Les voyages dans le temps : un jeu d'enfant ?

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'Résolution (31-60)' :

Mon confrère me demanda si on pouvait compter sur moi. Ne sachant quoi répondre et me sentant un peu idiot je laissai passer quelques secondes, me demandant même à un moment si cette question ne comprenait pas par le plus pur des hasards un quelconque piège puis, affichant finalement physiquement ma perplexité en fronçant les sourcils, je lui demandai :
 
- Euh je suppose oui, mais pour quoi faire exactement ?
 
C'est alors que Jacob Smith nous demanda de recopier nos travaux et d'envoyer le tout à une certaines Aeryn dont je n'avais jamais entendu parler… a moins que cela soit l'une des personnes présentes lors de notre interrogatoire ? Il y avait décidément trop de noms et de prénoms dont il fallait se souvenir en un temps limité, et je n'avais jamais été très bon pour cela (sauf quand il s'agissait curieusement d'archéologie et d'histoire. A croire que j'avais plus de facilité à retenir le nom des morts que des vivants…). Je passai alors mes notes à mon camarade archéologue et le laissais recopier sur traitement de texte mon inimitable écriture.
 
- Voilà pour vous camarade. Si vous n'arrivez pas à me relire… ce qui vous arrivera forcément, n'hésitez pas à me demander.
 
Non que je n'eusse pas voulu le faire moi-même mais il semblait que mon incompatibilité avec leurs machines du futur soit totale. Il m'aurait fallu plusieurs heures ne serait-ce que pour apprendre à m'en servir. N'ayant pas le temps à perdre concernant de simples soucis techniques (et ne souhaitant pas par la même occasion rééditer ma maladresses de tantôt), je décidai donc de déléguer auprès de mon confrère qui ne sembla pas ravis de cette aimable attention à son égard.
 
Je m'occupai par la même occasion, ayant eu pitié de mon confrère,  en lisant à voix haute nos travaux respectifs pendant que Thomas Sincet les recopiait. C'est alors que toutes les machines de la salle s'éteignirent. Je piquai un fard et levai sur le champ les mains en l'air.
 
- Cette fois-ci promis ce n'est pas moi !
 
C'est à ce moment-là que la porte de la salle explosa et que des êtres vivants non identifiés entrèrent dans la salle.
 
- C'est quoi ces machins ?
 
Etant complètement désarmé je pris mes jambes à mon cou, et me protégeant la tête de mes avant-bras je courus donc m'abriter des tirs ennemis mais aussi de probables dommages collatéraux au vu de la maladresse sans nom de notre collègue Jacob Smith. Pourquoi tout devait donc toujours dégénérer de la sorte ?

Suite à ses trois tirs, Jacob comprit qu’il était un danger public avec une arme dans la main. Non seulement il n’avait jamais touché un Gnitar mais en plus il abîmé plusieurs appareils des laboratoires de haute sécurité en visant totalement à côté de ses cibles. Il aurait très bien pu toucher ses collègues et c’est notamment pour cette raison qu’il n’utilisait que des zats, armes qui ne risquaient pas de tuer ses propres camarades.

Cependant, il décida de ne plus tirer afin de ne pas faire plus de dégât mais ne savait du coup pas quoi faire en face de ces monstruosités venues d’une autre planète et qui étaient malheureusement à l’intérieur de la station depuis maintenant bien trop longtemps.

Par chance Thomas était beaucoup plus habile que lui au maniement des armes et empoigna un P90, tuant presque instantanément les deux ennemis.

« Merci Thomas. Heureusement que tu sais mieux utiliser ce machin que moi ! »

Le moment n’était cependant pas aux réjouissances. Il fallait encore empêcher une autodestruction, trouver les autres gnitars, détruire un vaisseau ennemi de l’intérieur et réparer un peu les dégâts qui avait été fait et continueraient certainement aussi à être fait. Ah, et aussi renvoyer des hommes du passé dans le temps, ce qui, aux yeux de Jacob, semblait être la mission la plus facile de toutes celles qu’il avait énuméré dans son esprit.

Puis, alors qu’il ne s’y attendait pas du tout, Thomas lui demanda ce qu’ils devaient faire. Il était vrai qu’ils avaient maintenant finit leur mission initiale, c'est-à-dire trouver ce qui se cachait dans le cristal et comment renvoyer les nouveaux venus à leur époque.

« Ben, il y a plusieurs choses à faire. Je pense que les militaires sont en train de se charger des gnitars qui sont encore sur la base et que nous même ne puissions pas faire grand-chose de plus qu’eux dans ce domaine….malgré tes capacités et un P90 sans munitions. Au vu de la pagaille ambiante, je pense qu’il faut avant tout s’organiser et donc commencer à créer l’équipe qui partira sur le vaisseau ennemi. Tant qu’Aeryn ne m’a pas répondu, j’en conclu qu’elle n’y travaille pas et donc que nous pouvons et même devons nous en occuper afin d’emmener un peu d’organisation dans cette base. Deuxièmement, il faudra penser à défaire l’autodestruction en espérant que ce sera possible et donc pour cela avoir auprès de nous un bon informaticien en cas de problème. Je pense donc que, comme tu l’as dit, nous allons aller à l’infirmerie pour voir à la fois si quelqu’un est apte pour l’une des missions que je viens de citer et pour informer les voyageurs temporels qu’ils pourront rentrer chez eux. »

Suite à ce long discours, Jacob passa par l’ouverture qu’avaient fait les gnitars pour rentrer et se dirigea vers l’infirmerie guettant le moindre bruit suspect.