Aeryn trouvait la station inhabituellement calme. Tout le monde semblait s'être couché tôt pour une raison inconnue mais elle n'allait certainement pas s'en plaindre. C'était l'occasion rêvée pour s'octroyer une soirée tranquille avec Thomas. L'archéologue devant encore être dans le laboratoire, elle prit la direction du second pont. Une fois n'étant pas coutume, elle prit l'ascenseur et avança d'un bon pas, une fois celui-ci arrivée à destination.
D'abord ils iraient manger au mess. Il était presque totalement opérationnel maintenant. Ou alors, ils prendraient simplement de quoi se restaurer et iraient sur la baie d'observation, ou dans leurs quartiers. C'était sans doute mieux pour être tranquille sans que personne ne vienne fourrer son nez où il ne fallait pas. Entre les militaires qui venaient faire leur rapports et les techniciens qui lui demandaient sans arrêt comment procéder à telle ou telle réparation, l'irlandaise était dérangée constamment. S'enfermer dans ses quartiers seraient plus reposant. La jeune femme eut un sourire mutin. Ou du moins plus agréable.
Elle tourna à droite pour prendre le chemin du laboratoire archéologique mais fut stoppée dans son élan par une étrange fumée dans celui de botanique. Y avait-il le feu là-dedans ? Dans ce cas-là pourquoi l'alarme ne s'était pas déclenchée ? Aeryn colla son nez à la vitre du labo vide et ne distingua aucune flamme. Elle ouvrit donc la porte et toussa plusieurs fois pour recracher la fumée avant d'atteindre le bouton activant la climatisation de la pièce. Elle ne savait pas ce qui avait provoqué autant de fumée mais il fallait la dissiper rapidement. Le système de renouvellement de l'air s'occuperait de filtrer tout ça pour rejeter le surplus dans l'espace.
Une fois cette affaire réglée, elle ressortit du laboratoire botanique et reprit son chemin vers celui de son mari. Encore une fois, elle fut interrompu par un infirmier maladroit qui sortit du laboratoire de médecine en se cognant contre le cadre de la porte dans un juron. Il stoppa sa course et se massa vigoureusement l'épaule sans s'apercevoir de la présence de la chef de base qui s'avança vers lui et le prit dans ses bras.
"C'est rien ! Ca va passer !"
Elle garda la même position un long moment, utilisant ses mains pour frotter le dos de l'homme dans un geste de réconfort avant de se reculer et de le fixer, ses mains sur les épaules du blessé.
"Ca va maintenant ?"
Elle n'était clairement pas dans son état normal mais l'infirmier souriant ne semblait pas trouver ça gênant.
D'abord ils iraient manger au mess. Il était presque totalement opérationnel maintenant. Ou alors, ils prendraient simplement de quoi se restaurer et iraient sur la baie d'observation, ou dans leurs quartiers. C'était sans doute mieux pour être tranquille sans que personne ne vienne fourrer son nez où il ne fallait pas. Entre les militaires qui venaient faire leur rapports et les techniciens qui lui demandaient sans arrêt comment procéder à telle ou telle réparation, l'irlandaise était dérangée constamment. S'enfermer dans ses quartiers seraient plus reposant. La jeune femme eut un sourire mutin. Ou du moins plus agréable.
Elle tourna à droite pour prendre le chemin du laboratoire archéologique mais fut stoppée dans son élan par une étrange fumée dans celui de botanique. Y avait-il le feu là-dedans ? Dans ce cas-là pourquoi l'alarme ne s'était pas déclenchée ? Aeryn colla son nez à la vitre du labo vide et ne distingua aucune flamme. Elle ouvrit donc la porte et toussa plusieurs fois pour recracher la fumée avant d'atteindre le bouton activant la climatisation de la pièce. Elle ne savait pas ce qui avait provoqué autant de fumée mais il fallait la dissiper rapidement. Le système de renouvellement de l'air s'occuperait de filtrer tout ça pour rejeter le surplus dans l'espace.
Une fois cette affaire réglée, elle ressortit du laboratoire botanique et reprit son chemin vers celui de son mari. Encore une fois, elle fut interrompu par un infirmier maladroit qui sortit du laboratoire de médecine en se cognant contre le cadre de la porte dans un juron. Il stoppa sa course et se massa vigoureusement l'épaule sans s'apercevoir de la présence de la chef de base qui s'avança vers lui et le prit dans ses bras.
"C'est rien ! Ca va passer !"
Elle garda la même position un long moment, utilisant ses mains pour frotter le dos de l'homme dans un geste de réconfort avant de se reculer et de le fixer, ses mains sur les épaules du blessé.
"Ca va maintenant ?"
Elle n'était clairement pas dans son état normal mais l'infirmier souriant ne semblait pas trouver ça gênant.