Sur ordre du chef du vaisseau des soldats c'étaient amassé autour des anneaux de téléportation. Braquant leurs armes vers la zone de téléportation la tension dans les rangs était palpable. Nul de savait ce qui allait apparaître mais nombreux étaient ceux qui pensait à un piège. Leurs ordres étaient simple faire feu au moindre signe d'hostilité et mener les réfugiés au plus vite vers les cellules qui par chance étaient à coté de la zone des anneaux. L'accord de téléportation venait d'être donné et le doigt sur la gâchette les soldats attendaient concentré et prêt à faire feu.
Kouznetski se matérialisa dans la salle des anneaux du BC305 Achilles et aussitôt ses poumons s'emplirent de l'air frai qui emplissait la salle, le russe vécu cela comme une libération en sentant ce poids oppressant sa cage thoracique disparaître. Ne perdant pas ses vieux réflexes Stukof analysa d'un regard la situation. Face à lui se tenaient une dizaine d'hommes disposes en fer à cheval. Portant sur leur uniforme noir les tenues tactique du SDT, et étant arme de P90 et d'USAS12 ces hommes semblaient près à en découdre à courte porte, Kouznetski remarqua la le dispositif qu'il avait élaboré alors qu'il n’était qu'un des officiers à bord du BC303 Odyssée, alors que celui ci représentait l'unique enclave libre après la chute de la Terre devant les armées oris et l’évacuation de la cite d'Atlantis.
Dit Stukof d'une voie calme et forte pour s'identifier et ainsi rassure ce peloton qui semblait trop anxieux pour l'ancien officier russe.
«Je suis seul les autres membres de l’équipage sont morts, malfonctionnement du système de survie du vaisseaux»
Poursuivit 'il en écartant doucement ses mains de son corps afin de montrer qu'il n’était pas menaçant.
«La situation est sous contrôle vous pouvez baisser vos armes messieurs.»
Continua t'il de son ton calme mais autoritaire tout en pensant que ces hommes ne devaient pas être des vétérans du programme vu leur comportement, de la bleusaille sans doute.
Les hommes armés ne baissèrent pas leurs armes. Le plus gradé d'entre eux, un première classe s'adressa à l'homme qui venait d’apparaître par les anneaux. Celui ci avait attendu que leur invité reprenne son souffle pour prendre la parole mais le nouvel arrivant avait pris les devants. Le première classe avait des ordres et il comptait bien les faire appliquer. Après tout, ceci pouvait tout aussi bien être un piége.
"Veuillez nous suivre Monsieur !"
Dit il sur un ton sec et une rigueur tout militaire. Le première classe savait qu'il n'aurait pas à marcher longtemps avant de trouver la cellule où devait être enfermé le nouvel arrivant.
Un simple soldat sorti du rang et interpella le russe. Le première classe voulait que Kouznetski le suive mais celui ci s'agaça un peu du ton employé quand on lui parlait.
«Veuillez nous suivre 'sil vous plaît monsieur.»
Repris l'ancien officier en accentuant sur le «s'il vous plaît.» tout en marchant d'un pas lent dans la direction du soldat. L’instinct du russe se réveilla, titillé par des petits détails, pourquoi ces hommes étaient à cran même après son identification, pourquoi étaient 'ils sous le commandement d'un homme du rang et où l’amenaient t'il?»
«Sachez que même si la question est rhétorique lorsque vous vous adressez à un officier la courtoisie est de mise.»
Précisa Kouznetski d'un ton calme et pédagogue en continuant à marcher.
«Puis je savoir où vous me conduisez vous soldat?»
Demanda t'il en arrivant à hauteur du militaire tout en gardant ses sens en alerte tout ça ne lui disait rien qui vaille et ce ne venait pas des dix armes braquées sur lui...
Pendant ce temps le martellement continuait dans sa tête lui donnant l'impression d'etre un lendemain d'une nuit trop courte, et de veilles douleurs dans ses cotes semblées elles aussi se réveiller , charmante journée en perspective pensa Kouznetski.
Le militaire ne releva pas le ton hautain et supérieur de l'homme qu'il était chargé d’emmener en cellule. A la remarque du nouvel arrivant, le militaire regarda les vêtements de l'individu. Il ne dit rien mais n'en pensa pas moins, à qui voulait il faire croire qu'il était militaire. Le nom qu'il avait prononcé était connu de tous, il s'agissait d'un traître qui avait rejoint les lignes ennemis il y a déjà longtemps maintenant. Le première classe prit son temps pour répondre de sorte qu'il eut à répondre une fois devant la cellule, il ouvrit la porte et répondit alors.
"Pour votre sécurité et la notre, j'ai pour ordre de vous conduire en cellule. Le second de l'Achille ne tardera pas à venir vous voir. Vous pourrez alors lui poser toutes les questions qu'il vous plaira."
Les hommes qui étaient avec le première classe venaient de se mettre à nouveau en formation de façon à ne laisser aucune échappatoire à l'ancien militaire du SGC.
Kouzetski suivit docilement son "escorte" jusqu'aux cellules en prenant bien soin de retenir le trajet qu'ils parcouraient mais aussi tout les petits détails, cameras de sécurité, dispositif d'alarme , numéro de pont de coursive. Il en conclua que ce bâtiment n'appartenait pas à la classe BC304 ni à la classe BC303 que le russe connaissait parfaitement.
"Je suis donc en détention."
Conclua Stukof feignant d'etre surpris.
"Je pense qu'une visite de votre pacha serait plus adecuate"
Souleva Kouznetski alors que le reste du peloton se positionnait afin de lui bloquer la voie.
"Bien bien bien"
Dit Kouznetski s'approchant du chef de groupe, puis soudain il se prit son visage dans les mains et le crispa dans un sentiment de douleur. Réouvrant les yeux il déclara au militaire.
"Mais je vous conseillerai de m'amener à l'infirmerie, j'ai besoin d'un examen pour mon crane..."
Le russe regarda le soldat en baissant les yeux comme quelqu'un qui souffre.
"... et c'est le règlement article 1 alinéa 3 code de conduite à tenir en cas de contact avec un individu extra plantaire, question de sécurité"
Rétorqua t'il en restant sur le seuil de sa cellule.
Le première classe poussa l'homme à l'accent russe dans la cellule et referma la porte de la cellule sans autre procès. Il se détourna de l'individu qui le répugnait. Sa mission était faite il n'avait plus rien à faire ici, le rapport serait vite rédiger et envoyer à son supérieur. Tout était maintenant entre les mains du second du vaisseau et ça n'était pas pour déplaire au soldat qui s'éloignait des cellules non sans avoir laissé deux gardes à la porte de celle qui retenait le nouvel arrivant.
Kouznetski se laissa pousser dans la cellule après avoir vu sa requete de soin refuse sans autre forme de procès et en violant la convention de Genève. Le russe passa rapidement sa main sur son crane pour y la maculer de sang puis agrippa au travers des barreaux la main du militaire juste après qu'il eu referme la porte.
"J'ai vraiment besoin de soins."
Lui dit 'il en exagérant son accent et en prenant un ton désespéré. Puis le russe inclina sa tête pour attirer le regard du soldat sur sa main.
"Ainsi que vous maintenant vous avez ete en contact avec le fluide corporel d'un prisonnier et posiblement contamine par un agent extérieur à la base, vous devez donc être place en quarantaine"
Dit 'il rapidement avant de reculer rapidement pour éviter la réaction qu'il supposait violente du première classe que Stukof s'appliquait à pousser à bout afin de récolter des informations sur l'équipage, formation expérience ... dans le but de d'organiser sa captivitée. Dans ce but Kouznetski analysa rapidement le contenue de sa cellule et chercha les différentes caméras et ou micros.
Xavier arriva juste à temps pour regarder le prisonnier agripper la main d'un garde. Il aurait pu intervenir, mais il avait préférer attendre et observer. L'observation pouvait lui permettre de savoir bien des choses et d'obtenir beaucoup de renseignement. Il laissa échapper un petit sourire en coin car il voyait bien que l'individu cherchait à provoquer le soldat. C'était une stratégie qui fonctionnait bien habituellement, sauf qu'il fallait s'attendre à recevoir bien des coups ensuite. Xavier s'approcha et fit un signe au soldat et lui dit.
''Allez à l'infirmerie. Je veut les résultats de l'analyse du sang le plus rapidement que possible.''
Il regarda alors le prisonnier attentivement pour bien l’observer. Cela s’annonçait difficile. Après tout, il était blessé et tout le monde sait qu'un animal blessé est toujours plus dangereux que dans son état normal. Il parla alors de sa voix habituelle pour se présenter.
''Je suis le second Xavier Dallas de l'Achilles. Un médecin va venir vous examiner dans peu de temps.''
Il patienta quelques seconde avant de rajouter.
''Vous savez, les présentations, c'est comme une danse. Il faut être deux pour que cela se fait quoique, il y a des danses qui se font seul, mais cela n'est plus trop de notre age. Donc en attendant que le médecin arrive, quel est votre histoire ?''
Pour le moment, Xavier se doutait que le prisonnier chercherais sans doute a le berner. Cela était une évidence. Par contre, il devait savoir si tout cela représentait un danger pour le vaisseau et son équipage.
Kouznetski avait repéré la camera et s’apprêter à agir dans un angle mort quand il fut interpeléparun militaire se présentant à lui comme le second. Le russe déjà en chemin devant son lit pour prier fit volte face et se dirigea vers les barreaux de sa cellule. Choisissant son meilleur accent russe il répondit au soldat Dallas.
"Par amour Dieu enfin un officier."
S'exclama t'il avant de poursuivre.
"Je suis le général Kouznetski commandant second SGC, j'ai été victime plusieurs irrégularités de la part peloton j'espère que vous prendrez toute mesures qui imposent à la situation."
Poursuivit Stukof en essayant de vendre sa couverture de bureaucrate.
"Je suis dispose a ne pas prendre mesures disciplinaire contre peloton. J’étais en visite protocole pour SGC à bord de hatak quand avons subis avaries, puis vous arrivez et moi embarquer. Maintenant moi en prison ici."
Résuma Kouznetski en conservant son accent russe et en abaissant son niveau d'anglais.
"Pas la peine médecin venir moi pouvoir marcher infirmerie. Maintenant moi devoir prier."
Puis le russe tourna les talons et s'agenouilla devant son lit avant de commencer à réciter "un notre père" en russe.
HRP: Les fautes de syntaxes sont voulues pour imager une mauvaise maitrise de la langue merci de ne pas le sanctionner.
Charlie ne s'était pas préoccupé des messages radio jusqu'à ce qu'il entende son nom. Il devait y avoir un problème sur le vaisseau pour passer autant de messages urgents en si peu de temps. Mais ce n'était pas son affaire. Il y avait des gens pour gérer ce genre de contre-temps, lui se concentrait sur son domaine d'expertise.
Le dernier appel lui fit tout de même lever la tête de ses analyses. On avait besoin d'un médecin en cellule de toute urgence. Il prit donc le nécessaire et se dirigea d'un bon pas dans les dédales des couloirs. Une fois devant les cellules, il suivit les gardes jusqu'à celle qui nécessité sa présence. Un homme y était assis, devant le lit, dans une posture de prière.
"Quelle est la situation ?"
Avant de faire quoi que ce soit, il voulait savoir où orienter son examen. Bien que le sang sur la main du prisonnier lui en donnait une bonne indication...
"Je vais avoir besoin qu'il s'approche et passe un bras par les barreaux."
Hawkins ne comptait pas se retrouver dans une cellule avec un prisonnier sans même savoir ce qu'il avait fait pour s'y trouver. Il ne s'y résoudrait que si cela devenait vraiment nécessaire. Ce qu'il pouvait faire de l'extérieur, il le ferait ainsi.
En attendant que les soldats s'arrangent pour accéder à sa requête qu'il voyait d'ailleurs plus comme un ordre, il sortit le nécessaire pour prendre la tension du prisonnier et lui faire une prise de sang. Il utilisa également l'homme qui était présent devant la cellule et s'en servit de porteur, lui refilant sans sommation des flacons de désinfectant dans les mains et des sachets fermés de compresse.
Charlie enfilait ses gants en regardant fixement les gardes.
Si Xavier savait une chose concernant les Russes, c'était que leurs officiers étaient loin d'être stupide. C'est pour cela qu'il resta calme, mais intérieurement, les soupçons contre le Russe venait d’augmenter considérablement. Il se devait de se méfier encore plus, car il soupçonnait que leur ami semblait préparer un vrai coup de vache. Il répondit tout en conservant les apparences.
''En effet, je prendrais les mesures qui se doit. L'infirmerie est bondé et les cellules servent à assurer que les blessés soit bien traité. Comme vous êtes un hôte de marque, nous ne voudrions pas qu'il vous arrivent malheur. Considérer les soldats présents comme affecté a votre protection.''
Il n'était pas dupe, loin de la. Il venait de raconter n'importe quoi. Un petit scénario pour indiquer une certaine latitude a ce que le prisonnier puisse agir dans un encadrement contrôlé. Du moins, autant que possible. Pour le reste, il faudrait qu'il contacte Joshua pour la suite des opérations. Il eut soudain les mains pleines de truc médicale et il regarda le médecin qui venais de se présenter. Il espérait que le médecin soit brillant et qu'il comprenait vite. Il répondit alors.
''Le patient que vous voyez à été blessé dans un Hatak. Vous savez la civilisation qui a construit des pyramides qui volent.''
Il espérait que le médecin avait compris le message car Xavier craignait que le Russe soit possédé par un goa'uld. Xavier se tourna vers le Russe avant de demander.
''Je voulais savoir une chose, le commandant en chef du SGC, il compte parmi les victimes ?''
Xavier fit un signe discret a un soldat pour qu'il appelle des renforts. Il faut dire qu'avec les mains pleines de fournitures médicale, il ne pouvait pas vraiment se défendre, il toucha son oreillette pour lancer un message radio et il éternua tout en mettant tant bien que mal son coude gauche devant sa bouche pour parler doucement.
''J, Guerre froide, Ulysse.''
Il espérait que Joshua comprenait rapidement que Xavier voulait lui dire. C'était tout simplement pour lui dire que Xavier ne faisait aucunement confiance au prisonnier qui semblait avoir ses propres plans et qu'il craignait que Stukof soit là comme le cheval de Troie. Il devait maintenant attendre la réponse. Il enleva son coude pour tenir les objets en disant
Stukof continua sa prière catholique , tandis que Xavier lui explique ce qui officiellement avait motive sa détention. Le russe resta à genoux et fit juste pivoter son buste pour regarder le second de l'Achille.
"Si cabines VIP occupées moi d'accord prendre cabine capitaine ou si pas d'accord celle second"
Répondit il pas dupe un seul instant de la raison évoqué par Dallas avant de reprendre comme si de rien n'était sa prière toujours dans sa langue natale. Puis un autre homme arriva si le russe en croyait ses oreilles aux aguets, il l'entendit échanger à son sujet avec le soldat Dallas, visiblement un médecin qui voulait que Kouznetski s'approcha des barreaux. Comme personne ne lui demanda il ne bougea pas d'un pouce se contentant de répondre au militaire sans se retourner.
"Comme moi expliquer moi etre mission diplomate moi etre seul bord"
Répondit il sans pouvoir affirmer ce qu'il disait si il n'avait croise aucun cadavre portant l'uniforme du Stargate Command il ne pouvait affirmer etre seul à bord. Dans un même temps sa tête continuait de le faire souffrir lui arrachant presque une grimasse. Soudain il fit volte face et ses yeux d'un bleu de porcelaine fixèrent ceux de Charlie comme pour y sonder les tréfonds de son ame.
Sentant toujours contre son ventre la masse froide des neuf cent soixante quatre grammes d'acier inoxydable d'un sig saueur P226 l'une des préoccupations du russe etait de conserver outre son arme de point son couteau ainsi que l'autre objet qu'il sentait à sa ceinture. L'autre était de savoir pourquoi il était vétu d'un pantalon noir bouffant et d'une sorte de tunique à col tunisien noir également à la place de son inusable uniforme "super BDU" noir ou vert qu'il portait maintenant depuis des années.
Xavier n'avais aucun probléme pour laisser sa cabine dans des cas raisonnables, mais on ne pouvais pas dire que la situation etait normal. Sans compter que plus le Russe parlais, plus Xavier devenais mefiant. Il n'avais qu'une envie, de laisser le prisonnier sous haute surveillance pour quelques heures. Le temps de faire des recherches sur l'identité du prisonnier et sur la fameuse mission diplomatique donc Xavier doutait qu'elle sois vrai. Il regarda le médecin et le prisonnier avant de laisser echapper un petit soupir. Il demanda donc au Russe.
''Veuillez vous approchez de la porte pour permettre au Docteur d'examiner votre blessure.''
Xavier n'avait qu'une envie de s'éloigner pour se mettre dans un coin pour ne pas etre vu du prisonnier. Il s'éloigna tranquillement pour se diriger vers un coin. Il aurait aime qu'il soit sombre, mais pour le moment, ce coin ferais l'affaire. Il toucha son oreillette avant de parler doucement.
''Joshua, c'est Xavier, est ce que tu pourrais demander a un des hommes sur la passerelle de faire une recherche sur un général Kouznetski ? Son nom me rappelle quelque chose, mais je ne sais plus ou je l'ai lu. Ce qui est sur, c'est que le type est rusé et dangeureux. Il connais le SGCdonc il est surement lu des dossiers ou pire.''
Xavier n'attendit pas la réponse de son supérieur. Il retourna vers la cellule avant de prendre un air desolé. Il parla donc tranquillement et sur un ton qui indiquait qu'il semblait désolé.
"Je suis désolé. Tout les cabines sont prises. Nous sommes en train de faire le nécessaire mais cela risque de prendre plusieurs heures avant que cela soit fait.''
*C'est vraiment un jeu de con. Espérons que je ne sois pas le con du diner.*
Le premier lui offrit un topo plus que succinct de ce qui s'était passé. Tout ce que Charlie savait était que le patient avait été blessé dans un vaisseau goa'uld. Soit. Et alors. Ca il s'en fichait comme de sa première chemise.
"Quelle type de blessure ? Comment a-t-il été blessé ? Par quoi ? Quand ? C'est à ça qu'il faut répondre ! "
Il n'avait pas haussé la voix mais avait parlé avec autorité et empressement. Tous ces idiots qui ne savaient rien et s'enthousiasme à dire des inepties sans la moindre valeur l'exaspérait au plus haut point.
Et voilà que le patient se mettait à parler comme un robot épileptique. En imaginant bien sûr qu'un robot puisse parler et puisse être épileptique. Non, à bien y réfléchir, cette comparaison était nulle et non avenue. Voilà qu'il se mettait à penser comme tous ces chimpanzés habillés maintenant ! Rien n'allait plus.
Ajoutez à cela le fait qu'il reste obstinément au fond de la cellule et que Charlie se retrouver obligé d'attendre au milieu du couloir comme un abruti qui n'avait rien de mieux à faire. Alors qu'il allait reprendre la parole, le vieil homme ordonna au prisonnier de s'approcher pour qu'il puisse être examiné par le médecin. Charlie utilisa donc une grande quantité d'énergie pour patienter un peu plus.
Lentement le russe se dressa sur son genou gauche puis sur le droit, pivotant toujours sur le meme rythme il fit volte face à ses deux interlocuteurs. Kouznetski fixa un nouveau le jeune médecin donnant toujours l'impression de vouloir sonder les tréfonds de l'ame de Charlie.
Kouznetski avait maintenant aquis la certitude que son statut était celui d'un prisonnier, prisonnier dangereux rectifia t'il mentalement que meme enfermé il avait le droit à une surveillance visuelle par un peloton de sécurité et qu'un médecin ne pouvait l’ausculter qu' à travers les barreaux de sa cellule. Au fond de lui l'ancien officier ne pouvait les blamer si ce n'était pas la première fois qu'il se retrouvait de ce cotv ci des barreaux il en était presque tout le temps de manière violente.
Le russe chassa de son esprit les images du Soudan, et se reconcentra sur le moment présent. Il avança lentement vers le médecin toujours en le fixant droit dans les yeux. L'officier en second , Dallas se souvient'il avait disparu du champs de vision, retrait à observer enfin présuma Stukof, qui aurait sans doute agit de la sorte.
Après une courte marche Kouznetski arriva en face du docteur Hawkins et soudain contrastant avec sa lenteur dernière le russe leva les mains pour les monter à hauteur de la gorge de l'américain comme pour vouloir l'étrangler. Au dernier moment il attrapa deux barreaux encadrant le visage de Charlie et baissa prestement sa tete pour lui montrer le sommet de son crane.
"Regardez crane docteur"
Demanda t'il en guétant les dernières réactions de son "escorte".
Enfin le prisonnier consentait à se lever. Pas trop tôt. Mais Charlie n'avait toujours pas eu les informations qu'il avait demandé. Tant pis, il devrait se résoudre à faire sans. Le médecin soupira devant les condition de travail déplorables dans lesquelles il évoluait et se concentra sur son patient du moment. Il se leva lentement et se tourna en plantant son regard dans celui de Hawkins. Si il avait tenté de le déstabiliser, c'était raté, Charlie n'afficha qu'une certaine impatience sur son visage inexpressif et prit sur lui d'attendre que le russe soit enfin proche des barreaux.
Puis, soudain, l'homme leva rapidement les mains et Charlie ne put retenir un pas de recul. Mais finalement le prisonnier agrippa les bateaux et baissa la tête pour que Hawkins puisse examiner sa blessure. Celui-ci revint plus près de la cellule et utilisa une compresse imbibée de sérum physiologique pour débarbouiller la plaie et en voir les caractéristiques. Ce n'était rien de bien méchant et une simple désinfection suffirait amplement.
"C'est pour ça que vous m'avez dérangé ? Un simple infirmier aurait pu s'en occuper !"
Néanmoins, il pris le temps de désinfecter correctement la plaie mais y mettre un bandage serait difficile, à moins de raser une partie de la tête du patient.
"Je reviendrai surveiller que ça ne s'infecte pas. A moins que vous ne préfériez que je rase cette partie de votre tête ?"
Il n'était pas dans ses habitudes de donner le choix à ses patients. Dans un cas habituel, il aurait déjà demandé un rasoir électrique. Mais il avait perdu bien assez de temps dans cette histoire ridicule.
Xavier était toujours en réflexion quand il avait entendu la réponse de Joshua. Il faut dire qu'il devait s'assurer de prendre les bonnes décisions. Avec tout ce qu'il devait penser, cela faisait en sorte qu'il avait pris une décision et seul le temps pouvait dire si Xavier avait pris la bonne décision. Il s'approcha de la cellule en se tenant bien droit avant de dire à voix haute et sur un ton clair.
''Stukof Kouznetski, vous êtes en état d'arrestation sur l'ordre de l'armée américaine conjointement avec l'armée russe. Vous êtes accusé de haute trahison et un jugement du tribunal militaire sera rendu dès le retour de l'Achilles sur Terre. Vous avez le droit de garder le silence et tout ce que vous direz pourra et sera retenu contre vous devant le tribunal. Vous avez le droit à un avocat. Toute évasion de la cellule sera considérée comme un aveu et les hommes pourront vous abattre sans sommation.''
Xavier se tourna vers les gardes avant de dire.
''Assurez-vous que le prisonnier soit bien enfermé et venez ensuite avec moi. ''
Xavier avait l’habitude de laisser du leste pour ensuite tendre la corde. Bref, laissez les gens se pendre avec la corde. Il s’éloigna avant de dire aux soldats qui le suivaient.
''Vous restez ici. Surveillez la cellule de loin sans vous faire voir. C’est comme cela qu’on saura si l’ennemi est avec notre prisonnier ou non. Si le prisonnier sort, vous m’avertissez immédiatement et vous le suivez discrètement. S’il tente de s’enfuir du vaisseau, tirez. ''
Xavier n’avait plus qu’à se rendre à la passerelle.
Le russe se laissa soigner par Charlie et celui-ci lui proposa de lui raser la tete , affichant un sourire volontairement provocateur il répondit.
"Donnez moi un rasoir je m'en occuperai."
Soudain il se passa à bord de l'Achilles un événement imprévu, les machines stoppèrent enfin le déduisit Kouznetski qui ne ressentait plus la poussé faible mais présente des réacteurs du croiseur. C'est à ce moment que le soldat Dallas réapparut sans doute pressé par l'incident pensa Stukof, qui affichant un maintient impeccable dans la plus pure tradition militaire britannique déclama les chef d'accusation maintenu contre l'ancien général Kouznetski. Celui ci bouillit instantanément lorsqu'il entendit les mots "hautes trahisons" , bien qu'il ne sortit pas de son habituel réserve.
*Haute trahison, moi haute trahison!*
Pensa Stukof commençant à tourner en rond dans son étroite cellule son cerveau en ébullition.
*Foley , Foley ce fumier c'est lui ou un de ses complices qui doit etre responsable.*
Continua à penser le russe qui se sentit envahit d'un puissant sentiment, un sentiment qu'il n'avait pas resentit depuis des années celui d'une colère froide melée à une haine viscérale.
*J'aurais du terminer tout ça il y a bien longtemps j'aurais du lui mettre une balle dans la tete, en faire un exemple*
Se maudit Kouznetski en s'accusant d'etre faible d'avoir veillit qui brutalement s'asseillit sur le lit une place de la cellule.
*Si je reste en cellule je suis un homme mort *
Pensa t'il, connaissant les lois russes et américaines sur les peines de hautes trahisons.
*Si je tente de m'échapper , possiblement aussi, sauf qu'ils m'ont pris vivant et que je détiens des informations sur le programme trop importantes pour qu'ils s'en privent*
Continua le russe essayant de controler son bouillonnement intérieur tout en analysant les possibles faiblesses de la prison.
Ryan courut aussi vite qu'il le pouvait afin d'arriver aux cellules et d'assurer la sécurité du prisonnier. Ce serait un désastre si il s'évadait. Ryan garda sa tenue de combat rapproché. On ne savait jamais sur quoi on pouvait tomber et vu ce qu'avait fait ces Reetous aux moteurs Ryan ne voulait pas qu'il le fasse disjoncter. Il courut encore sur quelques centaines de mètre prenant avec lui les soldats qu'il croisait. Ordonnant aux autres d'aller chercher des armes. L'unité courait dans un pas rythmé et uniforme dans une mélodie de botte et d'acier. Enfin ils croisèrent Alix Halles et Xavier Dallas.
"Il faut une sécurité rapprochée ! Ils arrivent sur notre position, en formation rapprochée !"
Ryan lança un fusil anti reetou à Xavier puis un autre a Alix. Désormais le silence était total, les militaires ne communiquaient plus que par mouvement. Il mit ses lunettes thermique afin de prévoir l'arrivée des ennemis. Ryan avait le visage tendu cela se voyait. Il n'avait aucune idée de ce qui allait lui tomber dessus, si il s'en sortirait indemne ou mort. Mais c'était les risques du métier et il n'avait pas peur.
