La journée suivant celle de la réunion s'était déroulée sans évènements. Le lieutenant était revenue sur la passerelle pour s'assurer que tout était en ordre. Elle avait fait le tour des consoles et du personnel pour s'enquérir des éventuelles faiblesses du vaisseau et systèmes. Au bout d'une heure ou deux elle était descendue aux hangars pour échanger avec les pilotes du bord. Après la dernière sortie de l'escadron et sa communication désastreuse Lawrence avait voulu mettre les choses au clair concernant la chaîne de commandement et l'informer la passerelle.
La jeune femme avait poursuivi sa route et s'était entretenue avec le chef mécanicien de bord et quelques membres de son équipe. Elle fut satisfaite de constater que l'ensemble des chasseurs avaient été révisés et qu'aucun incident n'avait été relevé lors des tests. L'incident du Blue Falcon était encore frais dans l'esprit de l'équipage. Deux appareils reposaient dans un coin. Un F-311 flambant neuf et un autre fraîchement remis à niveau. Les noms de "Bolger" et " S'Fallen" rappelaient cruellement au commandant et à tous les pilotes que les précieux chefs de vol de bord étaient manquants. Ces absences pesaient lourdement sur l'esprit et le cœur de Lawrence. Au-delà de ne pas avoir d'officiers expérimentés au SDT il lui manquait surtout de précieux camarades.
S'en était suivit un ennuyeux entretien avec l'ingénieur de bord en salle des machines. La discussion avait été ennuyeuse principalement parce qu'elle ne comprenait pas la majeure partie de ce que lui disait l'homme qui se tenait en face d'elle. Elle avait compris dans les grandes lignes que le vaisseau allait beaucoup plus vite et que le bouclier était bien plus résistant quand un E2PZ y était connecté.
Sa tournée s'était achevée par une courte observation des entraînements à bord avant de suivre discrètement la liste du matériel réquisitionné par l'équipe d'exploration et de fouille au sol.
Quand la journée arrivait à sa fin elle avait intégré un des bureaux de bord. Elle ne se sentait pas d'emprunter même temporairement le bureau du commandant Parfait. Elle resta jusque tard dans la nuit à compulser les rapports de la journée et prendre en note les directives à appliquer pour le lendemain.
Le matin du second jour le lieutenant Lawrence se leva tôt. La nuit bien qu'agréable fut très courte. Guidée par la force de l'habitude et de la routine elle fit quelques pas embrumés jusqu'à son casier. Elle l'ouvrit et cligna plusieurs fois des yeux pour distinguer l'uniforme qu'elle recherchait. Une batterie d'uniformes plus officiels étaient venus remplacer ceux de terrain pour cette mission. Elle conservait naturellement quelques combinaisons de vol bleues et un ensemble aux motifs de camouflage forêt dans un coin. La jeune femme tendit la main pour se saisir d'un des uniformes sur cintre qu'elle accrocha sur la porte ouverte de son casier avant de vaquer à sa préparation matinale.
Ce matin-là l'arrivée du lieutenant fut précédée par quelques exclamations de surprise dans le couloir. Le personnel encore mal réveillé et aux gestes lents fut surpris par la vision qu'ils eurent du lieutenant. Lawrence avait longtemps tergiversé sur la tenue à adopter. Elle n'avait rien d'une diplomate, elle n'avait reçu aucune instruction de cette discipline et n'avait qu'une idée grossière du jeu politique que cela impliquait. Elle avait donc opté pour aborder la chose de la seule manière qu'elle connaissait : la tradition et la discipline militaire. Elle avait donc adopté l'uniforme formel pour une rencontre politique et plus ou moins cérémonieuse avec les Narisiens.
L'uniforme blanc éclatant de la Navy reflétait le moindre brin de lumière de la passerelle en créant un étrange halo lumineux autour de la jeune femme. Jupe, chemise, et veste s'alliaient à une paire de chaussure et des gants blancs de la même couleur. Seul le nœud noir règlementaire soulignant le col de sa chemise dépareillait de l'ensemble. Rien d'autre ne contribuait à rendre la jeune femme plus discrète, ni les deux petites boules dorées qu'elle portait aux oreilles, ni les boutons polis de sa veste, la bande de couleur or cousue autour de chacune de ses manches ou les quelques médailles et épinglées sur sa poitrine.
La jeune femme retira son chapeau règlementaire blanc qu'elle laissa accroché à l'appui tête du fauteuil de commandement. Elle révéla ainsi son impeccable tresse à la française et un visage maquillé avec beaucoup de sobriété. Le long pardessus bleu foncé qu'elle portait en travers du bras trouva place sur l'accoudoir. Le lieutenant caressa du pouce le badge argenté de sa spécialité à la Navy comme pour en chasser une poussière imaginaire avant de croiser ses mains dans le dos. Elle laissa s'écouler un moment de silence en observant le vortex d'hyper-espace défiler. Puis elle s'adressa à Barry :
" Dès que nous serons arrivés je veux que nous transmettions notre signal d'identification en clair. Préparez un canal pour transmission en clair sur bande large pour que je puisse annoncer notre arrivée. "
La jeune femme avait poursuivi sa route et s'était entretenue avec le chef mécanicien de bord et quelques membres de son équipe. Elle fut satisfaite de constater que l'ensemble des chasseurs avaient été révisés et qu'aucun incident n'avait été relevé lors des tests. L'incident du Blue Falcon était encore frais dans l'esprit de l'équipage. Deux appareils reposaient dans un coin. Un F-311 flambant neuf et un autre fraîchement remis à niveau. Les noms de "Bolger" et " S'Fallen" rappelaient cruellement au commandant et à tous les pilotes que les précieux chefs de vol de bord étaient manquants. Ces absences pesaient lourdement sur l'esprit et le cœur de Lawrence. Au-delà de ne pas avoir d'officiers expérimentés au SDT il lui manquait surtout de précieux camarades.
S'en était suivit un ennuyeux entretien avec l'ingénieur de bord en salle des machines. La discussion avait été ennuyeuse principalement parce qu'elle ne comprenait pas la majeure partie de ce que lui disait l'homme qui se tenait en face d'elle. Elle avait compris dans les grandes lignes que le vaisseau allait beaucoup plus vite et que le bouclier était bien plus résistant quand un E2PZ y était connecté.
Sa tournée s'était achevée par une courte observation des entraînements à bord avant de suivre discrètement la liste du matériel réquisitionné par l'équipe d'exploration et de fouille au sol.
Quand la journée arrivait à sa fin elle avait intégré un des bureaux de bord. Elle ne se sentait pas d'emprunter même temporairement le bureau du commandant Parfait. Elle resta jusque tard dans la nuit à compulser les rapports de la journée et prendre en note les directives à appliquer pour le lendemain.
Le matin du second jour le lieutenant Lawrence se leva tôt. La nuit bien qu'agréable fut très courte. Guidée par la force de l'habitude et de la routine elle fit quelques pas embrumés jusqu'à son casier. Elle l'ouvrit et cligna plusieurs fois des yeux pour distinguer l'uniforme qu'elle recherchait. Une batterie d'uniformes plus officiels étaient venus remplacer ceux de terrain pour cette mission. Elle conservait naturellement quelques combinaisons de vol bleues et un ensemble aux motifs de camouflage forêt dans un coin. La jeune femme tendit la main pour se saisir d'un des uniformes sur cintre qu'elle accrocha sur la porte ouverte de son casier avant de vaquer à sa préparation matinale.
Ce matin-là l'arrivée du lieutenant fut précédée par quelques exclamations de surprise dans le couloir. Le personnel encore mal réveillé et aux gestes lents fut surpris par la vision qu'ils eurent du lieutenant. Lawrence avait longtemps tergiversé sur la tenue à adopter. Elle n'avait rien d'une diplomate, elle n'avait reçu aucune instruction de cette discipline et n'avait qu'une idée grossière du jeu politique que cela impliquait. Elle avait donc opté pour aborder la chose de la seule manière qu'elle connaissait : la tradition et la discipline militaire. Elle avait donc adopté l'uniforme formel pour une rencontre politique et plus ou moins cérémonieuse avec les Narisiens.
L'uniforme blanc éclatant de la Navy reflétait le moindre brin de lumière de la passerelle en créant un étrange halo lumineux autour de la jeune femme. Jupe, chemise, et veste s'alliaient à une paire de chaussure et des gants blancs de la même couleur. Seul le nœud noir règlementaire soulignant le col de sa chemise dépareillait de l'ensemble. Rien d'autre ne contribuait à rendre la jeune femme plus discrète, ni les deux petites boules dorées qu'elle portait aux oreilles, ni les boutons polis de sa veste, la bande de couleur or cousue autour de chacune de ses manches ou les quelques médailles et épinglées sur sa poitrine.
La jeune femme retira son chapeau règlementaire blanc qu'elle laissa accroché à l'appui tête du fauteuil de commandement. Elle révéla ainsi son impeccable tresse à la française et un visage maquillé avec beaucoup de sobriété. Le long pardessus bleu foncé qu'elle portait en travers du bras trouva place sur l'accoudoir. Le lieutenant caressa du pouce le badge argenté de sa spécialité à la Navy comme pour en chasser une poussière imaginaire avant de croiser ses mains dans le dos. Elle laissa s'écouler un moment de silence en observant le vortex d'hyper-espace défiler. Puis elle s'adressa à Barry :
" Dès que nous serons arrivés je veux que nous transmettions notre signal d'identification en clair. Préparez un canal pour transmission en clair sur bande large pour que je puisse annoncer notre arrivée. "