Ecouter les deux médecins discuter comme si elle n'était pas là n'avait rien d'agréable pour Aeryn mais elle avait bien d'autres sujets de préoccupations pour le moment. Heureusement que Thomas était là et ne comptait aller nulle part. De toute façon, pour ce faire, il aurait dû se couper le poignet, ou celui de la jeune femme. Elle écouta néanmoins le moment où les docteurs s'adressèrent à elle. Inspirer en rythme avec les contractions, bloquer, pousser, expirer à fond. Cela n'avait pas l'air d'être trop compliqué, enfin, si on excluait la troisième action, évidemment. Mais plus vite ce serait et mieux cela valait.
Les travaux pratiques arrivèrent vite et Aeryn tenta d'adopter un rythme correct en limitant le niveau sonore. Qui avait dit que l'accouchement était un moment merveilleux ? A ce stade là, l'irlandaise n'avait plus qu'une seule idée en tête. Finir. Vite ! Elle était totalement épuisée et avait l'impression que tout cela ne finirait jamais. Mais, plus que tout, les encouragements de Thomas lui étaient de plus en plus insupportables et elle se retenait de l'envoyer paître, tâchant de se remémorer qu'il ne faisait que tenter de l'aider. Mais elle ne se privait pas pour lui broyer la main. Une faible participation à ce qu'elle vivait elle même.
La nature était définitivement injuste. Pourquoi avait-il fallu que cette tâche reviennent aux femmes ? A croire que les hommes étaient trop douillets pour ce genre d'épreuve. Le pire étant de ne pas savoir si elle était proche de la fin ou non. Allait-elle devoir endurer tout ça encore longtemps ? Elle ne tiendrait pas, c'était presque sûr. Déjà, elle se sentait à bout de force. Après un énième cycle, elle marmonna, presque pour elle même.
"J'en peux plus, ..."
Et dire que sa mère avait vécu ça à sept reprise. Aeryn voyait sa mère bien différemment maintenant. Assurément, elle était folle.
Les travaux pratiques arrivèrent vite et Aeryn tenta d'adopter un rythme correct en limitant le niveau sonore. Qui avait dit que l'accouchement était un moment merveilleux ? A ce stade là, l'irlandaise n'avait plus qu'une seule idée en tête. Finir. Vite ! Elle était totalement épuisée et avait l'impression que tout cela ne finirait jamais. Mais, plus que tout, les encouragements de Thomas lui étaient de plus en plus insupportables et elle se retenait de l'envoyer paître, tâchant de se remémorer qu'il ne faisait que tenter de l'aider. Mais elle ne se privait pas pour lui broyer la main. Une faible participation à ce qu'elle vivait elle même.
La nature était définitivement injuste. Pourquoi avait-il fallu que cette tâche reviennent aux femmes ? A croire que les hommes étaient trop douillets pour ce genre d'épreuve. Le pire étant de ne pas savoir si elle était proche de la fin ou non. Allait-elle devoir endurer tout ça encore longtemps ? Elle ne tiendrait pas, c'était presque sûr. Déjà, elle se sentait à bout de force. Après un énième cycle, elle marmonna, presque pour elle même.
"J'en peux plus, ..."
Et dire que sa mère avait vécu ça à sept reprise. Aeryn voyait sa mère bien différemment maintenant. Assurément, elle était folle.