« C'est ici que fut créé le premier Jaffa. Le sais-tu Sil'An ?
– Oui maître, on me l'a apprit.
– Qui créa notre espèce ?
– Le Tout Puissant Rha les fît naître pour servir sa volonté.
– Et qui a coupé la tête du serpent ?
– Les humains, maître.
– Les humains. Sais-tu pourquoi nous ressemblons tant aux humains ?
– Je ne me suis jamais posé la question.
– Parce que c'est ici que la première femme accoucha d'un Jaffa. Le premier d'une race porteuse des dieux et légion dévouée. Nous sommes vouées à l’idolâtrie du serpent. Nous sommes le peuple du joug : celui qui nous faisait plier le genoux devant eux, celui que nous maintenions sur le dos des humains. Que reste-t-il donc de nous qui avons choisi une vie libre ? Quel est notre but ? »
Sil'An ne dit rien. Les questions de son maître avaient quelque peu troublé sa méditation. Le lac n'était pourtant pas plus silencieux que les autres nuits et la voix du maître moins douce et assurée que lors de chacune de leur discussion. Rak'Nel poursuivit :
« Nous sommes la race des rebelles, la race des assoiffés de liberté, insatiable du sang des faux-dieux. Nous sommes ceux qui ne plierons plus genoux mais qui prendrons le risque de porter tête haute. Penses-tu que nous sommes libre ? Longtemps pourtant j'ai cru être libre au côté d'Apophis. Je le servait avec tout mon cœur. Ma fureur s’abattait sur ses ennemis et j'aimais le dieu en mon ventre qui me donnait sa force. Sans les serpents, les Jaffas sont affaiblis. Sont-ils moins libres ?
– Je crois que le peuple jaffa est toujours asservi car tout ce qui est vivant est le jouet de la volonté, répondit l'enfant. Rak'Nel sourit.
– Tu reprendras ton Kel'no'rim demain. Pour l'heure je voudrais que tu m'accompagne.
– Je veux te montrer les premiers hommes. Ils viennent de la Tau'ri, lieu de légende d'où viennent les premiers humains de notre galaxie.
Sommes-nous humains, maître? lança Sil'An alors que la lumière commençait à donner sur les vieux temples. La journée s'annonçait très chaude. En cette période de l'année, aucune créature vivante ne parcourait plus les vastes étendues du désert. Toutes se réfugiaient dans les grottes et cavités qu'elles trouvaient ou construisaient à dessein. En cette heure les jaffas regagnaient l'intérieur de leurs demeures troglodytes. L'Arme des Anciens était gardée jour et nuit au centre de l'Ancienne Cité, seule et unique foyer de population sur Dakara.
– Pour savoir si l'eau d'un bol est chaude ou froide, il faut y mettre le doigt... Il ne sert à rien de discute », répondit Rak. Et les deux rejoignaient des groupes de gens de plus en plus importants qui rentraient de leur nuit passée à l'extérieur.
Ils arrivèrent dans une immense salle du temple de Dakara en compagnie d'une foule de haut-dignitaire du peuple libre : Sénateurs élus des factions, sages et chefs de guerre. Tous discutaient en attendant l'arrivée des Tau'ri qui devait se produire dans la journée.
– Oui maître, on me l'a apprit.
– Qui créa notre espèce ?
– Le Tout Puissant Rha les fît naître pour servir sa volonté.
– Et qui a coupé la tête du serpent ?
– Les humains, maître.
– Les humains. Sais-tu pourquoi nous ressemblons tant aux humains ?
– Je ne me suis jamais posé la question.
– Parce que c'est ici que la première femme accoucha d'un Jaffa. Le premier d'une race porteuse des dieux et légion dévouée. Nous sommes vouées à l’idolâtrie du serpent. Nous sommes le peuple du joug : celui qui nous faisait plier le genoux devant eux, celui que nous maintenions sur le dos des humains. Que reste-t-il donc de nous qui avons choisi une vie libre ? Quel est notre but ? »
Sil'An ne dit rien. Les questions de son maître avaient quelque peu troublé sa méditation. Le lac n'était pourtant pas plus silencieux que les autres nuits et la voix du maître moins douce et assurée que lors de chacune de leur discussion. Rak'Nel poursuivit :
« Nous sommes la race des rebelles, la race des assoiffés de liberté, insatiable du sang des faux-dieux. Nous sommes ceux qui ne plierons plus genoux mais qui prendrons le risque de porter tête haute. Penses-tu que nous sommes libre ? Longtemps pourtant j'ai cru être libre au côté d'Apophis. Je le servait avec tout mon cœur. Ma fureur s’abattait sur ses ennemis et j'aimais le dieu en mon ventre qui me donnait sa force. Sans les serpents, les Jaffas sont affaiblis. Sont-ils moins libres ?
– Je crois que le peuple jaffa est toujours asservi car tout ce qui est vivant est le jouet de la volonté, répondit l'enfant. Rak'Nel sourit.
– Tu reprendras ton Kel'no'rim demain. Pour l'heure je voudrais que tu m'accompagne.
– Je veux te montrer les premiers hommes. Ils viennent de la Tau'ri, lieu de légende d'où viennent les premiers humains de notre galaxie.
Sommes-nous humains, maître? lança Sil'An alors que la lumière commençait à donner sur les vieux temples. La journée s'annonçait très chaude. En cette période de l'année, aucune créature vivante ne parcourait plus les vastes étendues du désert. Toutes se réfugiaient dans les grottes et cavités qu'elles trouvaient ou construisaient à dessein. En cette heure les jaffas regagnaient l'intérieur de leurs demeures troglodytes. L'Arme des Anciens était gardée jour et nuit au centre de l'Ancienne Cité, seule et unique foyer de population sur Dakara.
– Pour savoir si l'eau d'un bol est chaude ou froide, il faut y mettre le doigt... Il ne sert à rien de discute », répondit Rak. Et les deux rejoignaient des groupes de gens de plus en plus importants qui rentraient de leur nuit passée à l'extérieur.
Ils arrivèrent dans une immense salle du temple de Dakara en compagnie d'une foule de haut-dignitaire du peuple libre : Sénateurs élus des factions, sages et chefs de guerre. Tous discutaient en attendant l'arrivée des Tau'ri qui devait se produire dans la journée.