Mirage perse

C'était une fin de journée normale. Si on peut considérer le fait de travailler sur une station orbitale seul rempart de la Terre contre une horde d'extra-terrestres reptiliens comme étant une journée normale.
Noa travaillait depuis le matin sur des soucis techniques mineurs dans le système informatique depuis la dernière mise à jour. Rien de bien méchant, mais il fallait s'en occuper tout de même rapidement. Il fini ses dernières manip' vers 18 heures, et comme rien ne pressait, il décida de rentrer chez lui. Une fin de journée normale, donc.

Avant de demander sa téléportation, il fit un crochet par la salle de contrôle pour déposer la tablette qu'il avait emprunté un peu plus tôt dans la matinée. Là, Eddie et Raj, deux techniciens du JPS, s'étaient allés au fond de leurs sièges et étaient en pleine discussion.

-... et là il me dit «  Non mais par Jupiter ! Bonté gracieuse, tu es le rejeton de Tony la pince ? dit Eddie en prenant une voix de marin bourru.
Raj éclata de rire.

- Ahah ! Non, tu me fais marcher, il a pas dit ça ?!
- Si, je t'assure !
- Eddie, tu exagères toujours tout !
- Tu verras, je te le présenterai demain !
- Si c'est vrai, s'il parle vraiment comme ça,.. je ne pourrais pas m'empêcher de rire, je te préviens !

Noa sourit en regardant les deux techniciens partirent en fou rire.

Lorsque les deux hommes reprirent leurs souffles, Eddie essuya la larme qui coulait au coin de son œil. Le jeune technicien d'à peine 27 ans était arrivé il y a moins de deux mois sur le JPS. D'un naturel sociable et blagueur, il avait su rapidement s'y faire une place. Noa l'appréciait bien.

Eddie le regarda en souriant et décida d'expliquer le pourquoi de son fou rire.
- Tout à l'heure, je suis tombé sur un ancien sous-mariner, le Caporal Dunaïm,..
- Bien ! Et tu te moques d'un supérieur ? lança Noa pour l'embêter.

- Non, mais attends ! En fait, il a servi avec mon père sur le HMS Turbulent, un sous marin basé à Diego Garcia. Et tu verrais la tête du type lorsqu'il a compris qui était mon père ! Il était excité comme une puce et il s'est mis à enchaîné des expressions du siècle dernier, comme...
Eddie marqua une pause.

- Ça va Noa ? Demanda t-il.
Toute trace de rire avait disparu de sa voix.
Noa était livide. Ses yeux, brouillés, semblaient fixer un point derrière Eddie.
- Noa ?

Le néo-zélandais mis plusieurs secondes avant de réagir. Il tourna lentement les yeux vers Eddie et demanda, d'une voix pâteuse, comme s'il avait du mal à articuler.
- Il est où ce Caporal ?

Eddie, surprit par la question, mis quelques instant avant de répondre :
- Sur le JPS. Il est là pour...
- Où ? Redemanda Noa, l'obligeant à être plus précis.

- Il loge dans les quartiers 5 pour sa séance de formation. Qu'est ce qu'il se passe ?

Mais avant que Eddie ai pu terminé sa formulation, Noa était déjà partit.

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Le néo-zélandais courait dans les couloirs. Il savait que c'était inutile, tout ça était tellement mince. Et pourtant, l'évocation du nom de Diego Garcia lui avait fait l'effet d'un coup de foudre.
Lorsqu'il arriva, essoufflé devant la porte des quartiers 5, il hésita à l'ouvrir à la volée, mais réussit à se contenir. Il frappa trois coups secs et la poussa dès qu'il entendit un fragment de voix.

- Caporal Dunaïm ? Je … euh... je suis désolé de vous déranger... je voulais savoir, avez-vous été sous-marinier à Diego Garcia ?

 
Derrière son bureau le Caporal Mortimer Dunaïm essaie de comprendre comment résoudre cette équation du cinquième degré.


Il était déjà noyé au moment de la loi Paramagnétisme de Langevin, coulé avec la perméabilité et susceptibilité magnétiques et il avait touché le fond de l’abîme avec les cycles d’hystérésis. Il avait commencé à s’enfoncer dans la croûte de la terre quand le professeur avec un regard jubilatoire avait annoncé qu’ils allaient commencer la description macroscopique du magnétisme dans la matière, et il avait sortie cette équation de son chapeau haut de forme.. Et tous les autres étudiants semblaient trouver cela normale…….


Il se bourra une nouvelle pipe, et l’alluma. Oui ami lecteur le Caporal fume tranquillement dans sa chambre. Le faite que si il ne comprend rien à l’étude théorique du magnétisme, avoir neutralisé le système de détection de fumée, avoir augmenté le débit et avoir changé et doublé le filtre d’aire de sa chambre ne lui a prit que trois minutes avec l’aide inestimable de son couteau suisse.
Notre homme suit la formation niveau deux sur trois niveaux, sur les cannons électromagnétiques, Il sait déjà servit de cette arme sur le BC 305 John Lorion… en temps que simple canonnier, Il a déjà obtenu la qualification niveau un, correspondant……
 
Toc, Toc...
 
Une voix le demande derrière la porte en lui demandant si il à été à Diego Garcia ?...
 
" - Bonté gracieuse, oui attendez, deux minutes le temps que je sois présentable …. "
 
Présentable ? Plutôt éteindre et faire disparaître sa pipe pendant que la ventilation  extrait les volutes de fumées…. L’odeur est dissimulé avec odeur d’un spray Écossais répandant la douce senteur de son pays natal prêt de la distillerie Mc Intouch à Aberdeen.
Diego Garcia, oui il connait, son sous marin a été basée dans cette base que les britanniques ont loués aux Américains au centre de l’océan indien. Une base qui contrôle toutes cette immense région, des pays du proche orient à Singapour.   Il a passé quelques rotations dans cette base, et avec le HSM Turbulent il a longé les cotes surveillant les détroits, surtout celui d’Ormuz, ce passage ou passe une grande partie du pétrole……. Oui il connait Diego Garcia, cette base ou il a installé son quatrième alambique clandestin officiel ! Le Whisky D.G. le seul Whisky au milieu de nul part……..
 
Mortimer ouvre la porte et découvre un jeune homme brun, barbue, avec une chemise couvrant à peines de jolis tatouages colorés !
 

" - Je demande votre pardon, Diego Garcia? oui j'y suis passé, veillez entrer, Caporal Dunaïm Mortimer, pour vous servir ! "        

Noa avait le cœur qui battait si fort qu'il entendit à peine la réponse du type qui lui ouvrit la porte. Il comprit seulement qu'il s'agissait du bon homme et que ce dernier avait effectivement été à Diego Garcia. Noa ne se fit pas prier longtemps et entra dans les quartiers du Caporal. Il était monté sur ressort, parcourant la pièce en long et en large, pourtant son visage était toujours livide et il arborait de grands yeux tristes. Il s'arrêta plusieurs fois pour regarder le Caporal, sans arriver à formuler une phrase. Finalement, il s'assit sur une chaise posée dans un coin et posa ses coudes sur ses genoux avant d'enfouir sa tête au creux de ses bras.
Il tremblait.
Il attendit dans cette position quelques secondes puis leva de nouveau la tête. Il avait recouvert un calme relatif.

" Je suis désolé de vous déranger comme ça Caporal... Il s'avère que l'évocation de ce nom m'a un peu chamboulé... "
" Un peu " était peu dire. Noa n'était pas du genre à perdre ses moyens facilement. Mais la surprise de cette évocation soudaine avait fait remonter en lui un flot de souvenirs douloureux.

Il leva les yeux vers le caporal et déglutit difficilement.
" Est-ce que... par hasard.... " Noa parlait lentement. Il lui était difficile de formuler cette question tant il redoutait la réponse, qu'elle soit positive ou négative...
" ...il vous est arrivé d'entendre parlé... d'un certain... Ted Morgan ? "
Ce nom résonna étrangement à ses oreilles.

Son cœur accéléra encore sa cadence.
C'était puéril. Comment aurait-il été possible que ce Caporal ai croisé Ted ? Les chances étaient tellement infimes. Et si tel était le cas, qu'est ce que celà lui apporterait-il ? Encore plus de questionnements ?

Le jeune homme semble perturbé. Mortimer ne comprend pas trop sont intérêt pour cette base américaine au centre de l’océan. Diego Garcia fait partie de ses bases qui permettent de surveillé les routes et les activités, Comme Gibraltar ou Chypre. Il entre sans ce présenter, et s’assois sur une chaise. Et la Mortimer lit qu’il a une question a poser, et qu’il tente sa chance, une question qui a un rapport avec cette île du territoire Britannique de l’océan indien.  Il prend du temps pour la formuler, bafouille, se reprend. Le Caporale regarde les quelques tatouages que la chemise ne dissimule pas, cela serait ‘il des tatouages polynésiens, comme ceux qu’exhibe les grand  surfeurs dans les magasines de sports que ne lit notre homme que lorsque il va chez son dentiste une fois par ans pour son contrôle de plongée ! Il se décide enfin à poser ça question, connait ‘il un certain Ted Morgan ?
Ted Morgan, Ted Morgan, non il ne connait pas de Ted Morgan que cela soit à Diego Garcia ou dans l’univers entier. A Diego Garcia il ne restait jamais très longtemps, quelques jours, soit il repartait en Grande Bretagne, soit il partait avec le HMS Turbulent en mission ! Il y avait eu quelques sorties et bagarres dans les économats, mais Dunaïm ne voit pas de Ted Morgan dans tous cela.
" - Je demande votre pardon, charment vieux garçon, * mettre mon aviron, j’ai beau me **creuser la cervelle, je ne vois pas je ne vais pas ***tisser un fils, pourquoi je devrais connaitre ce Ted Morgane et à la ****baisse d’un chapeau, a-t-il un signe distinctif,  qui pourrais me le faire reconnaître comme vos tatouages? "
Ayant dit cela notre homme sort son flash de whisky et deux verres, les remplit  et en tant un à son invité.
 
 
* Mettre mon grain de sel
** Se presser le citron
*** Raconter des salades
**** De but en blanc                         

Le Caporal parlait avec un fort accent et des tournures de phrase dont Noa peina à comprendre la signification. A travers ses expressions tordues, Noa saisit que le nom de Ted était inconnu pour Dunaïm. Il baissa la tête de découragement. L'adrénaline qui l'avait transporté jusqu'ici retombait petit à petit. En même temps, qu'est ce qu'il avait espéré ? La coïncidence aurait été inespérée.

Le néo-zélandais accepta le verre que Dunaïm lui tendit. Il ne buvait pas beaucoup d'habitude, et surtout pas en pleine journée, mais là, il avait besoin d'un bon remontant.
Il porta le verre à ses lèvres et pencha sa tête en arrière. Le whisky descendit dans sa gorge en brulant. Il en but trois longues gorgées avant de s'arrêter.

Noa tiqua lorsque le caporal lui demanda si Ted avait un signe distinctif. Mais bien sûr !
Le jeune homme posa son verre par terre à côté de lui et se leva pour s'approcher du caporal. Il souleva la manche droite de sa chemise et tourna son poignet vers le caporal. Il lui montra le symbole qui y était tatoué.



" Il a un tatouage similaire à celui-ci sur le poignet gauche... Cela vous dit quelque chose ? " demanda t-il avec un espoir nouveau.

Oui, Mortimer se souvient de ce tatouage, il l'a vu que pendant quelques minutes....... Juste avant de se retrouver en retraite, de la Royal Navy........Cela fait quinze jours que le HMS Turbulent croise en immersion périscopique le long du golfe persique, la routine. Mortimer se trouve hors quart quand le Commandant l'appelle au kiosque et lui demande si il est volontaire pour une mission d'escorte. Bien sur qu'il est volontaire,  pour sentir un peu l'aire frais, qui ne le serait pas! Ils partent dans une heure, Deux Seals, deux Royales Marins  en protection pour le débarquement, et deux volontaires du bâtiment.

Mortimer se souvient, il portait un uniforme de travail noir sans signe distinctif, un bonnet et des gants noir et il avait mit du maquillage tres foncé sur le visages. On lui avait donner des lunettes à augmentation de lumière, une oreillette, et comme arme un Stringer armé d'un missile mer - aire. Il attendais au pied de la baignoire l'ordre de monté sur le pont et de grimper sur le dinghy , devant lui il y avait un Seals avec une cagoule, une main sur l'échelle et la pendant un certain temps, Mortimer il a put observer ce tatouage entre le gant et la manche de l'uniforme. Dix minutes que cela a duré, le sonar passif avait repéré un bateau, à six mils, mais ce navire s'éloignait alors ils ont eut le feux vert.

Apres il n'a plus revus l'homme au tatouage. Tous c'est passé très vite, monté sur le gonflable, pagayer sur à la cote, et là attendre! le Stringer prêt à l'emploie, Pendant que les Royal Marins et les Seals s'enfonçaient dans les terres. Il devait être pas loin de Bassora à cause de l'odeur de pétrole Au bout d'un moment l'oreillette lui annonce l'arrivé d'un Faucon Noir, deux minutes plus tard deux hélicoptères sont arrivés......... Un des engin se pose et repart. C'est la procédure pour faire entrer des agents discrets en opération. Les faires partir de base d'Irak n'étant pas possible il y trop d'espion...... " - C'est bien ce tatouage, sur le poigner gauche. Par Jupiter. Je ne sais pas ce qu'allaient faire ses deux hommes, ni ou ils allaient et toutes ses sortent de choses! Bonté gracieuse."
Mortimer par à Noa de ce qu'il a fait et de ce qu'il a vu ce jour là.

La réponse était facile c’était au mois de mars, le huit mars exactement car le treize mars il avait eu la chance d’être sur la baignoire du sous marin HMS Turbulent et de croiser une dernière fois le détroit d’Ormuz et le dix neuf il débarquait à Diego Garcia. Le temps de partir vers l’Angleterre, il avait fini son engament dans l’armée britannique. Quand à l’endroit exacte cela devait être soit au Koweït, soit à l’embouchure de l’Euphrate, et cela à cause des odeur de pétrole. Cela ne pouvait être que dans ce secteur. Quand à ce que pouvait faire les de Navy Seals, c’est le mystère le plus absout. Mais les deux hommes n’étaient pas équiper du KM-345 UP, le long fusil laser qui sert à allumer une cible, pour un largage précis de bombes aériennes….. Mais le Caporal ne peut savoir ce que contenaient leurs lourds sacs à dos, qu’elle était leur missions. Cela ne pouvait être l’Iran ni l’Arabie saoudite, mais peut être la Syrie ou une mission secrète en Irak….

" - Noa, Charment vieux garçon, je pense vous dire, avec les *mains liées derrière mon dos que sans vous **emmener dans un pressing, le date doit être au alentour du huit mars, l’année de le fin de mon militaire contrat, dans les environs de l’Irak, c’est tout ce que je peux vous dire. Ne jugez pas un ***livre à son couverture, ce ne sait pas ce que faisait ces deux Navy Seals, ni si l’homme au tatouage était bien votre ami ! Je n’ai vu que son cagoulé visage, par Jupiter et toute ses sortent de choses!"




*Les doigts dans le nez
**Rouler quelqu’un dans la farine
*** L’habit ne fait pas le moine

Le jeune homme semble perturbé, perdu. Il tend son verre que le Caporal remplit avec le produit qu'il ramener d'Atlantis et qu'il a distillé dans la cité due la galaxie de Pégase. Il lui demande le nom de son supérieur? Cela étonne le Caporal. Notre homme explique que donner le nom de son Capitaine ne sert à rien. qu'il ne dira jamais, même sous la torture, que c'est le Capitaine de Vaisseau Julius Hamilton Speers du HMS Turbulent qui était son supérieur. Il recevait ses ordres de l’Amirautés en enveloppe qu’il ouvrait une fois en plongée, explique notre homme, et ils sont très peux explicite sur les opérations spéciaux! Quand à l’arrivée des Navys Seals, cela se faisait généralement en mer. Et personne ne savait ce qui ils sont, d'ou ils viennent et ni de quelle nationalité On savait qu’ils arrivaient à tel heure, tel jour et en tel endroit, et ils partaient de la même manière. Leurs nombres et noms n’apparaissent pas sur le cahier de bord. Et rare étaient nos rencontre ces hommes, dans les coursives du Sous Marin. La paranoïa allait jusqu'à jeter en pleine mer toute la nourriture restant quand on revenant au port, de façon à ce que d’éventuelles espions ne devinent pas le nombre de personne a put être dans le navire, avec ce qui reste! On ne peut pas vous aider je pense. Il reste la solution de voir si par hasard il n’y aurait pas un événement qui se passerait durant cette période, dans cette région du monde et cet événement revendiqué par personne. Et encore il y avait certainement plusieurs équipes.

" - Je demande votre pardon, charment vieux garçon, mais je ne vois pas comment vous, aider et toutes ces sortent de chose. Et puis le *capuchon ne fait pas le moine, je ne vous cuisine pas de tarte dans le ciel, ce n’est peut être pas votre ami, par Jupiter !"

*L’habit ne fait pas le moine.
** Château en Espagne.

Le jeune homme partie, presque comme il est venu en ayant sifflé une part significatif de son flash, mais ce n'est pas grave. Mortimer est d'une nature prudente, et notre homme retranscrit sur une feuille tout ce qu'il a put lui dire et ce qu'il a entendu, dans leur conversation tant que cela reste frais et sur.

Il ne ferra pas de recherche officielle ! Un faut pas de sa part peut être catastrophique pour le jeune homme, mais il pourrait savoir si un certain Ted Morgan est inscrit quelques pars dans U.S. ARMY, cela est même relativement facile en passant par le service de l'intendance.... Et si cet homme à changé de nom, cela ne sera qu'un peut plus compliqué. Il n'y a pas tant que cela d'hommes dans les Navy Seal! Et en connaissant son poids, sa taille, la mesure de son pied et la couleur de ses yeux, on élimine une très grande partie du contingent de cette unité d’élite !
Bien sur cela sera différent si ce n’est pas le prénommé Ted !qu'il a vu un jour sortir du Sous Marin d'Ataquue de la Royal Navy, le HMS Turbent......

Déjà il ne faut à Mortimer, qu'en se servant de l'intranet du JPS, qu'un quart d'heure pour savoir le nom et le curriculum vitae de Noa Pakeha.........

Prit de scrupule, Mortimer après avoir lut le document pense qu’il n’est pas n’a pas à faire ce type de recherche. L'Écossais allume sa pipe, et se sert de l’allumette pour brûler ses notes. Il n’a pas à s’immiscé dans la vie du jeune homme, et il y a la petite Emy Morgan! Il regarde dans le cendrier se consumer le papier ! Les volutes de fumée font comme un mirage, un mirage perse!