C'est bien reposé et prêt au travail que Charlie Hawkins fit son entrée dans l'infirmerie de l'Achilles saluant globalement tout le personnel d'un coup. Il prenait soin de ne pas couper aux protocoles standards de la vie en société que lui avaient inculqués ses parents dès son plus jeune âge. Ne voyant pas l'intérêt de souhaiter une bonne journée à quelqu'un sans savoir si elle sera vraiment bonne ou non, il avait cependant remarqué que la plupart des gens était plus encline à coopérer lorsque ce simple mot avait été prononcé au préalable.
Se renseignant sur les compags, il fut satisfait d'apprendre que leur état était toujours stable. Il sélectionna un dossier parmi d'autres. Le dossier d'un individu à peine blessé au bras qui pourrait totalement convenir à son objectif.
"Ici Charlie Hawkins, qu'on m'amène le compas dénommé Riordan à l'infirmier au plus vite."
En attendant le patient, Hawkins prépara le matériel nécessaire à son étude et s'assura que les appareils étaient disponibles. Il en profita pour faire un tour des lits presque vides. Seuls quelques patient en observation dormaient, lisaient ou pianotaient sur leur tablette, un bandage autour d'une jambe, d'un bras ou de la tête. Il s'agissait de blessures légères que l'on gardait plus par précaution que par réelle crainte. Une lecture de chacun de leur dossier confirma au jeune autiste qu'ils seraient vite sortis pour retourner travailler.
Enfin, le patient attendu arriva, escorté que deux soldats.
"Bonjour Riordan, je suis Charlie Hawkins, le médecin qui vous a soigné vous et les vôtres. J'ai besoin de vous faire un scanner, une IRM et une prise de sang."
"Et pourquoi avez-vous besoin de tout ça ? Je vais bien ! Et je ne sais même pas ce que sont ces choses que vous voulez me faire !"
De toute évidence, le compas n'était pas des plus confiant. Et Charlie n'était pas le mieux placé pour rassurer les gens. Il n'avait jamais sut y faire. Pour rassurer, il fallait mentir ou extrapoler, or, Charlie ne mentait jamais, ça lui semblait tellement idiot de prétendre qu'une chose fausse soit vraie qu'il ne s'adonnait pas à ce genre de mascarade.
"C'est justement parce que vous êtes en bonne santé que je vous ai choisi. Le scanner et l'IRM sont des appareils qui me permettent de voir l'intérieur de votre crâne. Votre cerveau. Pour la prise de sang je vais simplement vous planter une aiguille dans la veine du coude et vous prélever un peu de sang. Et j'ai besoin de tout ça pout une étude sur le, cerveau, son fonctionnement et ses propriétés inexploitées."
Le compas n'était probablement pas plus avancé maintenant mais Charlie ne comptait de toute façon pas tolérer un refus. Si Riordan ne coopérait pas, les soldats l'y forceraient. Il tenta tout de même un dernier essai.
"Vous rejoindrez vos camarades dans le même état que maintenant, si ce n'est une légère marque d'aiguille au niveau du coude qui ne durera pas."
Pas très rassuré, le compags acquiesça néanmoins. Avait-il compris qu'on l'y forcerait de toute manière ?
Charlie commença par la prise de sang puis donna un liquide coloré à boire au patient. Celui-ci l'avala d'une traite et fut préparé pour le scanner et l'IRM. Tout se déroula sans anicroche et Riordan put rejoindre ses amis sans encombres.
Il ne restait plus à Charlie qu'à attendre les clichés pris pour les comparer à ceux des humains de la Terre. Il en profita pour lancer des analyses de sang complètes.
Se renseignant sur les compags, il fut satisfait d'apprendre que leur état était toujours stable. Il sélectionna un dossier parmi d'autres. Le dossier d'un individu à peine blessé au bras qui pourrait totalement convenir à son objectif.
"Ici Charlie Hawkins, qu'on m'amène le compas dénommé Riordan à l'infirmier au plus vite."
En attendant le patient, Hawkins prépara le matériel nécessaire à son étude et s'assura que les appareils étaient disponibles. Il en profita pour faire un tour des lits presque vides. Seuls quelques patient en observation dormaient, lisaient ou pianotaient sur leur tablette, un bandage autour d'une jambe, d'un bras ou de la tête. Il s'agissait de blessures légères que l'on gardait plus par précaution que par réelle crainte. Une lecture de chacun de leur dossier confirma au jeune autiste qu'ils seraient vite sortis pour retourner travailler.
Enfin, le patient attendu arriva, escorté que deux soldats.
"Bonjour Riordan, je suis Charlie Hawkins, le médecin qui vous a soigné vous et les vôtres. J'ai besoin de vous faire un scanner, une IRM et une prise de sang."
"Et pourquoi avez-vous besoin de tout ça ? Je vais bien ! Et je ne sais même pas ce que sont ces choses que vous voulez me faire !"
De toute évidence, le compas n'était pas des plus confiant. Et Charlie n'était pas le mieux placé pour rassurer les gens. Il n'avait jamais sut y faire. Pour rassurer, il fallait mentir ou extrapoler, or, Charlie ne mentait jamais, ça lui semblait tellement idiot de prétendre qu'une chose fausse soit vraie qu'il ne s'adonnait pas à ce genre de mascarade.
"C'est justement parce que vous êtes en bonne santé que je vous ai choisi. Le scanner et l'IRM sont des appareils qui me permettent de voir l'intérieur de votre crâne. Votre cerveau. Pour la prise de sang je vais simplement vous planter une aiguille dans la veine du coude et vous prélever un peu de sang. Et j'ai besoin de tout ça pout une étude sur le, cerveau, son fonctionnement et ses propriétés inexploitées."
Le compas n'était probablement pas plus avancé maintenant mais Charlie ne comptait de toute façon pas tolérer un refus. Si Riordan ne coopérait pas, les soldats l'y forceraient. Il tenta tout de même un dernier essai.
"Vous rejoindrez vos camarades dans le même état que maintenant, si ce n'est une légère marque d'aiguille au niveau du coude qui ne durera pas."
Pas très rassuré, le compags acquiesça néanmoins. Avait-il compris qu'on l'y forcerait de toute manière ?
Charlie commença par la prise de sang puis donna un liquide coloré à boire au patient. Celui-ci l'avala d'une traite et fut préparé pour le scanner et l'IRM. Tout se déroula sans anicroche et Riordan put rejoindre ses amis sans encombres.
Il ne restait plus à Charlie qu'à attendre les clichés pris pour les comparer à ceux des humains de la Terre. Il en profita pour lancer des analyses de sang complètes.