume avait donc quitté les quartiers, sans bruit, afin de ne pas réveiller la narisienne et lui avait laissé une note lui disant de ne pas s'inquiéter.
La main libre de Plume glissa dans la poche de son pantalon et en ressortit la clé USB qu'elle tendit à Aynira.
"J'ai fini."
Il ne restait plus à la narisienne que de télécharger et envoyer le message via ce qu'elle appelait son omnitech. Est-ce qu'elle lisait les messages que s'échangeaient les deux femmes ? Plume ne le savait pas et, de toute façon, s'en moquait bien. Elle alla s'assoir sur le lit le temps qu'Ayni fasse sa manipulation et s'y laissa même tomber de tout son long après avoir posé son mug au sol. Elle fixa le plafond sans rien dire, essayant d'oublier les dernières heures et ce qu'elles impliquaient.
Plume n'était pas très contente d'elle. Son message était froid et maladroit, même si elle avait fait de son mieux pour ne pas trop le laisser paraître. Cette promesse lui coûtait beaucoup mais elle n'avait pas vraiment le choix. Elle devait prendre sur elle. La jeune femme sauvegarda son message sur une clé USB et fit un crochet par le mess pour avaler une grosse part de gâteau au chocolat accompagné d'un verre de jus d'orange. Elle en ressortit avec deux mugs de chocolat chaud et alla frapper aux quartiers de la narisienne.
Elle n'attendit pas de réponse avant d'entrer, abaissant la poignée avec son coude. Sarah l'avait soignée plusieurs mois plus tôt et son bras était comme neuf. Elle sourit légèrement à la narisienne en posant son mug sur le bureau auquel elle était assise. Elle s'attendait à la voir encore endormie.
Lorsqu'elle l'avait quittée, il devait être autour des cinq heures du matin. Elle n'arrivait pas à dormir. Le message précédent d'Alyara tournait en boucle dans sa tête et elle savait qu'elle ne trouverait le repos que lorsqu'elle aurait réussi à écrire une réponse. Plume avait donc quitté les quartiers, sans bruit, afin de ne pas réveiller la narisienne et lui avait laissé une note lui disant de ne pas s'inquiéter.
La main libre de Plume glissa dans la poche de son pantalon et en ressortit la clé USB qu'elle tendit à Aynira.
"J'ai fini."
Il ne restait plus à la narisienne que de télécharger et envoyer le message via ce qu'elle appelait son omnitech. Est-ce qu'elle lisait les messages que s'échangeaient les deux femmes ? Plume ne le savait pas et, de toute façon, s'en moquait bien. Elle alla s'assoir sur le lit le temps qu'Ayni fasse sa manipulation et s'y laissa même tomber de tout son long après avoir posé son mug au sol. Elle fixa le plafond sans rien dire, essayant d'oublier les dernières heures et ce qu'elles impliquaient.