Isolation

Albert avait tenté de prendre un échantillon de sang sans succès. Cela devait être mis sur le compte de la fatigue et du stress. Il se devait de se reprendre rapidement, mais avant qu’il n’eut le temps  de faire quoique ce soit, un halo de lumière l’entoura et avant qu’il n’eut le temps de réagir, il se trouva dans une autre pièce. Il faillit faire une grave erreur, mais par chance, il réussit a se maitriser. Il aurait bien voulu deux mots à la personne qu’ils les avaient téléportés car cela aurais pu mal tourner.
 
Albert se concentra sur son nouveau patient. Il ne se retourna pas pour répondre au soldat qui lui avait donné les ordres. Il répondit sur un ton professionnel.
 
‘’Je fais le plus rapidement que possible dans la situation actuel. Je ne vais pas lui couper un doigt juste parce que cela serait plus rapide.’’
 

Albert connaissait son travail. Lui mettre plus de pression n’était pas la solution car il faisait déjà le plus rapidement que possible. Il prépara de nouveau son aiguille pour remplir six fioles de sang. Il réussit a remplir les fioles dès la première fois. Par contre, il avais maintenant une hémorragie à gérer. Il se tourna vers le militaire et le scientifique. 


''Prenez les fioles et faites les analyses, maintenant.''

Dernière édition par Albert John le Lun 27 Oct 2014 - 21:47, édité 1 fois

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'Résolution (11-30)' :

Jacob reprit peu à peu conscience et, voyant des infirmiers tout autour de lui se demanda sur le coup ce qu’il faisait là.

Dans l’immédiat, son dernier souvenir était de faire un traducteur pour Kaliana.

Puis, soudain, tout lui revint en mémoire, les horreurs qu’il avait commises avec ses propres mains, des meurtres épouvantables qui le tâcheraient toute sa vie.

A l’instant même, il se laissa tomber par terre, agenouillé et pleura un flot continu de larmes salées, celle du remords.

Il ne pourrait certainement pas vivre avec un tel poids, un tel fardeau sur ses épaules. Il se lamenta.

« Mais qu’est-ce que j’ai fait ? Qu’est-ce que j’ai fait, je suis un monstre, une erreur de la nature, je ne mérite pas d’être sur le JPS et d’avoir des amis. »

Le physicien était au bout du rouleau, rien ne pourrait le consoler même s’il savait qu’il pourrait compter sur ces amis pour l’aider mais seulement, avait-il toujours des amis où était-il à présent seul face à des regrets qui ne disparaîtraient jamais malgré le temps.

Il avait assassiné ses propres collègues de sang froid sans aucune raison et par pure sauvagerie. Il devait des excuses à tout le monde sur cette base et il avait le moyen d’en faire.

Il ne pouvait pas attendre. Il prit alors sa radio et lança un appel général, encore en pleurs.

« Je souhaiterais m’ex…excuser envers tout ceux auxquels j’ai pu causer du tort. Je vous promets que moi-même ne pourrais jamais me pardonner ce que j’ai fait. Je comprendrais très b..b..bien que vous ne voudriez plus m’adresser la parole. Si c’est nécessaire, je partirais de cette base si quelqu’un veut qu’il en soit ainsi. »

Jacob ne pouvait pas s’empêcher de penser à tous ceux qui comptaient pour lui notamment à Aeryn, Thomas, Walter ou encore Eric et bien sûr à Sophie, sa défunte petite amie. Il les avait trahi en agissant comme il l’avait fait et l’on aurait beau dire que c’était à cause de la maladie, il n’était en aucun cas excusable.

Il sortit de l’infirmerie sans que personne ne dise rien pour l’en empêcher et se rendit vers ses quartiers pour continuer à pleurer seul et peut-être aussi préparer ses valises.