Jonathan grogna. Un grognement sourd, remplit de douleur alors qu’il arracha la lame qui se trouvait dans son flanc.
C’était la fin.
Le sang coula sur le sol en pierre alors qu’il attrapa une bande pour bander la blessure. Il avait connu des situations difficiles, mais celle là était la pire. Enfermé dans un ancien Bunker Soviétique, en plein dans la base d’un groupuscule qui voulait le découper en rondelle et le torturer. Il avait peu de chance d’en sortir entier, et autant de chance d’en sortir vivant.
Dans un geste de douleur, il enleva sa chaussure avant de tirer une seringue d’en dessous de sa semelle. Le liquide ambré s’enfonça dans sa peau alors qu’il frissonna, la douleur rapidement remplacé par une sensation de tranquillité et de paix intérieur. Un mélange d’anti-douleur et de cocktail relaxant qu’il gardait pour les situations d’urgences….
« Debout…. Debout …. Debout ! »
Avec sa main droite, il prit appuis sur le mur sur laquelle il était appuyé, avant de réussir à se lever.
Quelqu’un avait diffusé sa véritable identité. Un agent du SDT. En plein des forces alliées.
En temps normal, il se serait surement rendu sans résister mais cela ne servirait à rien. Il n’avait aucune possibilité d’envoyer de message à l’extérieur à cause d’un brouilleur, et il n’y avait aucune certitude que la station pourrait effectuer son transfert… Et avec les cadavres dont le sang coulait désormais à grand flot dans la salle d’interrogatoire ou il était entré, il était peu probable que ceux qui attendaient à la porte soient d’humeur à l’inviter à aller faire un piquenique.
Lentement, Jonathan nettoya ses mains avant de balayer des yeux l’endroit ou il était. C’était une salle simple, avec une table, deux chaises et une lampe posée dessus. Le cadavre de l’homme qui l’avait emmené reposait sur la chaise, deux balles dans le torse ainsi qu’une cuillère enfoncée dans la gorge. Quel dommage… Il était plutôt sympathique… avait une femme et des enfants qui l’attendaient au Kansas…
Quelqu’un qui s’était trouvé au mauvais endroit au mauvais moment…
Sans un mot, Jonathan le dépouilla de son arme de service, avant de faire pareil aux deux cadavres situés sur les cotés de la porte. A l’extérieur de la salle d’interrogatoire, quelqu’un cria de dégager. La porte ne tiendrait pas longtemps… Un pistolet, deux fusils, une grenade… C’était peu…
Mais suffisant.
Le soldat qui passa la porte en premier n’eu pas le temps de réagir alors que le cadavre d’un de ses camarades le renversa à terre, la porte se refermant immédiatement sous la surprise de ceux qui attendaient à l’extérieur. La grenade propulsa ses éclats dans tout le couloir, tranchant, pénétrant ou brisant tout ce qui se trouvait sur son chemin.
Protégé par la porte en acier, Jonathan se releva avec difficulté, ses oreilles sifflantes par sa proximité de l’explosion.
Il savait ou il devait aller. Le poste central de communication, le seul endroit ou il était possible d’envoyer des communications… Il y avait un endroit ou il pourrait connecter son téléphone et envoyer le signal…
L’adrénaline parcourut son corps alors qu’un sourire mauvais germa sur ses lèvres. Il était revenu à la vielle époque…
Sa main éjecta la cartouche vide de son arme dans un bruit sourd.
Mais c’était bientôt la fin.
« … Hunter termi… »
Jonathan cracha du sang sur le sol gris métallisé de la base. Apparemment, c’était sa limite…
Il avait cessé de compter le nombre de cadavre, le nombre d’arme volées et le nombre de grenade lancée pour arriver jusqu’au terminal qui l’intéressait… Mais il savait que c’était la fin…
Son téléphone reposait sur l’un des appareils de communication, fonctionnant à plein régime pour craquer la sécurité. Il ne restait que quelques secondes… seconde qu’il n’avait pas…
Il tira quelques balles de son pistolet, planqué derrière une console de contrôle, et une balle lui faucha ses doigts. La douleur fut transperçant, malgré les antidouleurs et l’adrénaline. Tout son corps criait au martyr mais il encaissait, restait en vie pour gagner ne serait ce que quelques petites secondes… Il ne lui restait que deux balles dans son pistolet, un chargeur dans le fusil qui lui restait, ainsi qu’une grenade….
Sa vision était trouble, et il commençait à avoir froid dans le bas de son corps. Il ne pouvait plus bouger, ses jambes ne répondant plus à cause du manque de sang et ses tirs étaient de moins en moins précis…
Sa main pressa une dernière fois la détente avant de laisser tomber son arme.
C’était comme ça qu’il allait mourir hein ?
Seul... Dans le froid…
Il ria.
Un rire faible, d’un homme épuisé par la guerre et les soucis, par une vie d’aventure et d’action… Un rire de regret…
Il n’entendit pas les soldats arriver. Il ne les vit pas entrer dans son champ de vision. Il n’avait plus conscience de rien, à part la sensation qu’il avait dans ses mains.
Et il y eu un son.
Un Ding qui résonna telle une cloche dans son esprit.
« Protocole 4 enclenché…. Passer une bonne journée. » fit son communicateur Bell.
Il ria. Un rire puissant, moqueur, à un tel point que les personnes présentent commencèrent à être mal à l’aise. Il toussa du sang. Au moins, quelqu’un pourrait continuer ce qu’il avait commencé…
Dans un effort surhumain, Jonathan Hunter tira la goupille de la grenade qui se trouvait dans sa manche.
« Sayonara Mother fu… »
Ce fut tout ce qu’il put dire alors que la grenade explosa.
Jonathan était un homme prudent. Son communicateur Bell n’était pas l’un de ceux qu’on pouvait considérer comme étant l’un des plus conventionnelles… Avec le temps, il avait installé diverses applications qu’il avait fait concevoir par son utilisation personnelle. Programme de Hacking, brouilleur de réseau, c’était devenue un véritable couteau suisse. Mais derrière tous ces programmes, il y avait 4 protocoles d’urgences au cas ou il lui arriverait un problème.
Le protocole 1 était une alerte envoyée au SDT si Jonathan n’activait pas son appareil toutes les 24h.
Le protocole 2 était une demande de renfort au SDT ou à des contacts obscurs s’il avait besoin de renfort.
Le protocole 3 était prévu en cas de blessure grave.
Le protocole 4 était prévu en cas de mort.
Ce protocole était peut-être celui qui était le plus simple, mais le plus complexe à mettre en place… La première partie transformait l’appareil en une véritable bombe informatique. Des dizaines de virus mis en sommeil inondaient l’appareil et détruisait toutes les données, les remplaçant par tout ce que le monde informatique pouvait trouver de rare et mortel, Virus, Malware, Trojan et j’en passe…
La deuxième partie envoyait une simple commande à un serveur caché en Corée du nord. A l’intérieur de celui-ci, il y avait des dizaines de messages, informations, cordonnées bancaires de toutes les propriétés que Jonathan avait récupéré à son compte par des moyens plus ou moins légales, accumulés petit à petit durant sa vie. Toutes furent envoyés à des expéditeurs différents, préprogrammé, chacune accompagné d’un message vidéo de sa part…
Les dernières paroles d'une ombre...
« Il est exactement 12h52… On est Lundi 14… Bonjour Aeryn. »
Jonathan était dans le bureau du responsable militaire, assis à sa table face au moniteur qui lui avait été fourni. On pouvait voir que le bureau était celui qui avait été installé lors de son investiture en tant que responsable militaire, mais sa plaque avait été retournée.
« En théorie, si vous recevez ce message, c’est que vous être toujours sur le JPS en tant qu’actif, et que vous n’avez pas eu de nouvelle de ma part depuis un bon bout de temps… Si ce n’est pas le cas, une copie devrait arriver sur votre boite mail et je vous souhaite une bonne « Retraite ». »
Il ria, d’un rire amusé par sa propre blague.
« Enfin bon, vous avez déjà eu ce genre de message avant, mais là, il ne s’agit pas ma démission… A moins que je revienne vous la déposer sur votre bureau tel un zombie, je suis mort, par la main de criminels ou de soldat du SDT, personne ne pourra malheureusement le dire vu mes relations assez tendues avec les deux. »
Son visage prit un ton plus professionnel.
« Plus sérieusement, je vous ai transmis toutes les informations à ma disposition dans les pièces jointes… Je mets ce fichier à jours régulièrement donc vous devriez pouvoir trouver le dernier endroit que j’ai visiter, ainsi que la position de ceux qui pourraient m’avoir tué. Vous trouverez également en pièce jointe des personnes de la pègre qui ont travaillés avec moi et qui sont de confiance, même si la confiance est relative dans ce milieu… Tant qu’il y a l’argent… »
Il se passa un temps, ou le soldat se contenta de regarder l’écran, perdu dans ses pensées…
« Je n’ai jamais été un grand fan des adieux… Mais j’ai été fier d’être sous vos ordres… Vous êtes quelqu’un de bien… Peut être trop bien justement pour un type comme moi habitué à faire le sale boulot… Mais ça, c’est plus d’actualité à l’instant… J’ai un coffre situé à coté de la base… Une vielle relique récupéré lors d’une transaction au brésil… Considérer cela comme un cadeau d’adieu… »
Le soldat se remit droit dans son siège, avant de sourire et mettre sa main à sa tempe dans un salut militaire.
« C’était un honneur d’avoir été sous vos ordre Madame… Jonathan Hunter, terminé. »
C’était la fin.
Le sang coula sur le sol en pierre alors qu’il attrapa une bande pour bander la blessure. Il avait connu des situations difficiles, mais celle là était la pire. Enfermé dans un ancien Bunker Soviétique, en plein dans la base d’un groupuscule qui voulait le découper en rondelle et le torturer. Il avait peu de chance d’en sortir entier, et autant de chance d’en sortir vivant.
Dans un geste de douleur, il enleva sa chaussure avant de tirer une seringue d’en dessous de sa semelle. Le liquide ambré s’enfonça dans sa peau alors qu’il frissonna, la douleur rapidement remplacé par une sensation de tranquillité et de paix intérieur. Un mélange d’anti-douleur et de cocktail relaxant qu’il gardait pour les situations d’urgences….
« Debout…. Debout …. Debout ! »
Avec sa main droite, il prit appuis sur le mur sur laquelle il était appuyé, avant de réussir à se lever.
Quelqu’un avait diffusé sa véritable identité. Un agent du SDT. En plein des forces alliées.
En temps normal, il se serait surement rendu sans résister mais cela ne servirait à rien. Il n’avait aucune possibilité d’envoyer de message à l’extérieur à cause d’un brouilleur, et il n’y avait aucune certitude que la station pourrait effectuer son transfert… Et avec les cadavres dont le sang coulait désormais à grand flot dans la salle d’interrogatoire ou il était entré, il était peu probable que ceux qui attendaient à la porte soient d’humeur à l’inviter à aller faire un piquenique.
Lentement, Jonathan nettoya ses mains avant de balayer des yeux l’endroit ou il était. C’était une salle simple, avec une table, deux chaises et une lampe posée dessus. Le cadavre de l’homme qui l’avait emmené reposait sur la chaise, deux balles dans le torse ainsi qu’une cuillère enfoncée dans la gorge. Quel dommage… Il était plutôt sympathique… avait une femme et des enfants qui l’attendaient au Kansas…
Quelqu’un qui s’était trouvé au mauvais endroit au mauvais moment…
Sans un mot, Jonathan le dépouilla de son arme de service, avant de faire pareil aux deux cadavres situés sur les cotés de la porte. A l’extérieur de la salle d’interrogatoire, quelqu’un cria de dégager. La porte ne tiendrait pas longtemps… Un pistolet, deux fusils, une grenade… C’était peu…
Mais suffisant.
Le soldat qui passa la porte en premier n’eu pas le temps de réagir alors que le cadavre d’un de ses camarades le renversa à terre, la porte se refermant immédiatement sous la surprise de ceux qui attendaient à l’extérieur. La grenade propulsa ses éclats dans tout le couloir, tranchant, pénétrant ou brisant tout ce qui se trouvait sur son chemin.
Protégé par la porte en acier, Jonathan se releva avec difficulté, ses oreilles sifflantes par sa proximité de l’explosion.
Il savait ou il devait aller. Le poste central de communication, le seul endroit ou il était possible d’envoyer des communications… Il y avait un endroit ou il pourrait connecter son téléphone et envoyer le signal…
L’adrénaline parcourut son corps alors qu’un sourire mauvais germa sur ses lèvres. Il était revenu à la vielle époque…
Sa main éjecta la cartouche vide de son arme dans un bruit sourd.
Mais c’était bientôt la fin.
« … Hunter termi… »
Jonathan cracha du sang sur le sol gris métallisé de la base. Apparemment, c’était sa limite…
Il avait cessé de compter le nombre de cadavre, le nombre d’arme volées et le nombre de grenade lancée pour arriver jusqu’au terminal qui l’intéressait… Mais il savait que c’était la fin…
Son téléphone reposait sur l’un des appareils de communication, fonctionnant à plein régime pour craquer la sécurité. Il ne restait que quelques secondes… seconde qu’il n’avait pas…
Il tira quelques balles de son pistolet, planqué derrière une console de contrôle, et une balle lui faucha ses doigts. La douleur fut transperçant, malgré les antidouleurs et l’adrénaline. Tout son corps criait au martyr mais il encaissait, restait en vie pour gagner ne serait ce que quelques petites secondes… Il ne lui restait que deux balles dans son pistolet, un chargeur dans le fusil qui lui restait, ainsi qu’une grenade….
Sa vision était trouble, et il commençait à avoir froid dans le bas de son corps. Il ne pouvait plus bouger, ses jambes ne répondant plus à cause du manque de sang et ses tirs étaient de moins en moins précis…
Sa main pressa une dernière fois la détente avant de laisser tomber son arme.
C’était comme ça qu’il allait mourir hein ?
Seul... Dans le froid…
Il ria.
Un rire faible, d’un homme épuisé par la guerre et les soucis, par une vie d’aventure et d’action… Un rire de regret…
Il n’entendit pas les soldats arriver. Il ne les vit pas entrer dans son champ de vision. Il n’avait plus conscience de rien, à part la sensation qu’il avait dans ses mains.
Et il y eu un son.
Un Ding qui résonna telle une cloche dans son esprit.
« Protocole 4 enclenché…. Passer une bonne journée. » fit son communicateur Bell.
Il ria. Un rire puissant, moqueur, à un tel point que les personnes présentent commencèrent à être mal à l’aise. Il toussa du sang. Au moins, quelqu’un pourrait continuer ce qu’il avait commencé…
Dans un effort surhumain, Jonathan Hunter tira la goupille de la grenade qui se trouvait dans sa manche.
« Sayonara Mother fu… »
Ce fut tout ce qu’il put dire alors que la grenade explosa.
Jonathan était un homme prudent. Son communicateur Bell n’était pas l’un de ceux qu’on pouvait considérer comme étant l’un des plus conventionnelles… Avec le temps, il avait installé diverses applications qu’il avait fait concevoir par son utilisation personnelle. Programme de Hacking, brouilleur de réseau, c’était devenue un véritable couteau suisse. Mais derrière tous ces programmes, il y avait 4 protocoles d’urgences au cas ou il lui arriverait un problème.
Le protocole 1 était une alerte envoyée au SDT si Jonathan n’activait pas son appareil toutes les 24h.
Le protocole 2 était une demande de renfort au SDT ou à des contacts obscurs s’il avait besoin de renfort.
Le protocole 3 était prévu en cas de blessure grave.
Le protocole 4 était prévu en cas de mort.
Ce protocole était peut-être celui qui était le plus simple, mais le plus complexe à mettre en place… La première partie transformait l’appareil en une véritable bombe informatique. Des dizaines de virus mis en sommeil inondaient l’appareil et détruisait toutes les données, les remplaçant par tout ce que le monde informatique pouvait trouver de rare et mortel, Virus, Malware, Trojan et j’en passe…
La deuxième partie envoyait une simple commande à un serveur caché en Corée du nord. A l’intérieur de celui-ci, il y avait des dizaines de messages, informations, cordonnées bancaires de toutes les propriétés que Jonathan avait récupéré à son compte par des moyens plus ou moins légales, accumulés petit à petit durant sa vie. Toutes furent envoyés à des expéditeurs différents, préprogrammé, chacune accompagné d’un message vidéo de sa part…
Les dernières paroles d'une ombre...
Aeryn Sincet :
« Il est exactement 12h52… On est Lundi 14… Bonjour Aeryn. »
Jonathan était dans le bureau du responsable militaire, assis à sa table face au moniteur qui lui avait été fourni. On pouvait voir que le bureau était celui qui avait été installé lors de son investiture en tant que responsable militaire, mais sa plaque avait été retournée.
« En théorie, si vous recevez ce message, c’est que vous être toujours sur le JPS en tant qu’actif, et que vous n’avez pas eu de nouvelle de ma part depuis un bon bout de temps… Si ce n’est pas le cas, une copie devrait arriver sur votre boite mail et je vous souhaite une bonne « Retraite ». »
Il ria, d’un rire amusé par sa propre blague.
« Enfin bon, vous avez déjà eu ce genre de message avant, mais là, il ne s’agit pas ma démission… A moins que je revienne vous la déposer sur votre bureau tel un zombie, je suis mort, par la main de criminels ou de soldat du SDT, personne ne pourra malheureusement le dire vu mes relations assez tendues avec les deux. »
Son visage prit un ton plus professionnel.
« Plus sérieusement, je vous ai transmis toutes les informations à ma disposition dans les pièces jointes… Je mets ce fichier à jours régulièrement donc vous devriez pouvoir trouver le dernier endroit que j’ai visiter, ainsi que la position de ceux qui pourraient m’avoir tué. Vous trouverez également en pièce jointe des personnes de la pègre qui ont travaillés avec moi et qui sont de confiance, même si la confiance est relative dans ce milieu… Tant qu’il y a l’argent… »
Il se passa un temps, ou le soldat se contenta de regarder l’écran, perdu dans ses pensées…
« Je n’ai jamais été un grand fan des adieux… Mais j’ai été fier d’être sous vos ordres… Vous êtes quelqu’un de bien… Peut être trop bien justement pour un type comme moi habitué à faire le sale boulot… Mais ça, c’est plus d’actualité à l’instant… J’ai un coffre situé à coté de la base… Une vielle relique récupéré lors d’une transaction au brésil… Considérer cela comme un cadeau d’adieu… »
Le soldat se remit droit dans son siège, avant de sourire et mettre sa main à sa tempe dans un salut militaire.
« C’était un honneur d’avoir été sous vos ordre Madame… Jonathan Hunter, terminé. »
Sarah Lawrence :
La vidéo commence dans un crépitement. Jonathan est assis sur le lit de ce qui semblait être un love hôtel. Il était vêtu entièrement de noir, seul sa chemise blanche offrant une touche de couleur sur sa tenue. Sur la rambarde du lit, on pouvait voir une paire de menotte.
« Si vous recevez ceci Lawrence, c’est que je suis probablement mort, et non pas en train de profiter comme en laisse supposer ce qu’il y a derrière… C’est peut-être l’un des seuls endroits ou l’on ne me suppose pas présent aujourd’hui… Enfin, ce n’est pas le sujet pour le moment… »
Il remit en place sa chemise sans un mot, avant de fermer les yeux.
« Si vous ne saviez pas le contenue de ce message, c’est que je ne vous en ai pas parlé et que je ne vous ai pas fait des adieux en bonne et due forme… Vous pouvez considérer ceci comme mon testament, ma dernière volonté, ou encore les divagations d’un vielle homme sénile, c’est votre problème, mais je ne prendrais que quelques minutes de votre temps… »
D’une main, il tapota son clavier quelques instants avant de reprendre.
« Je vous ai mis en pièce jointe une maison en France, elle est à vous. Elle est classique, mais vous devriez aimer l’arsenal qui se trouve dans la zone secrète… »
Une image apparut à l’écran, montrant une zone souterraine ou l’on trouvait quatre longs râteliers mis face à face.
« C’est essentiellement des pièces récupérées sur le marché noir, mais vous trouverez aussi quelques projets personnels qui trainent… Je pense que vous apprécierez « Betty » avec ses munitions perforantes… »
Il eut un petit rire.
« C’est tout ce que j’ai à vous dire… Nous n’avons pas pu discuter longtemps sur la station, mais je tenais à vous faire mes adieux en tant que responsable de même rang… Tenez vos hommes et votre bâtiment comme vous l’avez toujours fait… Et si jamais le SDT veut m’enterrer une deuxième fois, faite moi plaisir et venez avec l’uniforme Français stocké dans l’armurerie, je me suis toujours demandé ce que ça donnerait. »
Sa main rejoignit son front pour former un salut militaire.
« Lieutenant Jonathan Hunter, Out. »
« Si vous recevez ceci Lawrence, c’est que je suis probablement mort, et non pas en train de profiter comme en laisse supposer ce qu’il y a derrière… C’est peut-être l’un des seuls endroits ou l’on ne me suppose pas présent aujourd’hui… Enfin, ce n’est pas le sujet pour le moment… »
Il remit en place sa chemise sans un mot, avant de fermer les yeux.
« Si vous ne saviez pas le contenue de ce message, c’est que je ne vous en ai pas parlé et que je ne vous ai pas fait des adieux en bonne et due forme… Vous pouvez considérer ceci comme mon testament, ma dernière volonté, ou encore les divagations d’un vielle homme sénile, c’est votre problème, mais je ne prendrais que quelques minutes de votre temps… »
D’une main, il tapota son clavier quelques instants avant de reprendre.
« Je vous ai mis en pièce jointe une maison en France, elle est à vous. Elle est classique, mais vous devriez aimer l’arsenal qui se trouve dans la zone secrète… »
Une image apparut à l’écran, montrant une zone souterraine ou l’on trouvait quatre longs râteliers mis face à face.
« C’est essentiellement des pièces récupérées sur le marché noir, mais vous trouverez aussi quelques projets personnels qui trainent… Je pense que vous apprécierez « Betty » avec ses munitions perforantes… »
Il eut un petit rire.
« C’est tout ce que j’ai à vous dire… Nous n’avons pas pu discuter longtemps sur la station, mais je tenais à vous faire mes adieux en tant que responsable de même rang… Tenez vos hommes et votre bâtiment comme vous l’avez toujours fait… Et si jamais le SDT veut m’enterrer une deuxième fois, faite moi plaisir et venez avec l’uniforme Français stocké dans l’armurerie, je me suis toujours demandé ce que ça donnerait. »
Sa main rejoignit son front pour former un salut militaire.
« Lieutenant Jonathan Hunter, Out. »
Aynira :
Il fait nuit. Tout est obscure sur la vidéo, à part le visage de Jonathan, éclairé par une lumière verte donnant un aspect presque surréaliste à la scène. Avec difficulté, Jonathan rampa en arrière avant de s’immobiliser. Son visage était entièrement maquillé, et on ne pouvait discerner qu’avec difficulté la Ghilie qui se trouvait sur son dos.
« Hey Ayni, Il se peut que ce message n’arrive pas directement à toi mais je tenais à le faire malgré tout… » murmura-t-il doucement en jetant un coup d’œil derrière la caméra.
De sa main libre, il attrapa un fusil qu’il glissa lentement vers lui.
« Je tenait à faire mes adieux… je prépare ce message dans le cas ou les choses ne se passeraient pas bien pour moi… C’est étrange de le faire ainsi mais j’ai malheureusement tendance à tomber dans les pires ennuis… Et tu ne seras pas là pour surveiller mes 6 heures. »
Un craquement se fit entendre, alors qu’une voiture démarra au loin. Le soldat se figea tel un chien de fusil avant de reprendre quelques secondes plus tard.
« En fait, je n’avais pas d’idée de préparer ce message, mais en théorie je devrais en avoir encore pour 7 heures de surveillance donc je me suis dit = « Pourquoi tu ne le ferais pas en attendant ? ». Donc d’une certaine manière, tu es un passetemps. »
Il ria. Un rire léger, qui détonnait avec l’aspect sérieux du soldat.
« Plus sérieusement, Cette vidéo me servira surement de testament et dernière parole, je voulais quand même te remercier de ces années ensemble dans JP-2. C’est peu, mais j’ai préparé une mallette pour Plume et toi dans la banque située à coté du camp de base. Tu y trouveras des papiers d’identités, fausses adresses et de l’argent si jamais tu veux disparaitre sur Terre en cas d’urgence. J’y ai aussi rajouté quelques planques à droite à gauche, utilisé par des connaissances mais elles t’ouvriront les portes si tu leur donne le mot de passe adapté. Quelqu’un se chargera de les mettre à jours tant que je serais encore en vie, donc tu peux considérer qu’ils sont actifs à partir de maintenant… »
Il fit une grimace.
« C’est peu… Mais je n’avais aucune idée ce que qu’un mort pouvait offrir à des personnes comme vous deux donc j’ai préféré préparer au pire… Je vous souhaite en tout cas une bonne continuation… Je vais simplement prendre le chemin plus tôt que prévue… Enfin, j’espère qu’il me reste des années à vivre au moins ! »
Son regard s’adoucit alors qu’il esquissa un salut militaire en essayant de faire un minimum de bruit.
« Ici Jonathan Hunter, à vous les studios ! »
« Hey Ayni, Il se peut que ce message n’arrive pas directement à toi mais je tenais à le faire malgré tout… » murmura-t-il doucement en jetant un coup d’œil derrière la caméra.
De sa main libre, il attrapa un fusil qu’il glissa lentement vers lui.
« Je tenait à faire mes adieux… je prépare ce message dans le cas ou les choses ne se passeraient pas bien pour moi… C’est étrange de le faire ainsi mais j’ai malheureusement tendance à tomber dans les pires ennuis… Et tu ne seras pas là pour surveiller mes 6 heures. »
Un craquement se fit entendre, alors qu’une voiture démarra au loin. Le soldat se figea tel un chien de fusil avant de reprendre quelques secondes plus tard.
« En fait, je n’avais pas d’idée de préparer ce message, mais en théorie je devrais en avoir encore pour 7 heures de surveillance donc je me suis dit = « Pourquoi tu ne le ferais pas en attendant ? ». Donc d’une certaine manière, tu es un passetemps. »
Il ria. Un rire léger, qui détonnait avec l’aspect sérieux du soldat.
« Plus sérieusement, Cette vidéo me servira surement de testament et dernière parole, je voulais quand même te remercier de ces années ensemble dans JP-2. C’est peu, mais j’ai préparé une mallette pour Plume et toi dans la banque située à coté du camp de base. Tu y trouveras des papiers d’identités, fausses adresses et de l’argent si jamais tu veux disparaitre sur Terre en cas d’urgence. J’y ai aussi rajouté quelques planques à droite à gauche, utilisé par des connaissances mais elles t’ouvriront les portes si tu leur donne le mot de passe adapté. Quelqu’un se chargera de les mettre à jours tant que je serais encore en vie, donc tu peux considérer qu’ils sont actifs à partir de maintenant… »
Il fit une grimace.
« C’est peu… Mais je n’avais aucune idée ce que qu’un mort pouvait offrir à des personnes comme vous deux donc j’ai préféré préparer au pire… Je vous souhaite en tout cas une bonne continuation… Je vais simplement prendre le chemin plus tôt que prévue… Enfin, j’espère qu’il me reste des années à vivre au moins ! »
Son regard s’adoucit alors qu’il esquissa un salut militaire en essayant de faire un minimum de bruit.
« Ici Jonathan Hunter, à vous les studios ! »
Théna Khoomi :
Les balles fusèrent… Il n’y avait pas d’image. Simplement le son des tirs et des cris de douleurs. Avant que l’image ne bascule sur la caméra intérieure de l’appareil. L’action se déroulait dans la salle de communication, là ou Jonathan était mort. Le soldat était appuyé contre l’un des bureaux, une trace rouge sur son flanc. Il se leva, Tira quelques balles avant de se remettre à couvert.
« Je n’aurai jamais imaginé faire ça dans ces Circonstance mais Bonsoir Khoomi. »
Avec difficulté, il tira le chargeur de son arme avant d’y remettre un autre.
« Je sais que les longs discours sont quelque chose de difficile donc je vais rester simple. Désoler. »
Sa main attrapa une grenade sur un cadavre qui trainait, avant de la lancer derrière lui.
« J’imagine que vous aviez envie de me tuer, mais malheureusement je suis obligée de partir en premier. Entre une jolie femme et une bande de militaire j’aurai préféré le premier mais bon, personne ne peut choisir sa mort. »
Il ferma les yeux pendant trois secondes, avant de grogner quand une balle lui toucha la jambe.
« F**** HELL ! Ils sont collants ! »
Il toussa dans sa main.
« Enfin bref… C’est peut-être le message le plus court mais je… »
Un bruit d’explosion coupa ce qu’il voulait dire et Jonathan grommela encore. Sa respiration était sifflante et lourde.
« Jonathan Hunter. Termi… »
Il cracha son sang sur le sol.
La vidéo continua sur quelques secondes avant d’être interrompu par une explosion.
Le canal vidéo était coupé.
« Je n’aurai jamais imaginé faire ça dans ces Circonstance mais Bonsoir Khoomi. »
Avec difficulté, il tira le chargeur de son arme avant d’y remettre un autre.
« Je sais que les longs discours sont quelque chose de difficile donc je vais rester simple. Désoler. »
Sa main attrapa une grenade sur un cadavre qui trainait, avant de la lancer derrière lui.
« J’imagine que vous aviez envie de me tuer, mais malheureusement je suis obligée de partir en premier. Entre une jolie femme et une bande de militaire j’aurai préféré le premier mais bon, personne ne peut choisir sa mort. »
Il ferma les yeux pendant trois secondes, avant de grogner quand une balle lui toucha la jambe.
« F**** HELL ! Ils sont collants ! »
Il toussa dans sa main.
« Enfin bref… C’est peut-être le message le plus court mais je… »
Un bruit d’explosion coupa ce qu’il voulait dire et Jonathan grommela encore. Sa respiration était sifflante et lourde.
« Jonathan Hunter. Termi… »
Il cracha son sang sur le sol.
La vidéo continua sur quelques secondes avant d’être interrompu par une explosion.
Le canal vidéo était coupé.
Nedjma Viranai :
La fumée dansait dans l’air froid du Canada, alors que le soleil commençait à se lever. La vielle maison de Jacob Auditore continuait de vivre au rythme des passages des soldats qui passaient et dormaient, mais à cette heure-ci, personne n’était debout. Le vieil Eliot était comme à son habitude à l’entrée de la maison, sa bonne vielle bouille montant la garde. C’était peut-être la seule chose qui n’avait pas changé depuis le début, et des multiples dépendances avaient été ajoutées autour du bâtiment central. Une piscine et un jacuzzi, un champ de tir, un parcours du combattant, chacun avait apporté son expertise dans le domaine, et on se retrouvait avec des ensembles de bâtiments presque hétéroclites, uniformes, mais tout l’ensemble rayonnait d’une même énergie vibrante, de tranquillité et de famille. Même la piste d’atterrissage d’hélicoptère qu’ils avaient construit l’été dernier pour le fun avait été fait dans un véritable esprit canadien, avec des rambardes en bois tiré des environs.
Nedjma était déjà dehors depuis un moment déjà, et on l’entendait frapper des sacs de sable au loin, sa respiration sifflant comme des tirs de balles. Sa peau cuivrée était couverte de sueur, glissant le long de ses muscles sculptés pour le combat. Elle avait toujours eu un temps d’avance en CQC, car malgré son silence, elle restait active, concentrée, efficace. Depuis quand cela arrivait-il ? Elle ne savait pas. Tous ses souvenirs s’arrêtaient à une seule date, ou elle se réveillait dans un lit d’hôpital, 8 ans plus tôt…
Pourquoi était-elle vivante ?
D’après ce que Jonathan lui avait dit, ils l’avaient trouvé dans un bâtiment en ruine lors d’une mission en Afghanistan. D’après ce qu’ils supposaient, elle était une prisonnière, mais elle n’était pas parmi les personnes disparut. Sans identité, elle se serait retrouvée envoyée en hôpital en attendant qu’elle recouvre la mémoire…
Une vibration vint interrompre ses pensées alors que son communicateur Bell sonna. Un message audio... De la part de… Jonathan ?
La jeune femme appuya sur le bouton de lecture.
« Hey Nedj ! J’espère que tu vas bien ! Je t’envoie un grand bonjour de Turquie ! Faut que tu voies le soleil là-bas, c’est dingue ! »
Pendant un moment, elle resta immobile alors qu’elle sentit son cœur se serrer.
Non. Non. Non !
« Je sais que je ne suis pas passé depuis un moment, mais j’espère que tu arrives à gérer tes nouvelles responsabilités… Comme je te l’avait dit j’ai dû filer surement en quatrième vitesse à cause d’une petite rumeur qui ne s’avéra peut-être de rien du tout, mais pour le moment je ne peux rien dire… J’essayerais de rentrer pour reprendre mes responsabilités de responsable militaire le plus tôt possible, mais je tenais à préparer ce message au cas où. »
Le communicateur Bell de Nedjma tomba au sol, et la jeune femme se laissa chuter sur le sable doux.
Elle savait ce qui allait se passer… Il lui en avait parlé de cette idée qu’il avait en tête… Mais pourquoi ? Pourquoi lui en premier ?
« Je peux déjà imaginer ta réaction.... Et j’en suis navré… Mais malheureusement ce genre de chose est le risque de notre métier… On court toujours vers l’avant, jusqu’à ce qu’on en ressorte les pieds devant… »
Aucune larme ne venait couler sur ses yeux, elle était comme paralysée émotionnellement. Avec difficulté, elle attrapa le communicateur avant de le poser sur ses genoux.
« Je me rappellerait encore du moment ou tu t’étais réveillé dans le campement, et la manière dont tu t’étais accrochée à moi au moment de partir… Tu aurais dû voir la discussion qu’on a eue une fois sortie de l’hôpital… »
Nedjma sourie. Elle avait été tellement paniquée de les voir partir qu’elle s’était accroché à la première personne à coté d’elle pour les empêcher de s’éloigner. Ce fut le chef d’équipe qui réussit à la convaincre de rester allonger, et ce fut ce même chef d’équipe qui lui annonça qu’ils avaient négocier pour que lui-même s’assure de lui permettre de retrouver ses souvenirs. Jacob Auditore avait été comme un père pour elle, l’accompagnant durant toute ces années, même si ses essais progressifs n’apportèrent aucun résultat…
« On est tous fier de te compter parmi nos sœurs d’armes, tout le monde le dira moi-même compris, alors soit fière. Tu es partit de 0 et est remontée vers le haut. J’ai fait virer mon stock d’action à Jacob pour qu’il s’en charge, il se chargera de gérer la répartition des gains pour tout le monde. Tu pourras en faire ce que tu veux, mais trouve-toi un idéal. Une famille ne peut pas rester unie pendant tout une vie, les gens partent et viennent, glissent et partent… Ne va pas mourir pour une cause dont tu ne crois pas d’accord ? »
Elle hocha la tête, sans un mot.
"حظا سعيدا، نجيمة"
Et la communication coupa sur ces dernières paroles.
Nedjma ferma les yeux, et des larmes commencèrent à couler le long de ses cils alors que le vieil Eliot se mit à hurler à la mort.
« Adieux… » murmura-t-elle.
[rtl] أخ أكبر adieux [/rtl]
Nedjma était déjà dehors depuis un moment déjà, et on l’entendait frapper des sacs de sable au loin, sa respiration sifflant comme des tirs de balles. Sa peau cuivrée était couverte de sueur, glissant le long de ses muscles sculptés pour le combat. Elle avait toujours eu un temps d’avance en CQC, car malgré son silence, elle restait active, concentrée, efficace. Depuis quand cela arrivait-il ? Elle ne savait pas. Tous ses souvenirs s’arrêtaient à une seule date, ou elle se réveillait dans un lit d’hôpital, 8 ans plus tôt…
Pourquoi était-elle vivante ?
D’après ce que Jonathan lui avait dit, ils l’avaient trouvé dans un bâtiment en ruine lors d’une mission en Afghanistan. D’après ce qu’ils supposaient, elle était une prisonnière, mais elle n’était pas parmi les personnes disparut. Sans identité, elle se serait retrouvée envoyée en hôpital en attendant qu’elle recouvre la mémoire…
Une vibration vint interrompre ses pensées alors que son communicateur Bell sonna. Un message audio... De la part de… Jonathan ?
La jeune femme appuya sur le bouton de lecture.
« Hey Nedj ! J’espère que tu vas bien ! Je t’envoie un grand bonjour de Turquie ! Faut que tu voies le soleil là-bas, c’est dingue ! »
Pendant un moment, elle resta immobile alors qu’elle sentit son cœur se serrer.
Non. Non. Non !
« Je sais que je ne suis pas passé depuis un moment, mais j’espère que tu arrives à gérer tes nouvelles responsabilités… Comme je te l’avait dit j’ai dû filer surement en quatrième vitesse à cause d’une petite rumeur qui ne s’avéra peut-être de rien du tout, mais pour le moment je ne peux rien dire… J’essayerais de rentrer pour reprendre mes responsabilités de responsable militaire le plus tôt possible, mais je tenais à préparer ce message au cas où. »
Le communicateur Bell de Nedjma tomba au sol, et la jeune femme se laissa chuter sur le sable doux.
Elle savait ce qui allait se passer… Il lui en avait parlé de cette idée qu’il avait en tête… Mais pourquoi ? Pourquoi lui en premier ?
« Je peux déjà imaginer ta réaction.... Et j’en suis navré… Mais malheureusement ce genre de chose est le risque de notre métier… On court toujours vers l’avant, jusqu’à ce qu’on en ressorte les pieds devant… »
Aucune larme ne venait couler sur ses yeux, elle était comme paralysée émotionnellement. Avec difficulté, elle attrapa le communicateur avant de le poser sur ses genoux.
« Je me rappellerait encore du moment ou tu t’étais réveillé dans le campement, et la manière dont tu t’étais accrochée à moi au moment de partir… Tu aurais dû voir la discussion qu’on a eue une fois sortie de l’hôpital… »
Nedjma sourie. Elle avait été tellement paniquée de les voir partir qu’elle s’était accroché à la première personne à coté d’elle pour les empêcher de s’éloigner. Ce fut le chef d’équipe qui réussit à la convaincre de rester allonger, et ce fut ce même chef d’équipe qui lui annonça qu’ils avaient négocier pour que lui-même s’assure de lui permettre de retrouver ses souvenirs. Jacob Auditore avait été comme un père pour elle, l’accompagnant durant toute ces années, même si ses essais progressifs n’apportèrent aucun résultat…
« On est tous fier de te compter parmi nos sœurs d’armes, tout le monde le dira moi-même compris, alors soit fière. Tu es partit de 0 et est remontée vers le haut. J’ai fait virer mon stock d’action à Jacob pour qu’il s’en charge, il se chargera de gérer la répartition des gains pour tout le monde. Tu pourras en faire ce que tu veux, mais trouve-toi un idéal. Une famille ne peut pas rester unie pendant tout une vie, les gens partent et viennent, glissent et partent… Ne va pas mourir pour une cause dont tu ne crois pas d’accord ? »
Elle hocha la tête, sans un mot.
"حظا سعيدا، نجيمة"
Et la communication coupa sur ces dernières paroles.
Nedjma ferma les yeux, et des larmes commencèrent à couler le long de ses cils alors que le vieil Eliot se mit à hurler à la mort.
« Adieux… » murmura-t-elle.
[rtl] أخ أكبر adieux [/rtl]
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Le bruit répétitif du doux ronronnement des ordinateurs berçait l’environnement aseptisé du laboratoire. Il était difficile de suivre un certain rythme terrestre sur une station flottante, et la présence des personnes évoluaient en fonction du va et vient, ce qui faisait qu’il n’y avait parfois personne dans les laboratoires.
Personne ?
Non, une seule silhouette était assise sur une chaise, un clavier entre les mains alors qu’elle regardait un match de football américain. Elle semblait observer cette partie avec une attention particulière, suivant avec vivacité le moindre mouvement des joueurs par le biais de la caméra quand soudainement, son attention est accaparée par un autre écran.
Un message venait d’arriver, un simple fichier vidéo venant d’un expéditeur inconnu mais utilisant des cryptages très avancé.
Pendant un instant, la silhouette resta immobile avant d’appuyer sur le bouton.
« Bonsoir mademoiselle… » commença Jonathan.
Il était assit dans son bureau, vêtue de sa classique tenue de chemise et de cravate noir.
« J’imagine que vous n’attendiez pas à recevoir de ma part, mais j’aimerais que vous me rendiez un petit service… Je vous ai laisser des instructions dans le fichier ci-joint, et j’aimerais juste que vous preniez le temps de vous intéresser à ce qu’il y a dedans sans en parler à personne… J’ai récupéré pas mal d’informations et je pense que vous comprendrez pourquoi je vous les ai fournies à vous précisément… »
Il leva ses mains, avant de les craques derrière son dos.
« En échange de ce service, je vous ai laisser mes codes d’accès vers une connexion non surveillée de la station… Elle ne tiendra pas très longtemps donc à vous de l’utiliser à bon escient… mais considérer ça comme un petit cadeau de ma part… J’espère que vous trouverez ce que vous voulez…… »
D’une main, la seule personne dans le laboratoire ouvrit les fichiers joint en silence. Il y avait des dizaines de documents…
« Merci beaucoup… Je suis désolé de vous laisser cette tache mais j’ai tendance à préférer me préparer au pire… Si jamais vous me croisez… N’hésitez pas à venir me dire bonjour Rose… »
Personne ?
Non, une seule silhouette était assise sur une chaise, un clavier entre les mains alors qu’elle regardait un match de football américain. Elle semblait observer cette partie avec une attention particulière, suivant avec vivacité le moindre mouvement des joueurs par le biais de la caméra quand soudainement, son attention est accaparée par un autre écran.
Un message venait d’arriver, un simple fichier vidéo venant d’un expéditeur inconnu mais utilisant des cryptages très avancé.
Pendant un instant, la silhouette resta immobile avant d’appuyer sur le bouton.
« Bonsoir mademoiselle… » commença Jonathan.
Il était assit dans son bureau, vêtue de sa classique tenue de chemise et de cravate noir.
« J’imagine que vous n’attendiez pas à recevoir de ma part, mais j’aimerais que vous me rendiez un petit service… Je vous ai laisser des instructions dans le fichier ci-joint, et j’aimerais juste que vous preniez le temps de vous intéresser à ce qu’il y a dedans sans en parler à personne… J’ai récupéré pas mal d’informations et je pense que vous comprendrez pourquoi je vous les ai fournies à vous précisément… »
Il leva ses mains, avant de les craques derrière son dos.
« En échange de ce service, je vous ai laisser mes codes d’accès vers une connexion non surveillée de la station… Elle ne tiendra pas très longtemps donc à vous de l’utiliser à bon escient… mais considérer ça comme un petit cadeau de ma part… J’espère que vous trouverez ce que vous voulez…… »
D’une main, la seule personne dans le laboratoire ouvrit les fichiers joint en silence. Il y avait des dizaines de documents…
« Merci beaucoup… Je suis désolé de vous laisser cette tache mais j’ai tendance à préférer me préparer au pire… Si jamais vous me croisez… N’hésitez pas à venir me dire bonjour Rose… »