Le Vent d'Est

Le Vent d’Est.

Vladimir Illich est dans la salle d’observation, et avec son matériel photochraphique, la nébuleuse de l’Aigle. M16 est découvert depuis 1746 par Jean Philippe Loys de Cheseaux. La couleur de l’amas est du aux gaz ionisé qui….. Clingl

Le Russe se retourne vers son ordinateur. Il est l’heure. Cela fait des semaines qu’il suit une archère ! Un vielle Antonov  2 qui a fait défection de Cuba, et qui depuis quinze ans  sert dans un petit aérodrome prêt de Miami, dans un club de parachutisme.

Un Antonov 2, le même avion, dont son grand père se servait dans son Kolkhoze, pour rependre des engrais. Le même Avion qu’il pilotait quand il était dans les Pionniers……

Tremblant le Russe regarde, l’annone. Il n’y a personne qui a renchérie, il a vingt quatre heures pour finaliser la transaction. Tremblant il fait le code de sa Carte Rouge., écrit  le montant de 654$ et valide………..Cling , Accepté…… !

Vladimir Illich est fou de joie, il est propriétaire  d’un Antonov 2, plus vieux que lui ! Sans le faire exprès il déplace son matériel, qui commence à photographier la Grande Ourse.

Le Pilote se précipite vers le bureau de son chef, le Diplomate  Aynira Leyva pour lui demander une semaine de vacance pour convoyer son avion à lui, à Denver.
Courant dans les couloires comme un fou, à un croissement, il renverse le Caporal Hilda Haraldsen et s’écroule sur elle !

" - Tu tombes bien Hilda ! Veux-tu convoyer un avion de Floride à ici ? » Et le cosmonaute se met à décrire l’avion sans préciser que le biplan, est vendu en l’état !"

Hilda sortait d'une séance éprouvante d'entraînement. Le combat au corps à corps. Se perfectionner dans ce domaine était essentiel. Il n'était pas rare de se retrouver sans armes à devoir faire face à l'ennemi. En tant que femme elle était considérée comme une proie facile. Facile à kidnapper, facile à battre, facile à tuer. Une bonne douche plus tard et sanglée dans un uniforme fraîchement repassé, la pilote se rendait sur la plateforme d'envol lorsqu'au détour d'un couloir un Vladimir surexcité lui tomba dessus. Littéralement. Elle le réceptionna comme elle put dans ses bras mais ils chutèrent tout de même à terre. Apparemment elle tombait bien.

- Merci. J'ai beaucoup travaillé les chutes.

Mais le pilote déversait un flot de paroles intarissable. Hilda s'en amusa. C'était bien la première fois qu'elle voyait son collègue aussi loquace. Il s'agissait d'un Antonov tout juste acquérit par le Russe. L'idée était de le rapatrier de Floride jusqu'ici.

- OK OK Mais je préférerais qu'on aie cette conversation à la verticale.

En une torsion de rein elle renversa la situation puis l'aida à se relever.

- Si on m'accorde une permission j'adorerais t'accompagner.

Puis elle réfléchit un instant à la nature de l'avion

- Mais tu vas en faire quoi ? Tu as des champs à irriguer ? Et est ce que tu sais où tu vas le parquer ? Je sais pas toi mais moi le garage que l'on m'a attribué n'a de place que pour une voiture.

Elle ne voulait pas briser sa joie mais simplement être sûre qu'il avait pensé à tout.

Vole AA2810

Ils ont de la chance. Vladimir Illich regarde par le hublot du 737, les nuages qui défilent sous les derniers feux du soleil, un peux gâché par la présence de la Grosse Dame qui n’arrête pas de manger des bonbons. La situation est calme actuellement au JGC. Ils ont obtenues, lui et Hilda des permissions, et re-coup de chance, le Russe achète, sur le net les deux dernières places d'un vole intérieure Colorado Springs_ Miami, à trois heures du départ. Les valises sont vite expédier. Casque et tenue de vole, deux trois bidules, et le temps d'imprimer deux manuelles de voles et d’entretien de l'Antonov 2, l'un en Russe et l'autre en Norvégien.
Elle ouvre encore un paquet?
Leurs deux places ne sont pas cote à cote, une place en première et une place économique. Il a laissé, Hilda aller vers l'avant, pendant que lui se retrouve avec la mâcheuse de bonbons.

Dans le taxie qui les emmènent vers l’aéroport il explique à la jeune femme que la base militaire de Peterson, base qui partage les mêmes pistes que l’aéroport civile, elle possède un Aéroclub militaire, ou moyennent une cotisation de 2000$ à l'année on peut utiliser les pistes et se parquer dans l'un des vastes hangars actuellement vide de la bases militaire.
Le garnement derrière lui n’arrête pas de donner des coups de pieds, dans son dossier, et voila que la grosse dame lui donne des bonbons!!!!! Entendre de bruit de démaillotage des bonbons en stéréo.............Heureusement qu'il y a le bruit des reacteurs!
La nuit est tombé, dans cinq heures, ils seront à destination.

Vladimir Illich n'a pas eu le temps de réserver deux chambres, mais c'est la morte saison à Miami, il parait! A eux les grands hôtels!

Bonne nouvelle la Grosse Dame a fini ses bonbons!

Mauvaise nouvelle, elle vient d'en acheter six paquets!

- Et là ça sera la table des trentenaires !

Hilda n'avait encore jamais volé en première classe. Vladimir lui avait laissé cette place ce qui était vraiment gentil. Son voisin de droite un certain Clark la prenait pour une wedding planner. A dix neuf ans il allait se marier avec une femme dont il était fou et se sentait obligé de lui expliquer en détail les préparatifs de ce fameux jour J.

-  Sympa ! Mais pourquoi vouloir absolument cliver les invités en leur attribuant une table spécifique ?
-  Parce que c'est comme ça que tout le monde fait !
-  L'essentiel c'est que ça vous plaise.
-  C'est à dire...je ne vois pas bien ce que l'on pourrait faire d'autre.
-  Une grande table en U par exemple ? Ou en W...Comme wedding

C'est ainsi que tout le vol se passa. La Norvégienne saurait dans quel domaine se reconvertir si jamais elle avait besoin ! Elle ne fut pas mécontente de retrouver Vladimir à la sortie de l'avion. Pourtant elle manqua glisser sur un paquet de bonbons qui avait échoué par terre. Elle le ramassa;

- Quel gâchis je te jure ! Tu en veux ?

Alors qu'ils récupéraient leurs bagages à l'aéroport elle lui raconta à quoi elle avait été occupée. Il n'y avait plus qu'à attendre le taxi qui les amènerait.

Dernière édition par Hilda Haraldsen le Mer 8 Aoû 2018 - 16:46, édité 2 fois

Le vole Colorado Springs à Miami, est un vole intérieur des États Unis d’Amériques, mais Vladimir Illich eut beaucoup de difficulté à sortir du contrôle de police. Il faut dire que sur le dos du  blouson de cuire du Pilote, il y a marqué un gros CCCP avec le visage de Lénine en rouge avec une faucille et un marteau. Les trois policiers d'origine Cubaine semblent vouloir,  à toutes hasard l'envoyer à Guantánamo. Il a fallut coup de téléphone à la base de Colorado Springs pour que les Anti- Castristes daignent le relâcher, sans excuses.
La vue d'un paquet de bonbon, fit faire une haut le cœur au Russe.
L'autre problème avec tout cela c'est qu'il n'y a plus de taxi à ce moment....... Si il y en a un. Une grosse berline de années cinquante au couleur vert et jaune avec sur les portières le drapeau des Bermudes surmonté du nom en rouge Dexter Cambridge Propriétaire, de la voiture on entend cette étrange musique. https://www.youtube.com/watch?v=gtratgdMI4E
Après avoir réveillé Dexter, Vladimir Illich lui demande d'aller en centre ville chercher un grand hôtel..... Mais il semble y avoir un problème, il y a la course de bateaux Racer et actuellement tout est louer sur cent kilomètres autour de Miami! Effectivement Dexter les conduits au centre et pendant une heures ils traînent d’hôtel en hôtel!
Mais Dexter connaît un cousin qui connaît un cousin qui tient un motel à Indiantown sur la 710.
Il est quatre heures du matin quand ils débarquent dans le Motel Okeechobee, du nom du grand lac qui se trouve au milieu de l’État.  
Miracle, il reste une chambre.
Problème, il ne reste plus qu'une chambre et une seule, avec un lit.
Mais,il y a un canapé!
Avantage, l’Aéroport ou se trouve Antonov 2 se trouve par la route à deux kilomètres, et à trois cents mètres à pieds.
Soucis, il y a des Caïmans qui gambades, sur les pelouses.

Quelque chose disait à Hilda que ces vacances n'allaient pas être reposantes. Et elle avait une furieuse envie de rebrousser chemin. D'abord il y avait la tenue de Vladimir à laquelle elle n'avait pas fait attention. Qui s'amusait à arborer la tête de Lénine et un marteau et une faucille ?? La honte !! Elle prit soin de ne pas prendre la même file que son collègue, ne voulant pas être assimilée à...ça. Vladimir ne lui disait pas un mot. Bon. C'était peut-être parcequ'il était "émotionné" d'acquérir son avion. Trouver un hôtel fut toute une aventure. Et bien sur il ne restait qu'une chambre.

- Bon ben je vois pas ce qui pourrait nous arriver de plus aujourd'hui. Il me semble que là on touche bien le fonds. Et tu prends le canapé !

Elle était déjà exténuée et passablement agacée de l'attitude du Russe. Hilda ouvrit de grands yeux lorsqu'elle vit des caïmans qui se promenaient tranquillou bilou sur la pelouse. Normal...

- Ok là c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Vlad on va à la réception

Elle prit son collègue par le bras et l'emmena d'abord dans la boutique de l'hôtel.

- Je te laisse choisir un nouveau blouson. Il est hors de question que je sois vu avec un adorateur de terroriste.

La Floride profonde

" - Mais, mais, mais, c'est le blouson de mon Grand Père, qu'il m'a laissé en héritage, une relique. Et puis c'est le Camarade Lénine, notre petit père du peuple, ce n'est pas un terroriste. Et puis c'est un Motel ici pas un hôtel, ils louent que des chambres, Ils vendent peut être du dentifrice, des brosses à dents....... "
Ils sont en pleine campagne, entouré d'un lac, d'un aéroport, et de gentils caïmans. Le taxi de Dexter étant partie, il ne reste plus qu'une chose dormir, un peut. Et c'est ce que fait le Sergent Chef Vladimir Illich Kouznetsov, dormir! Il prend le canapé et s’endort aussitôt, mais d'un sommeil agité, ou apparaît une grosse Dame en Blouson d'aviateur en cuire avec le dessin d'un bonbon sur le dos...........

Quand ils se réveilles, ils ont faim.
Malheureusement pour eux, le Motel Okeechobee, ne fait pas de petits déjeuné.
Heureusement pour eux, Dexter et son taxi les conduisent à Indiantown au "Seminole Country Inn" ou ont leur sert un véritable petit déjeuné indien à base de pemmican! Une sorte de pain à base de bison, pour la viande, et de baies d'aronia et de canneberges! Le seule restaurant ouvert à par le Mac Donald à cette heure. De leurs tables ils ont vue sur l’aéroport, un petit aéroport qui a première vue semble légèrement abandonné!

Affolée, Hilda plaqua une main sur la bouche de Vladimir qui commençait à faire des éloges de Lénine. Un fanatique !! Vlad était un fanatique ! D'un autre côté elle se rappela d'un collègue Chinois qui se comportait de la même manière avec "le président Mao". Les pays communistes conditionnaient vraiment trop leurs habitants. Ce n'était pas de la faut de ses derniers. Mais ça pouvait apporter de sérieux ennuis.

- Tu te débrouilles comme tu veux mais la prochaine fois que je le vois sur toi, héritage ou pas, j'en fais des lacets en cuir de ton blouson.

Elle jeta un oeil mauvais aux caïmans qui n'avaient absolument rien à faire là. L'irresponsabilité des hôteliers était manifeste. Hilda dormit mal évidemment. Elle rêva de Vladimir à cheval sur un caïman qui embrassait, les yeux pleins de ferveurs les rangers de Lénine en s'exclamant "bon petit père notre sauveur" ! L'hôtel ne faisait pas petit déjeuner bien sur. Alors ils le prirent à l'Indiantown. Qui dit nourriture Indienne dit épicée. Qui arrache la tronche. Et Hilda pleura. A cause des épices et peut-être aussi parce que les vacances n'en étaient pas du tout. Elle regrettait amèrement de ne pas avoir pris les choses en main. Essuyant ses larmes dans un Kleenex bleu azur elle demanda à son collègue de lui parler de son acquisition

-  Tu as une idée pour lui donner un nom à ton avion ?

Il ne restait plus qu'à attendre la suite de leurs ennuis puisque rien ne pouvait se passer normalement.

L'Avion

Après avoir petit déjeuné, Vladimir Ilich se dirige vers l’Aéroport. L’entrée est fermé, mais il suffit d’ouvrir la porte, pour ce retrouvé au milieu des bâtiments.
" - Et la c'est une propriété privé , que venez vous faire ici? "
" - Ouf!"
C'est le gardien des bâtiments et son chien, C'est Ralf Hulponton et Ralf. Le Russe explique qu'il vient chercher un avion, un Antonov 2.
" - Ha! c'est vous qui venez chercher l'avion d'Alin Casamayor?"
L'homme les entraînent dans son bureau. Il y a du café, légèrement arrosé, (un doigt de café, quatre doigts de Bourbon!), et pleins de petits friands, que sa femme a préparée. Vladimir Illich montre ses papiers, l'homme lui dit que son appareil est dans le hangar 1. Il annonce aussi qu'ils ont quarante huit heures pour partir, le National Hurricane Center de Miami vient d'annoncer que Gladice arrive! Le Cyclone Gladice est actuellement entrain de ravager Porto Rico et arrive tous droit vers la cote est de la Floride en se renforçant.

Ralf les entraînent vers le hangar en leur disant qu'il ont une chance, cela fait trois ans que l'avion y est entreposé, et Alin l'ancien propriétaire entretenait son avion, mieux que la prunelles de ses yeux avant que son club de parachutisme ne ferme. L'homme pousse la lourde porte du bâtiment, et apparaît au milieux de caisses, de bidons, et d'une multitude de poules qui y ont élue domicile, apparaît un gros biplan, l' Antonov 2.

Bon...l'avion n'aurait donc pas de nom. Après s'être pris un énième vent, Hilda suivit Vladimir dans l'aéroport. Ils firent connaissance avec le gardien et sa femme qui étaient très aimables. Café, friands et bonne conversation mirent du baume au coeur de la Scandinave. A propos de se prendre un vent c'est un cyclone répondant au doux nom de Gladis qui allait déferler sur les côtes de la Floride d'ici quarante huit heures. Ben voyons mon colon ! Le plus aberrant dans l'histoire c'est qu'ils avaient quand même le droit dé décoller. Encore des irresponsables c'était incroyable ! A croire que la Floride en regorgeait. Hilda ironisa

- Si on décolle dans une heure et que l'on contourne Porto Rico en prenant un itinéraire bis il n'y a absolument aucune raison pour que nous subissions les effets d'un cyclone.

Le couple éclata de rire et Amanda, l'épouse du gardien, lui tapota gentiment sur l'épaule

- Ne vous inquiétez pas tout est prévu ! Nous vous gardons avec nous jusqu'à ce que tout danger soit passé. Nous avons l'habitude des cyclones ici. On ne peut pas vous garantir que c'est sans danger mais les précaution ont été prises. Et ça ne sera pas le premier que notre maison essuiera!

Elle lança un regard complice à son mari

- Jackson, je t'avais prévenu que ce genre d'humour ne passait pas partout.

Le reste se passa vraiment très vite. Vladimir et Hilda eurent la chance de pouvoir admirer l'Antonov. Il était fabuleux ! Puis Amanda et Jackson les emmenèrent chez eux. Ils passèrent les deux jours suivants à faire des courses, des gâteaux, de la cuisine, à renforcer les portes et les fenêtres...à se prémunir de ce qui allait arriver. Si Hilda appréhendait elle devait bien reconnaître que leurs hôtes gagnaient à être connu et que c'était peut-être une bonne chose de savoir comment se prémunir d'un cyclone.

C'est dans la cave aménagée plutôt coquettement qu'ils passèrent les deux jours suivants. A la lueur des bougies et tandis que les bourrasques de vent hurlaient à l'extérieur, on discuta, on joua au loup garou, au monopoly, on dormit, on écouta la radio et on joua de la guitare. Blottie dans un plaid avec Rufus (le chien) à ses pieds et les yeux mi clos, Hilda songea que parfois un peu de douceur faisait beaucoup de bien...

Trois jours plus tard, Les deux JPS iens étaient à nouveau au pieds de l'avion prêts à partir. Tout danger étant écarté ils allaient pouvoir profiter pleinement de leur passion commune : voler.

Si Gladys m'était contée

Notre Norvégienne  n'a pas tout raconté! C'est qu'il y a eut quelques passages plus ou moins drôle. Il a fallut déblayer les caisses, attraper les poules, sortir l'avion, avec un 4 x 4, regonfler les pneus, nettoyer à la lance à incendie la carling, remplir les nombreux réservoirs, d'essence, prévoir un plan de vole,  mais le plus drôle, a été quand Armanda et Hilda sont partie faire des courses.... A leurs retours, il y avait dans le salon des Hulpontons, le moteur complètement démonté, Vladimir ainsi que Ralf et Rufus entrain de le nettoyer! Bon,  Armanda n'a pas semblé contente, quand elle a prit son balaie, et qu'ils ont du fuir dehors. Mais le principale est que le moteur est en bonne état, prêt a fonctionner.

Ils auraient put traverser la Floride, et de longer après la cote Ouest du golfe du Mexique de cet État en se dirigeant vers Pensacola! Simple on contourne de loin de l'ouragan, qui se renforce considérablement! Un Cyclone avance de vint cinq kilomètre heures, alors que la vitesse normale de cet avion est de deux cents kilomètres.

Mais La Scandinave semble heureuse de cet intermède, et le Russe n'a pas le cœur de la décevoir. Il reste le temps du passage de la Tornade. Alors malgré qu'il n'ai pas amené sa balalaïka, il chante en s'accompagnant de la guitare, presque sans fausses notes "les bateliers de la Volga".

Pour entré dans les bonnes grâces de la jeune femme, il n'a pas mit son blouson, mais une simple combinaison de vole. Il l'a trouvé dans les caisses, et il l'a laver, elle est encore humide. La tenue est débarrassé de sa crasse et Vladimir Illich n'a pas remarqué que c'est une combinaison militaire marqué " Defensa Anti-Aérea Y Fuerza Aérea Revolucionaria" ainsi que "Sargento jefe Alin Casamayor. et le drapeau Cubain!

Bien sûr Hilda tiqua sur la combinaison de Vlad. Mais apparemment tel était le destin de son collègue : porter des vêtements de propagande. Elle nota pour plus tard que lorsqu'elle aurait besoin de faire de la publicité pour l'entreprise familiale, Vladimir pourrait être un excellent support.

- Tu vas pouvoir la rajouter à ta collection. La prochaine fois qu'on boit un verre ensemble je t'offre un Cuba Libre.

Elle enfonça sa casquette "Top Gun" sur la tête et chaussa ses ray bans. Escaladant l'échelle elle entra dans l'Antonov qui-n'avait-pas-de-nom et accéda à la cabine de pilotage. C'était rudimentaire mais spacieux. Les commandes étaient dans leur jus. Pas d'habillage, pas de protection. Remplir les six réservoirs d'essence leur avait pis pas mal de temps. Mais le plus long avait été de démonter la partie inférieure du capot, purger les deux cylindres inférieurs, le circuit de freinage, le carburant, puis remonter bougies boulons et capot. Opérations à répéter si l'avion restait au sol plus de quatre heures. Il fallait vraiment être un passionné pour accepter une telle contrainte. Mais ce retour aux sources faisait du bien. Plus que jamais elle pouvait mesurer l'évolution technologique dont ils profitaient au JPS. Elle se demanda ce que Plume penserait de l'Antonov.

Puisque ce n'était pas à elle de faire l'histoire ou même d'y contribuer, elle passa à l'arrière et attendit que Vladimir les entraîne à nouveau dans une de ces aventures dont il avait le secret. En attendant autant faire rouler entre ses doigts les dès de sabbac de Han Solo et entonner un joyeux couplet "les bateliers de la Volga".

♪Nous trainons de gros bouleaux,
Nous tirons péniblement.
Ah oui, oui, ah oui !
Ah oui, oui, ah oui !
Nous trainons de gros bouleaux.♫

Le Vent se lève

L'avion est dans l'axe de la piste. Il y a bien sur les problèmes, les caïmans, les herbes hautes, mais heureusement, l'herbe à été tondu par le gardien de l’aéroport juste avant, et comme ses petites bêtes sont timides, ont ne les voient plus. Nos deux pilotes sont dans leurs sièges, et ils commencent la longue cheklist.

"- Réservoir,
- Ouvert sur le droit, le plus plein
- Trim,
- Réglé
- Pompe,
- On
- Phares,
- On
- Volets,
- Position décollage
- Transpondeur
- Sur Alt
- Fréquences
- Affichées
- Paramètres
- Dans le vert
- Horizon
- Réglé
- Altimètre
- Réglé
- Directionnel,
- On le recalera sur la QFU de la piste
- Magnétos,
- Sur Both
- Commandes,
- Libres
- Ceintures,
- Attachées
- Porte
- Fermées verrouillées
- Briefing
- Sécurité effectué"


Le soufflet fatigué montre la direction et la force du vent, sur la piste.
C'est le moment de verité!
Vladimire Illich sangle son casque avec son nom, son groupe sanguin et une étoile rouge.
Le Russe prend sa radio et d'une voix émut il dit!
" - Ici, l'Antonov 2 imatriculé, CCCP T-34, demande autorisation de décollage"
Il la reçoit du contrôle aérien  de Saint Peterbourg (Floride)
Il n'est pas superstitieux, mais il ambrasse la Sainte Relique de Iosif Vissarionovich Dzhugashvili.
Il lance le moteur et l’hélice à quatre pales se met à tourner.
Tous les paramètres sont bon.
Il accélère et l’hélice tourne vite maintenant. Vladimir Illich lache les freins et le gros biplan avance et prend de la vitesse. L'Antonov 2 met deux cent mètres pour décoller.

" - *Для родины"

L'Avion décolle sans problème, et il part au 334° en direction de Pensacola. Cette région de Floride est truffé de vielles bases aériennes abandonnés de la Navy. Elles pourraient servir de pistes de secoure en cas de problème. A 3.3 mètres par secondes l'avion s’élève. Le cœur du Pilote se remet à battre.

L'avion se dirige vers le nord ouest de la Floride en longeant la cote. Il grimpe vers 4000 pieds (1700m) son altitude de croisière.

*  Crie de guerre Russe : Pour la Patrie