Laureen - ou plutôt Kevonan - avait le regard fixé sur la porte de la cellule en face de lui. Les bras entourés autours de ses genoux joints contre lui, il se demandait comment il en était arrivé là. Bon concrètement il avait bien compris qu'il était tombé sur l'une des rares personnes possédant un métabolisme capable de résister au Nishta. L'échec était amer mais ce ne serait pas le premier. Il l'acceptait en espérant déjà une future victoire lorsqu'il aurait trouvé le moyen de sortir de cette cage. Ce qui était moins facile à encaisser en revanche c'était la facilité avec laquelle ce Galaïr l'avait mis à terre.
*J'aurais du choisir un hôte plus robuste!* songea-t-il en soupirant.
Les coups avaient été violents, précis et largement suffisant pour lui faire perdre ses esprits. Il avait alors jugé préférable de faire l'inconscient et écouter ce que les nouveaux arrivants, à savoir des militaires, disaient en attendant le moment propice pour contre-attaquer. Mais aucune opportunité ne s'était présentée et le nombre de soldats avait suffit à étouffer ses velléités de fuite. Maintenant il était pris au piège et à la merci des Tau'ris...
*Il me reste heureusement une carte à jouer...*
Son hôte pouvait également devenir un otage si la situation l'exigeait. Ces pathétiques humains avaient tendance à tout faire pour sauver les leurs alors il y avait de bonnes chances qu'ils essaient également de venir en aide à cette pauvre Laureen Stanford. C'était un mince espoir, mais un espoir tout de même...
Il écarta une mèche de cheveux rebelles du visage de la jeune femme et releva la tête pour l'appuyer contre le mur en acier. Ce contact frais atténua un peu la douleur qu'il ressentait aussi sûrement que si c'était lui qui avait pris les coups. C'était déplaisant et relativement nouveau. Pendant toute son existence il n'avait guère eu le déplaisir de ressentir de la douleur. D'habitude, c'est lui qui l'infligeait!
Kevonan hésita un instant à questionner le soldat devant la porte sur le sort qu'on lui réservait. Ce dernier semblait fortement intéressé par sa tablette mais il lui faudrait d'abord trouver le code pour la déverrouiller. Et en admettant qu'il y parvienne, il n'y trouverait absolument rien d'intéressant sinon des dossiers médicaux ou scientifiques. Il se garda bien entendu de le lui faire remarquer et se redressa avant de s'étirer puis entamer une marche en rond dans sa cellule. Il analysa avec attention le peu d'alternatives qui lui restait et arrêta finalement son choix sur l'une d'elles.
Il frappa quelques coups frénétiques contre la porte de la cellule pour attirer l'attention du soldat:
"Je... Je n'arrive plus à respirer!" cria-t-il sur un air de panique.
Kevonan provoqua ensuite des spasmes chez son hôte grâce au contrôle de son système nerveux. Spasmes immédiatement suivis d'une chute sur le sol sans pour autant affecter leurs fréquences. Une mousse blanche commença à apparaître au coin des lèvres de la jeune femme puis coula lentement sur sa joue.
Le Goa'uld était pratiquement certain d'une chose: même si le soldat se doutait qu'il s'agissait d'une simulation, il était néanmoins dans l'obligation de lui porter assistance au cas ou l'alerte serait réelle.
Jonathan avait décider de suivre le groupe, surtout parce qu'il était déjà prêt. Il n'y eu pas de heurt avec le prisonnier durant tout le trajet. Heureusement, mais il fallait faire vites, très vite. Des que Laurent stanford fut mise en cellule, il envoya un garde chercher du matériel afin d'effectuer des piqures et demanda à son camarade de surveiller l'unique porte d'entrée et de ne laisser entrer personne à part Walter Wallas et celui qui devait revenir avec les résultats. On évitait ainsi toute tentative d'aide extérieur. Puis Jonathan attrapa une chaise et s'assit face à Laureen stanford. En attendant que Walter vienne prendre le relais, Jonathan prit une chaise, cala son sac en dessous et tenta d'accéder à la tablette de la médecin. C'était un système classique, avec un code à 4 chiffre. * Essayons d'accéder à la console administrateur*
[reso 1 déverrouillage de l'appareil de Laureen stanford]
L'appareil lui répondit d'un BIIIIPPP sonore avant de se verrouiller. * Procédure de protection des donnés, zut* L'appareil ne répondait plus, il faudrait accéder au système mère afin de pouvoir le relancer. La prisonnière s'était reveillé pendant ce temps. Apparemment elle était pensive, tournant encore et encore autour d'un poteau imaginaire. On aurait dit un animal en cage. Malgré qu'il n'y ai pour seul point communs les barreaux les entourants. Jonathan avait changer d'arme et tenait à la main un zaat, plus pour garder son esprit au calme qu'autre chose. Puis soudainement, si ça continuait Jonathan irait faire brûler un cierge afin de chasser la malchance, la prisonnière fut saisit de spasme et tomba au sol. Elle eu a peine le temps de crier "Help", il faudrait qu'il s'écoute ce morceaux des Beatles un de ces quatre, qu'elle perdit conscience. Heureusement que le garde qui surveillait la porte était dans la pièce, sinon les choses auraient été très compliquer. Jonathan lui cria " Allez appeler un doc et ramener moi une trousse de secours, NOW ! " Plus c'est simple, plus c'est clair, ainsi fonctionne les militaires. Jonathan prit son zaat et entrât dans la cellule . Le zaat lui paraissait une solution pour calmer le patient, il visa et tira une fois.
[ reso 2 tir de zaat.]
L'arme émit des étincelles et c'est tout. * Merde !* Il se promit mentalement d'emmener un revolver la prochaine fois. C'était pas réglementaire, l'arme se rechargeait à la main, mais au moins elle lui avait jamais fait défaut.
Dernière édition par Jonathan Hunter le Mar 15 Juil 2014 - 16:40, édité 2 fois
Jonathan choisit de neutraliser Laureen stanford afin d'éviter qu'elle blesse ou qu'elle se blesse. Il jouait encore avec la montre, et il n'aimait pas ça. Il soupçonnait la jeune femme d'avoir voulu se suicider afin de ne pas pouvoir leur dire ce qu'elle savait. Une capsule entre ses dents ? Il n'y avait pas pensé, malgré qu'il l'avait fouillée correctement. * déjà immobilisons la *
[ Reso 1 immobilisation]
Jonathan se releva, pantelant. Il s'était pris un magnifique coup de crâne alors qu'il tentait de maintenir Laureen au sol. La fatigue aidant, il sentait son corps à sa limite. Limite d'épuisement maximal. Il ne restait qu'à attendre que les secours arrivent. Et vite.
Dernière édition par Jonathan Hunter le Mar 15 Juil 2014 - 17:02, édité 2 fois
Les humains semblaient avoir une peine énorme à utiliser les Zat'nik'tels, c'était affligeant. Entre Wallas qui s'était paralysé lui-même et ce soldat qui visait une cible pratiquement immobile sans parvenir à lui tirer dessus, le constat était plus qu'éloquent. Mais Kevonan n'allait pas s'en plaindre puisque ça l'avantageait sérieusement. Mais il ne put s'empêcher de se demander encore une fois comment les Tau'ris avaient pu battre autant de Grands Maîtres. C'était à n'y rien comprendre...
Lorsqu'il entendit que le soldat envoyait son collègue quérir une équipe médicale il passa à l'action aussi vite que le corps de son hôte le lui permettait. Le parasite déploya le genoux de son hôte en visant les bijoux de famille de son adversaire. Point faible par excellence des mâles, c'était la cible toute indiquée!
[ Jet de corps à corps pour frapper Jojo où ça fait mal ]
Le coup fut plus ou moins bien porté et avec suffisamment de puissance pour lui permettre de se dégager. Il avait gagné un peu de temps mais il fallait qu'il passe rapidement à la suite s'il voulait avoir une chance de s'évader. Pour le moment c'était plutôt bien parti mais il restait encore un garde dont il fallait se débarrasser. Le tout en espérant que le second ne revienne pas trop vite après avoir appelé des renforts. Quoiqu'il en soit il semblait condamné à devoir passer en force en profitant de l'effet de surprise.
[HRJ: suite au prochain poste pour faire un second lancer]
Dernière édition par Laureen Stanford le Mer 16 Juil 2014 - 1:17, édité 2 fois
Hunter s'illumina avant de disparaître dans un halo de lumière. Cette téléportation n'augurait rien de bon! Hunter pouvait donner l'alarme à tout moment pour peu qu'il soit arrivé vers d'autres Tau'ris. Ce qui ne faisait pratiquement aucun doutes. Il fallait agir vite, maintenant plus que jamais. Kevonan était menotté et n'avait pas eu le temps de saisir la clef de ses entraves avant que le soldat disparaisse. Il n'avait pas non plus put se saisir de l'une de ses armes, ce qui le laissait seul face à un soldat complètement équipé. Ce combat était plutôt désavantageux, comme celui de ce David et de ce Goliath.
Mais la chance continua à la favoriser lorsqu'il toucha du bout des doigts un objets longs et lisse semblable à une seringue. Le Goa'uld se remémora les seringues que Hunter avait sur lui et se dit que l'une d'elle avait du tomber sur le sol avant sa téléportation. Il ne savait pas si ce qu'elles contenaient était mortel ou s'il s'agissait d'un simple anesthésiant, mais il n'allait pas tarder à le découvrir. Profitant de l'effet de surprise provoqué par son attaque sur Hunter et la disparition de ce dernier, Kevonan roula deux fois jusqu'à son adversaire et tenta de la lui planter dans la jambe. L'exercice était périlleux d'autant plus qu'il frappait à l'aveuglette et de dos, mais il ne pouvait pas non plus demander gentiment qu'on lui retire ses menottes. Il était conscient de jouer son va-tout mais les options ne se précipitaient pas non plus devant lui...
[Jet de corps à corps pour planter la seringue dans la jambe du m'litaire]
Il sentit une légère résistance et comprit qu'il avait fait mouche. Le soldat tomba rapidement au sol en glissant contre la paroi de la cellule et Kevonan commença à fouiller ses poches à tâtons à la recherche des clefs pour se libérer des menottes. Le temps nécessaire pour mettre la main dessus lui sembla interminable mais il réussit néanmoins à se défaire de ses entraves avant de se saisir de l'arme Tau'ri du militaire. Ceci fait il quitta la cellule en espérant que sa chance n'allait pas tourner...
Dernière édition par Laureen Stanford le Mer 16 Juil 2014 - 1:41, édité 1 fois