Blumberg arriva devant une porte close. Il n'avait à aucun moment vérifié si les trois bleus le suivaient. S'ils n'étaient pas capables de suivre la cadence, ils ne survivraient pas bien longtemps là-haut de toute façon. Et il n'était pas connu pour sa compassion et sa patience.
Le militaire actionna la poignée de la porte et y fit entrer le trio gagnant sans y pénétrer lui même. La pièce comportait pour seule décoration une simple table sur laquelle on distinguait des documents.
"Une fois la porte fermée, la seule possibilité pour l'ouvrir c'est d'entrer le bon code de l'intérieur. Je vous attends là avec un chronomètre. Epatez-moi !"
Il avait prononcé cette dernière phrase sur un ton peu convaincu avant de claquer la porte sans leur laisser la possibilité de poser des questions aussi ennuyeuses que vaines. Puis il saisit une chaise sur laquelle il s'installa le plus confortablement possible en lançant le chronomètre.