Cela faisait une journée que le Lorion était partie avec, à son bord, une petite délégation d'Atlantis pour se rendre dans la Galaxie d'Ida à la rencontre des Asgards. Jusqu'ici les moteurs transformés par Paul Parfait semblaient tenir leurs promesses et ils allaient pouvoir faire le voyage en deux jours seulement. Noa avait passé cette première journée enfermé dans les quartiers qui lui avaient été assignés à travailler d'arrache-pied sur tous les dossiers qu'il avait amené d'Atlantis. Mais il devait avouer que se plonger dans le travail comme il le faisait depuis des mois, enfermé dans son bureau, n'était plus aussi aisé qu'auparavant. Depuis le retour de Ted, sa joie de vivre avait reprit le dessus et l'avait radicalement transformé. Plus souriant, plus détendu, il essayait doucement de redompter sa sociabilité d'antant. Les cauchemars ne le hantaient plus autant la nuit et il semblait plus reposé. Sa silhouette était toujours extrêmement amaigrie, et il lui faudrait encore quelques semaines pour se refaire une véritable santé. Laisser Ted et Emy sur Atlantis n'avait pas été chose aisé, pas après ce qu'il s'était passé pour Ted, mais Noa se devait d'être présent pour la rencontre avec les Asgards. Et puis, ils faisaient le voyage avec Paul Parfait, celui qui était le plus à même de réparer une avarie potentielle sur ses moteurs à Vortex.
A la fin de la première journée de voyage, Noa sortit enfin de sa cabine. Il ne pouvait plus travailler des heures durant comme il le faisait il y a quelques semaines encore. Il avait besoin de faire des pauses. Il savait que c'était le deuil maintenant obsolète qui lui permettait de nouveau le luxe de ne rien faire. Il n'avait plus peur de remuer de sombre pensées, de douloureux souvenirs. Il se sentait chanceux, tellement chanceux...
Lorsque ses pas le menèrent vers la passerelle du Lorion, sa bonne humeur fut terni par la vue d'une silhouette qui lui fit comme un coup de poing à l'estomac. Sarah était là et sa simple vue ramenait en lui une autre douleur, une autre angoisse : celle d'avoir encore une fois complètement merdé. Jusqu'au retour de Ted qui avait complètement chamboulé sa vie, Noa avait consciemment évité toutes les personnes qui lui était proches, que ce soit Sarah ou David. Il avait ignoré les mains tendues, fermé les portes et tourné les talons pour se noyer dans le travail et ne plus penser à rien. Et dès qu'il avait été forcé d'être confronté à elle dans le cadre de son poste, le sentiment de honte et de culpabilité s'ajoutait à la douleur. C'était ces mêmes sentiments qui l'assaillaient à cet instant alors qu'il regardait Sarah sur la Passerelle.
* Si tu veux, je m'en charges ! J'ai quand même plus d'expérience que toi avec les femmes. * lança Xinan avec un rire graveleux.
* Jamais.* lui répondit Noa en se rappelant le tesson de bouteille sur son entrejambe, tenu par une Nadja furieuse et meurtrie par une ancienne-future relation avec Xinan.
Noa frissonna à ce souvenir et Xinan se tut.
A la fin de la première journée de voyage, Noa sortit enfin de sa cabine. Il ne pouvait plus travailler des heures durant comme il le faisait il y a quelques semaines encore. Il avait besoin de faire des pauses. Il savait que c'était le deuil maintenant obsolète qui lui permettait de nouveau le luxe de ne rien faire. Il n'avait plus peur de remuer de sombre pensées, de douloureux souvenirs. Il se sentait chanceux, tellement chanceux...
Lorsque ses pas le menèrent vers la passerelle du Lorion, sa bonne humeur fut terni par la vue d'une silhouette qui lui fit comme un coup de poing à l'estomac. Sarah était là et sa simple vue ramenait en lui une autre douleur, une autre angoisse : celle d'avoir encore une fois complètement merdé. Jusqu'au retour de Ted qui avait complètement chamboulé sa vie, Noa avait consciemment évité toutes les personnes qui lui était proches, que ce soit Sarah ou David. Il avait ignoré les mains tendues, fermé les portes et tourné les talons pour se noyer dans le travail et ne plus penser à rien. Et dès qu'il avait été forcé d'être confronté à elle dans le cadre de son poste, le sentiment de honte et de culpabilité s'ajoutait à la douleur. C'était ces mêmes sentiments qui l'assaillaient à cet instant alors qu'il regardait Sarah sur la Passerelle.
* Si tu veux, je m'en charges ! J'ai quand même plus d'expérience que toi avec les femmes. * lança Xinan avec un rire graveleux.
* Jamais.* lui répondit Noa en se rappelant le tesson de bouteille sur son entrejambe, tenu par une Nadja furieuse et meurtrie par une ancienne-future relation avec Xinan.
Noa frissonna à ce souvenir et Xinan se tut.