Les quartiers d'Aynira étaient plongés dans un étrange chaos. Il ne restait plus une seule parcelle du lit qui ne fut recouverte de papier. Les notes et les schémas légendés de Plume recouvrait l'intégralité de la couverture et une bonne partie du sol. Tous empilés les uns sur les autres et emmêlés, c'était à se demander comment la jeune femme s'y retrouvait. Pourtant, c'était un air sérieux et concentré qu'elle affichait sur son visage, alternant entre une lecture précise et ses griffonnages.
Cela faisait des heures qu'elle était au travail et elle ne montrait aucun signe de faiblesse, se contentant de boire une gorgée d'eau ou d'avaler une bouchée de gâteau posés sur la table de nuit. Mais, bien qu'endurante et résistante, Plume n'était pas pour autant surhumaine et elle finit par s'assoupir, au milieu de ses notes, devant l'écran de l'ordinateur portable d'Aynira.
Le crayon toujours à la main, un schéma visiblement électrique à moitié griffonné, la jeune femme dormait d'un sommeil profond et apaisé lorsque la porte s'ouvrit doucement. Elle ne se réveilla pas, indifférente à l'environnement extérieur. Etait-ce la fatigue d'avoir trop travaillé qui endormissait son esprit ou simplement le lieu dans lequel elle se sentait en sécurité ? Nul n'aurait su le dire mais la silhouette qui se découpa dans l'embrasure n'était définitivement pas agressive.
Cela faisait des heures qu'elle était au travail et elle ne montrait aucun signe de faiblesse, se contentant de boire une gorgée d'eau ou d'avaler une bouchée de gâteau posés sur la table de nuit. Mais, bien qu'endurante et résistante, Plume n'était pas pour autant surhumaine et elle finit par s'assoupir, au milieu de ses notes, devant l'écran de l'ordinateur portable d'Aynira.
Le crayon toujours à la main, un schéma visiblement électrique à moitié griffonné, la jeune femme dormait d'un sommeil profond et apaisé lorsque la porte s'ouvrit doucement. Elle ne se réveilla pas, indifférente à l'environnement extérieur. Etait-ce la fatigue d'avoir trop travaillé qui endormissait son esprit ou simplement le lieu dans lequel elle se sentait en sécurité ? Nul n'aurait su le dire mais la silhouette qui se découpa dans l'embrasure n'était définitivement pas agressive.