L'étrange rêve de Sarah n'avait cessé. Elle avait eu une très longue conversation avec sa compère avocate. C'était étrange pour la jeune femme qui avait fini par se taire et s'assoir. Elle s'était écouté parler pendant des heures et ne pouvait littéralement plus se supporter. Cette sensation était pour le moins inédite chez la jeune femme. Sarah ne s'écoutait plus depuis des heures déjà et se contentait de faire d'étranges dessins dans le sable. Ils n'avaient pas vraiment de sens pour elle à première vue. Mais ils avait quelque chose de familier. Que représentaient-ils ? le nom d'une compagnie ? Une marque ? Un organisme ? Elle n'aurait su le dire. Son corps commençait simplement à fatiguer pendant que le soleil de plomb l’assommait.
Elle avait fini par se lever et s'était jetée à l'eau tout habillée. En émergeant elle s'était sentie renaître, comme soulagée d'un poids énorme. Comme si quelque chose d'oppressant l'avait quittée. Lorsqu'elle avait sorti la tête hors de l'eau son autre elle n'était plus là. L'avocate avait disparu sans laisser de trace. Il n'y avait plus de traces de qui que ce soit d'autre d'ailleurs. Lawrence avait fini par rejoindre le rivage d'une nage tranquille et elle s'était étendue sur le sable. Elle avait alors profité du soleil pendant un temps infini. Elle n'aurait su dire depuis combien de temps elle se trouvait là. Un bourdonnement lointain lui parvenait. Elle avait un temps observé la forêt et ses arbres. Le bruissement du vent dans les feuilles lui donnait l'impression que des gens lui parlaient pareil à des chuchotements proches et lointains à la fois, connus et pourtant très étrangers. Et puis au bout d'un moment il n'y eut plus que le silence. Sarah avait alors commencé à s'assoupir. Ses paupières étaient devenues lourdes et elle se rappelait de moins en moins de choses, comme son travail, les gens qu'elle connaissait. Elle sombra dans un profond sommeil, un sommeil sans rêve ni conscience.
Le premier son qui parvint aux oreilles de la jeune femme était celui d'un bip régulier. Ce bip elle le connaissait bien. C'était celui d'un cardiogramme transcrivant les battements d'un cœur. Elle inspira plus profondément qu'elle n'avait du le faire ces derniers temps et expira tout aussi longuement. Le bip de la machine s'accéléra très lentement. Lawrence entrouvrit les yeux et grimaça. Un vif raie de lumière l'avait ébloui. Elle devait donc bien se trouver dans une infirmerie. Elle prenait maintenant un peu plus conscience de son entourage. Elle était étendue sur un lit vêtue d'une simple blouse de malade et couverte d'un fin drap. Sa bouche était pâteuse comme pour témoigner du temps qu'elle avait passé ici. Elle prit alors conscience de l'odeur d’antiseptique qui l'assaillait. Elle grogna en levant la main devant ses yeux pour se protéger et tâcher de revenir dans le monde des vivants, littéralement parlant. Elle se sentait fatiguée, extrêmement fatiguée. Qu'était-il arrivé ? Elle ne se souvenait pourtant pas d'avoir été blessée. Et puis comme un premier souvenir rejaillit. Celui d'une petite embarcation lourdement armée à bord de laquelle elle et un groupe de soldats...son escouade de la nayv pour être plus précis, se trouvaient. Il y avait eu une fusillade, oui elle en était certaine maintenant, ils étaient venus pour extraire une équipe de forces spéciales. Puis quelque chose avait mal tourné. Elle était descendue du bateau pour aller sauver un des seals blessés et le ramener à bord. Puis elle avait elle-même été touchée à la cuisse et elle s'était effondrée au sol. Et puis il n'y eut plus rien, le black out. Les yeux de Sarah s'ajustèrent à la lumière et elle cligna plusieurs fois des yeux en fixant le plafond. Puis elle se mit subitement à froncer les sourcils. Son environnement de tanguait pas. Pas même un petit peu, pas même de la manière la plus imperceptible du monde. Il n'y avait pas ce petit quelque chose qui lui indiquait qu'elle se trouvait à bord d'un navire. Elle n'était donc pas à bord du Nimitz.
Son rythme cardiaque s'accéléra brutalement.
Lawrence, second quartier-maître de la navy dans les unités riverines ne savait absolument pas où elle se trouvait. Elle tourna la tête et se figea.
Son rythme cardiaque s'accéléra de nouveau.
Tout lui revint clairement d'un seul coup. Elle était en intervention au large la corne africaine. Elle était descendue du bateau et avait bravé les balles pour secourir un camarade et avait été touchée dans le processus. C'était pourtant évident ! Elle avait été capturée. Ho oui elle était prisonnière, ça crevait les yeux maintenant. Il n'y avait qu'elle sur ce lit, l'homme à sa gauche, cette infernale machine et le rideau d'isolation vert qui entourait sa couche.
* Une barbe comme ça on en trouve que dans les cavernes des extrémistes ! * Pensa-t-elle brutalement en dévisageant le grand costaud assis à côté de son lit. Le regard de la jeune femme descendit vers le plateau repas qui se trouvait à côté d'elle.
* ha l'imbécile il a laissé les couverts...*
La jeune femme regarda à nouveau l'homme avec un sourire en total désaccord avec son rythme cardiaque. Elle respira lentement avant de prendre une grande inspiration et de se redresser d'un trait. Les bips de la machine se suivaient maintenant à toute allure. Elle se releva d'un trait et saisit le plateau pour le lancer sur l'homme.
[Test de Tir = Excellente réussite]
Le plateau arriva en plein sur le visage de l'homme comme l'escomptait la jeune femme. Sarah voulut rouler hors de lit mais une douleur sourde lui vrilla le ventre. Elle se plia en deux en réponse à cette douleur et tomba à genoux. La jeune femme grogna et dû faire appel à ses réserves pour se reprendre. Elle empoigna alors la fourchette qui se trouvait au sol et repris son assaut.
[Test de corps à corps = Réussite]
La jeune femme tira les deux pieds de l'homme pour le faire glisser de sa chaise. Elle rampa alors sur l'homme et monta à califourchon sur l'homme.
Un flash soudain lui revint. * Hey Cow-boy...* retentit en échos dans sa tête.
Elle secoua la tête et appuya la fourchette sur la gorge de l'homme. D'autres arriveraient sous peu elle n'en doutait pas. Elle devrait tirer un maximum d'information de celui-ci avant de s'en aller.
"' ayn 'inna ? " (" Où suis-je ? ") lança-t-elle comme une phrase visiblement pré-apprise.
" Putain où je suis espèce de taré d’extrémiste ? Tu sais qui je suis ? Je suis le putain de quartier-maître Lawrence de la putain de Navy des Etats-Unis d'Amérique ! Mes potes vont revenir me chercher et on va te faire bouffer tout le sable de ton foutu pays. Tu sais ça hein ? Hein? " Grogna-t-elle à nouveau en appuyant un peu plus la fourchette sur la gorge de Noa.
La vision de la réalité semblait être déformée pour Sarah et il y avait visiblement un sacré trou dans sa mémoire.
Dernière édition par Sarah Lawrence le Jeu 24 Nov 2016 - 23:31, édité 1 fois
Elle avait fini par se lever et s'était jetée à l'eau tout habillée. En émergeant elle s'était sentie renaître, comme soulagée d'un poids énorme. Comme si quelque chose d'oppressant l'avait quittée. Lorsqu'elle avait sorti la tête hors de l'eau son autre elle n'était plus là. L'avocate avait disparu sans laisser de trace. Il n'y avait plus de traces de qui que ce soit d'autre d'ailleurs. Lawrence avait fini par rejoindre le rivage d'une nage tranquille et elle s'était étendue sur le sable. Elle avait alors profité du soleil pendant un temps infini. Elle n'aurait su dire depuis combien de temps elle se trouvait là. Un bourdonnement lointain lui parvenait. Elle avait un temps observé la forêt et ses arbres. Le bruissement du vent dans les feuilles lui donnait l'impression que des gens lui parlaient pareil à des chuchotements proches et lointains à la fois, connus et pourtant très étrangers. Et puis au bout d'un moment il n'y eut plus que le silence. Sarah avait alors commencé à s'assoupir. Ses paupières étaient devenues lourdes et elle se rappelait de moins en moins de choses, comme son travail, les gens qu'elle connaissait. Elle sombra dans un profond sommeil, un sommeil sans rêve ni conscience.
Le premier son qui parvint aux oreilles de la jeune femme était celui d'un bip régulier. Ce bip elle le connaissait bien. C'était celui d'un cardiogramme transcrivant les battements d'un cœur. Elle inspira plus profondément qu'elle n'avait du le faire ces derniers temps et expira tout aussi longuement. Le bip de la machine s'accéléra très lentement. Lawrence entrouvrit les yeux et grimaça. Un vif raie de lumière l'avait ébloui. Elle devait donc bien se trouver dans une infirmerie. Elle prenait maintenant un peu plus conscience de son entourage. Elle était étendue sur un lit vêtue d'une simple blouse de malade et couverte d'un fin drap. Sa bouche était pâteuse comme pour témoigner du temps qu'elle avait passé ici. Elle prit alors conscience de l'odeur d’antiseptique qui l'assaillait. Elle grogna en levant la main devant ses yeux pour se protéger et tâcher de revenir dans le monde des vivants, littéralement parlant. Elle se sentait fatiguée, extrêmement fatiguée. Qu'était-il arrivé ? Elle ne se souvenait pourtant pas d'avoir été blessée. Et puis comme un premier souvenir rejaillit. Celui d'une petite embarcation lourdement armée à bord de laquelle elle et un groupe de soldats...son escouade de la nayv pour être plus précis, se trouvaient. Il y avait eu une fusillade, oui elle en était certaine maintenant, ils étaient venus pour extraire une équipe de forces spéciales. Puis quelque chose avait mal tourné. Elle était descendue du bateau pour aller sauver un des seals blessés et le ramener à bord. Puis elle avait elle-même été touchée à la cuisse et elle s'était effondrée au sol. Et puis il n'y eut plus rien, le black out. Les yeux de Sarah s'ajustèrent à la lumière et elle cligna plusieurs fois des yeux en fixant le plafond. Puis elle se mit subitement à froncer les sourcils. Son environnement de tanguait pas. Pas même un petit peu, pas même de la manière la plus imperceptible du monde. Il n'y avait pas ce petit quelque chose qui lui indiquait qu'elle se trouvait à bord d'un navire. Elle n'était donc pas à bord du Nimitz.
Son rythme cardiaque s'accéléra brutalement.
Lawrence, second quartier-maître de la navy dans les unités riverines ne savait absolument pas où elle se trouvait. Elle tourna la tête et se figea.
Son rythme cardiaque s'accéléra de nouveau.
Tout lui revint clairement d'un seul coup. Elle était en intervention au large la corne africaine. Elle était descendue du bateau et avait bravé les balles pour secourir un camarade et avait été touchée dans le processus. C'était pourtant évident ! Elle avait été capturée. Ho oui elle était prisonnière, ça crevait les yeux maintenant. Il n'y avait qu'elle sur ce lit, l'homme à sa gauche, cette infernale machine et le rideau d'isolation vert qui entourait sa couche.
* Une barbe comme ça on en trouve que dans les cavernes des extrémistes ! * Pensa-t-elle brutalement en dévisageant le grand costaud assis à côté de son lit. Le regard de la jeune femme descendit vers le plateau repas qui se trouvait à côté d'elle.
* ha l'imbécile il a laissé les couverts...*
La jeune femme regarda à nouveau l'homme avec un sourire en total désaccord avec son rythme cardiaque. Elle respira lentement avant de prendre une grande inspiration et de se redresser d'un trait. Les bips de la machine se suivaient maintenant à toute allure. Elle se releva d'un trait et saisit le plateau pour le lancer sur l'homme.
[Test de Tir = Excellente réussite]
Le plateau arriva en plein sur le visage de l'homme comme l'escomptait la jeune femme. Sarah voulut rouler hors de lit mais une douleur sourde lui vrilla le ventre. Elle se plia en deux en réponse à cette douleur et tomba à genoux. La jeune femme grogna et dû faire appel à ses réserves pour se reprendre. Elle empoigna alors la fourchette qui se trouvait au sol et repris son assaut.
[Test de corps à corps = Réussite]
La jeune femme tira les deux pieds de l'homme pour le faire glisser de sa chaise. Elle rampa alors sur l'homme et monta à califourchon sur l'homme.
Un flash soudain lui revint. * Hey Cow-boy...* retentit en échos dans sa tête.
Elle secoua la tête et appuya la fourchette sur la gorge de l'homme. D'autres arriveraient sous peu elle n'en doutait pas. Elle devrait tirer un maximum d'information de celui-ci avant de s'en aller.
"' ayn 'inna ? " (" Où suis-je ? ") lança-t-elle comme une phrase visiblement pré-apprise.
" Putain où je suis espèce de taré d’extrémiste ? Tu sais qui je suis ? Je suis le putain de quartier-maître Lawrence de la putain de Navy des Etats-Unis d'Amérique ! Mes potes vont revenir me chercher et on va te faire bouffer tout le sable de ton foutu pays. Tu sais ça hein ? Hein? " Grogna-t-elle à nouveau en appuyant un peu plus la fourchette sur la gorge de Noa.
La vision de la réalité semblait être déformée pour Sarah et il y avait visiblement un sacré trou dans sa mémoire.
Dernière édition par Sarah Lawrence le Jeu 24 Nov 2016 - 23:31, édité 1 fois