Dossier de William Cotridge
Avatar ♦︎ Peter Cushing
Informations importantes
Nom ♦︎ Cotridge
Prénom ♦︎ William Arthur
Age / Date de naissance ♦︎ 05/01/1951
Sexe ♦︎ Masculin
Nationalité ♦︎ Britannique
Type (méd/mil/sci) ♦︎ Militaire
Spécialité ♦︎ Infiltration, Espionnage et Survie
Affectation (JPS/Ach) ♦︎ JPS
Prénom ♦︎ William Arthur
Age / Date de naissance ♦︎ 05/01/1951
Sexe ♦︎ Masculin
Nationalité ♦︎ Britannique
Type (méd/mil/sci) ♦︎ Militaire
Spécialité ♦︎ Infiltration, Espionnage et Survie
Affectation (JPS/Ach) ♦︎ JPS
Groupe sanguin ♦︎ AB+
Pathologies ♦︎ Arthrite
Antécédents médicaux ♦︎ Traumatisme important à la jambe, blessure par balles, fracture de la main gauche
Pathologies ♦︎ Arthrite
Antécédents médicaux ♦︎ Traumatisme important à la jambe, blessure par balles, fracture de la main gauche
~~~~~~~ Description physique ~~~~~~~
A la première rencontre avec ce monsieur d’1M78 on pourrait se faire à l’idée d’un Grand-Papy d’une famille quelconque de la campagne anglaise. L’âge semble avoir étreint cet homme autrefois athlétique. Son corps s’est ramolli au fil des années et sa silhouette s’est affinée. Il ne lui en reste aujourd’hui pas moins de vigueur, mais il ne pourrait soutenir un effort pour une durée aussi longue que dans le passé. Ses années de jeune homme fougueux défiant le danger sont maintenant loin derrière lui. Il compense cette condition perdue par la ruse et la sagesse de l’expérience.
Ses cheveux gris sont coiffés en arrière, dégageant un visage marqué par les années et assez dur. Ses traits creusés et aiguisés témoignent d’une vie parfois difficile. Ses yeux clairs semblent lire l’âme de chaque individu qu’il croise. Son regard paraît être sévère et au premier abord il semble être le genre de personne auprès de qui rien ne trouve grâce. Une fine bouche et un long nez droit terminent de lui donner un aspect sec et rigide.
La gestuelle de William est encore assurée et ferme. Elle cependant un peu lente, lui donnant un air bien plus cérémonieux qu’il ne l’est. De ses manières se dégage une impression d’assurance émanant de quelqu’un qui n’est jamais pressé pour accomplir ses tâches.
De loin l’homme ressemble à un fin et fragile fil de fer qui n’a rien d’impressionnant physiquement. William ne compte plus aujourd’hui que sur un visage marqué et sa présence pour s’imposer à ses interlocuteurs.
Son style vestimentaire reste très old school. Il est le plus souvent vêtu d’un costume trois pièces dans des tons discrets et ne sépare jamais d’une montre à gousset logée dans une poche de son veston. Cette dernière est usée par le temps et son teint doré s’est patiné. Une canne très sobre vient compléter l’apparence très solennelle de cet individu. Cet accessoire lui est indispensable pour se déplacer correctement, sa jambe droite étant partiellement paralysée par une ancienne blessure. Le seul bijou qu’il porte est une alliance usée.
~~~~~~~ Caractère ~~~~~~~
William Arthur Cotridge est un homme à deux facettes très éloignées l’une de l’autre. Il est d’apparence calme, très contrôlé et sûre de lui. De par son histoire et son métier il est devenu quelqu’un de cultivé, plein de connaissances et curieux du monde qui l’entoure.
Arrivé à un âge vénérable où il a déjà vu et vécu beaucoup de choses, William estime qu’il n’a plus rien à prouver. Il n’apprécie guère qu’on le défi, les tons condescendants ou être contrarié de manière générale. Lorsqu’il est confronté à de telles situations Cotridge entre dans des colères noires qu’il expulsera d’un ton sec et méprisant. Très rancunier ce vieil homme réaccordera difficilement sa confiance à une personne se dressant contre lui. Très fier et plein de convictions, c’est également un homme à qui il sera difficile de faire reconnaître ses torts ou changer d’avis. Certains qualifieront cet aspect buté et difficile de sa personnalité le privilège de l’âge. D’autres visant plus juste trouveront l’homme présomptueux.
C’est également cet âge qui pousse William à ne plus prendre de pincettes et à dire ce qu’il pense quitte à briser les illusions de son interlocuteur. Cette manie le rend souvent agaçant pour ses interlocuteurs. Ni sa courtoisie, ni son flegme britannique ne parviennent à adoucir cette vision.
Il a un côté paternaliste. Il partage avec aisance ses expériences avec qui veut bien l’écouter et se rend disponible pour qui veut bien de ses conseils. On vous dira qu’il est aisé de se confier auprès de lui. Et il gardera les secrets aussi sûrement qu’il en dévoilera toujours très peu sur sa vie privée. C’est également quelqu’un de très protecteur envers les gens avec qui il travail, les considérant parfois comme ses propres enfants. Il partage volontiers des moments de complicité courtois avec les gens, semblant à la fois professionnel et familier. Un mélange étrange permettant à tout un chacun de se confier sans perdre de vue les relations qui les lient. Dans cet aspect-là il paraît chaleureux et très abordable.
A l’inverse il peut être d’une méticuleuse et froide analyse avec les gens qui se trouvent du mauvais côté de sa ligne. C’est tout particulièrement vrai lorsqu’il est amené à exercer son métier. Les longues conversations qu’il entretient sont ponctuées de questions et de grandes théories. L’aspect orgueilleux et prétentieux de sa personnalité ne fait que s’exprimer pendant ses interrogatoires. L’homme est détestable dans ce genre de situation et cherche à piquer l’amour propre de son interlocuteur pour y trouver une faille. Il ne lui faut pas longtemps pour comprendre à qui il a à faire et utiliser les points faibles de celui-ci sans la moindre hésitation. Cette manière d’agir peut-être aussi effroyable que fascinante. Il parvient à dégager une présence tout aussi attirante qu’inquiétante. C’est malheureusement le fruit de sombres années d’expériences avec les mains sales.
~~~~~~~ Histoire ~~~~~~~
William Arthur Cotridge est né d’une famille de campagne du Kent dans les années 50. Il grandit au milieu d’une grande fratrie de 3 frères et 2 sœurs. Sa famille de bonne lignée profite d’un élan économique industriel et ouvrier de la fin de la seconde guerre mondiale. Profitant de l’élan de reconstruction de l’après-guerre et de bonnes connexions plusieurs opportunités de carrières universitaires s’offrent à lui. Comme ses 3 frères aînés il suivra les traces de son père en entrant dès que possible à l’académie d’officier de la Royal Navy. Il est élevé simplement avec des valeurs qui se veulent bonnes et honnêtes. Il développe dès son jeune âge un certain goût pour la musique et apprend par quelques leçons à jouer du piano. Son esprit aiguisé et ses résultats plus qu’honorables lui permettent de sortir du lot. Sérieux, concentré et surtout très pragmatique le jeune homme est approché par le renseignement militaire britannique au terme de trois ans de formations. Tout juste diplômé une première affectation s’offre à lui.
Les années 70 sont marquées par un tournant dans le conflit du Dofhar situé à l’Est des Emirats Arabes. Le travail de Cotridge alors sous-lieutenant n’est ni le combat, ni la formation clandestine d’autrui ou les opérations commandos. Le renseignement par l’observation et l’écoute est le cœur de son action. Usant de discrétion il fut envoyé seul avec un traducteur en territoire contesté pour observer, noter, et informer des emplacements de bases et de troupes ennemies. En deux ans l’homme se mélangea à merveille au village dans lequel il avait établi son « bureau » temporaire. Il apprit à parler couramment à parler arabes là-bas et s’imprégna des coutumes locales. En 1972 alors qu’il participait à un briefing de renseignement avec les SAS déployés sur place le jeune lieutenant fut entraîné bien malgré lui dans la bataille la plus importante de la campagne britannique auprès des SAS. L’affrontement fut aussi terrible que glorieux pour les britanniques et marqua la première confrontation de Cotridge à la mort. L’expérience fut terrible pour le jeune homme qui fut brutalement mis face à la réalité de son métier et des nécessités pour maintenir les intérêts de la couronne. Au sortir de cette terrible bataille Cotridge fut promu lieutenant. La nature de son travail changea. Un poste s’était libéré dans la bataille et il fut demandé à William Cotridge d’interroger et d’extorquer des renseignements à des prisonniers. Cotridge fut maintenu à ce poste jusqu’à la fin du conflit pendant quatre ans. Tout d’abord réticent à employer des méthodes peu honorables William développa et aiguisa des techniques d’interrogatoires verbales redoutables. A coup de discussions aux apparences anodines ou de pressions psychologiques tissées par le mensonge et l’utilisation des points faibles le lieutenant parvint à obtenir de très bons résultats. Cependant quatre années isolé avec des demandes de rendement croissantes et une pression pour conserver l’initiative forcèrent le lieutenant à se salir les mains. Les pratiques furent diverses et peu estimables. Les résultats furent au rendez-vous, Cotridge ne dissimula cependant pas son mépris pour la torture physique qu’il jugeait barbare et disgracieuse. Après six années éloignées de tout et une victoire du camp soutenu par les britanniques William rentra au pays transformé. Ses frères, sœurs, parents, eurent du mal à reconnaître l’homme qui rentra au foyer. Etait-ce bien là le fringant jeune homme qui avait eu son diplôme d’officier ? Qu’avait bien pu vivre le jeune Willam pour refuser de parler de son expérience en service ? Âgé de 25 ans le jeune homme est toujours aussi charmant et maintient une passionnante façade en partageant les anecdotes sur la culture moyen-orientale.
Alors qu’on lui annonce son départ pour l’Irlande particulièrement agitée à l’époque William rencontre Margareth. Une anglaise vivant dans le même village que lui. En quelques mois de fréquentations épisodique les deux individus tissent des sentiments solides l’un pour l’autre. En 1979 William et Margareth se marièrent et s’installèrent à Londres. Jusqu’en 1980 William effectua des allers-retours incessants entre l’Irlande et Londres. Son affectation sur la petite île est tout aussi sombre qu’au Moyen-Orient. Généralement appelé à agir pour traiter et jauger la fiabilité des informations transmises il lui est demandé occasionnellement d’interroger des partisans de l’IRA.
A partir des années 1980 Cotridge est appelé à agir sur de multiples points du monde. Partageant à chaque fois pendant des mois, voire un an la vie et la culture d’autres pays. Il ne s’agit plus de participer à une guerre du renseignement ouverte comme dans le passé. Cotridge fait partie des pions de l’ombre de sa Majesté pour assurer les intérêts de la couronne à travers la planète. Encore une fois l’espionnage, le contre-espionnage, les manipulations et diverses tâches obligent l’homme à agir comme un fantôme. Les pauvres bougres témoins de sa présence innocents ou non doivent passer au tableau des pertes et profits de ses missions. En 1982 William devient père du petit Peter, et un an plus tard de Mary. La dure réalité de son travail en fait une figure paternelle presque absente, obligeant sa femme à assurer seule la gestion quotidienne du foyer. William devient lieutenant-commander en 1985. Ses responsabilités deviennent plus périlleuses et ses missions plus dures. En 1987 le père de William décède, sa mère disparaîtra deux ans plus tard.
En 1990 le bloc communiste s’effondre, marquant une victoire majeure pour le camp de l’Ouest. William sort de près de 20 ans de terrain et se sent lassé par la dureté de celui-ci. Désireux de pouvoir prendre part plus activement à sa vie de famille il souhaite obtenir une affectation au pays à Londres. Elle lui est refusée. Le conflit éclair de la Guerre du Golf le mobilise suivit par la nécessité de soutenir l’effort américain en Somalie. A peine ces missions terminées le conflit de la Bosnie en 1992 appelle le capitaine à s’y déplacer. Le monde s’embrase et le feu ne paraît faire que s’attiser. En 1995 à la fin du conflit bosniaque le terrain semble laisser William tranquille qui peut enfin profiter de sa famille. Son travail consiste plus à former et préparer la prochaine génération d’officiers du renseignement au terrain. Il devient alors commander de la marine royale. En 1999 un dernier effort est demandé à Cotridge pour superviser les opérations de renseignement conjointement avec l’ONU. Âgé alors de 48 ans le commander Cotridge n’a plus la force de mener des missions seuls. Il s’y distingue par son brillant esprit d’analyse et par son expérience qui impressionne autant sur le plan de l’Otan que des enquêteurs de l’ONU. Il est gravement blessé là-bas lorsqu’une visite sur le terrain tourne à la catastrophe suite à une erreur de tir d’artillerie. Sa jambe gauche est sévèrement touchée et partiellement paralysée par les shrapnels d’une ogive.
En 2000 William Cotridge devient capitaine, chargé de former des responsables d’opérations et intervenant à l’académie de la marine royale et auprès des services d’enquêtes géopolitique de l’OTAN et de l’ONU. L’homme se bâtit une réputation au grand jour qui est admirée dans le milieu du renseignement. Alors qu’il commence à reprendre place dans sa famille, sa femme meurt emportée par le cancer en 2002. Le capitaine en restera très affecté, plus rien ne semble le passionner, les relations avec ses enfants deviennent difficiles. Les reproches sur son absence font surface et à l’inverse de sa carrière militaire la vie de famille de Cotridge devient désastreuse. Il faudra attendre 2010 pour que le mariage de ses enfants et l’arrivée de ses petits-enfants adoucissent les relations familiales. Les années 2000 sont marquées par quelques interrogatoires exceptionnels non plus pour le compte des forces armées mais pour le tribunal international de La Haye, qui fait appel à lui pour de grandes affaires.
Le vieil homme prit sa retraite officielle en 2014 au rang de commodor. Son activité se résume plus a quelques conseil pour les agents de La Haye qui l’appel à son domicile et des conférences à l’académie royale. William Arthur Cotridge est âgé de 65 ans au 5 janvier 2016. L’homme est fatigué, a vu le monde en long, large et en travers et n’attend plus rien d’autre que d’être réuni avec sa femme.
Un étrange coup de fil éveil cependant sa curiosité. Il est appelé pour son savoir-faire d’interrogateur et son interlocuteur lui assure qu’il a plus d’un défis en poche pour l’ex Commodor Cotridge.
~~~~~~~ Compétences de bases ~~~~~~~
(Sous réserve de validation du conseil)
Camouflage, Espionnage, Corps à corps et Survie : 10pts
Torture et résistance : 50pts
~~~ Derrière l'écran ~~~
Déjà joué à un jeu de rôle ? ♦︎ Oui
Fréquence de connexion ♦︎ 1 jour sur deux
Comment as-tu connu SGZ ? ♦︎ Par la pub faite sur un autre forum
Multicompte ? ♦︎ Oui
Si oui, de qui ? ♦︎ Sarah Lawrence
Prénom ♦︎ Kevin
Age ♦︎ 26 ans
Dernière édition par William Cotridge le Mer 27 Avr 2016 - 21:22, édité 1 fois