« Non, pas tout de suite, effectivement. Mais j'espère bien que tu vas m'en offrir une plus tard. » répondit Mei.
Elle secoua la tête quand Nadja confirma qu'elle n'était pas vraiment venue consulter, mais elle comprenait aussi pourquoi elle avait rechigné. Elle n'aimait déjà pas de base cela, mais devoir réexpliquer son cas très complexe à quelqu'un d'autre n'était effectivement pas forcément évidement.
Elle l'écouta attentivement décrire sa douleur et où elle avait mal et nota les informations.
« Oui, ta saturation me dit la même chose. Quelque chose ne va pas. On va essayer d'améliorer ça et de soulager la douleur. » fit-elle en lui remettant le masque à oxygène sur le visage.
Elle sourit en l'entendant protester à l'idée d'avoir un autre médecin et insister pour que ce soit elle.
« De toute façon, je ne suis pas sûre de trouver un volontaire pour s'occuper d'une patiente modèle comme toi. Comme je te l'ai dit, on va commencer par une radio et une échographie du cœur. Si tu dois passer au scanner, on en reparlera avant pour faire si on peut te rendre les choses moins désagréables, d'accord ? »
Elle écouta la suite et hocha la tête aux explications. Elle faisait des attaques de panique en somme et cela faisait remonter des souvenirs refoulés par la même occasion.
« Ces blouses blanches, ce n'est pas ici. Tu n'as jamais eu besoin d'opération à ce niveau-là, dit-elle en refermant son dossier. Donc ça doit être à ton époque. Tu as l'air de penser que tu es morte lors de la mission sur le Romanov. Mais peut-être qu'en réalité, les médecins ont réussi à te sauver la vie. Ce que tu vois sont probablement des flash de l'intervention, probablement dû à une anesthésie défaillante. Ça arrive parfois suite à un mauvais dosage ou à une résistance aux drogues utilisées. Je te concède que c'est traumatisant, par contre. La technologie pour faire pousser des organes comme le cœur existait ? » demanda-t-elle.
Si les événements avaient aussi traumatisants qu'elle le laissait entendre, il était possible que son cerveau ait simplement bloqué le tout. Ou peut-être que les médecins avaient quelque chose à voir là-dedans. Elle ne serait pas vraiment surprise d'apprendre que c'était le cas. Mais c'était un mystère qui devrait attendre un autre jour.
Elle secoua la tête quand Nadja confirma qu'elle n'était pas vraiment venue consulter, mais elle comprenait aussi pourquoi elle avait rechigné. Elle n'aimait déjà pas de base cela, mais devoir réexpliquer son cas très complexe à quelqu'un d'autre n'était effectivement pas forcément évidement.
Elle l'écouta attentivement décrire sa douleur et où elle avait mal et nota les informations.
« Oui, ta saturation me dit la même chose. Quelque chose ne va pas. On va essayer d'améliorer ça et de soulager la douleur. » fit-elle en lui remettant le masque à oxygène sur le visage.
Elle sourit en l'entendant protester à l'idée d'avoir un autre médecin et insister pour que ce soit elle.
« De toute façon, je ne suis pas sûre de trouver un volontaire pour s'occuper d'une patiente modèle comme toi. Comme je te l'ai dit, on va commencer par une radio et une échographie du cœur. Si tu dois passer au scanner, on en reparlera avant pour faire si on peut te rendre les choses moins désagréables, d'accord ? »
Elle écouta la suite et hocha la tête aux explications. Elle faisait des attaques de panique en somme et cela faisait remonter des souvenirs refoulés par la même occasion.
« Ces blouses blanches, ce n'est pas ici. Tu n'as jamais eu besoin d'opération à ce niveau-là, dit-elle en refermant son dossier. Donc ça doit être à ton époque. Tu as l'air de penser que tu es morte lors de la mission sur le Romanov. Mais peut-être qu'en réalité, les médecins ont réussi à te sauver la vie. Ce que tu vois sont probablement des flash de l'intervention, probablement dû à une anesthésie défaillante. Ça arrive parfois suite à un mauvais dosage ou à une résistance aux drogues utilisées. Je te concède que c'est traumatisant, par contre. La technologie pour faire pousser des organes comme le cœur existait ? » demanda-t-elle.
Si les événements avaient aussi traumatisants qu'elle le laissait entendre, il était possible que son cerveau ait simplement bloqué le tout. Ou peut-être que les médecins avaient quelque chose à voir là-dedans. Elle ne serait pas vraiment surprise d'apprendre que c'était le cas. Mais c'était un mystère qui devrait attendre un autre jour.