Vous n'auriez pas vu une station service?

Après le briefing fleuve sur l’arrivée sur Atlantis et l’organisation à mettre ne place, Nadja se retrouva seule dans la salle de briefing. Elle soupira en étendant les jambes et se permit un grognement en sentant ses cotes bouger. Un nouveau café était arrivé devant elle et elle le dégustait lentement tout en étudiant les documents lui résumant l’état du vaisseau et le résultat était sans appel. Ils n’iraient pas loin à ce rythme.

Les systèmes déjà malmenés par la bataille étaient à présent surchargés pas le nombre de réfugiés à bord, la plupart blessés. Déjà les systèmes vitaux montraient des signes de faiblesses. Elle passa un doigt sur le bord de la table pour le ramener légèrement humide. Si cette condensation non absorbée   s’installait dans les circuits…

Il allait leur falloir un plan B si Atlantis n’était pas récupérable de toute urgence.

« - Capitaine, nous arrivons en vue de la CCLS.
- J’arrive. »

Elle se leva un peu brutalement et vit soudain danser la pièce autour d’elle. La main de l’ex marine tâtonna vers sa tasse de café et elle but une longue gorgée, accompagnée d’un anti douleur.. puis un second pour faire bonne mesure. Elle aurait tué pour des amphétamines.

Les médicament avaient eut le temps de faire effet quand elle pénétra sur la passerelle. Sur l’écran, la station s’affichait, heureusement intacte.

« - Contactez-les et informez les que nous avons besoin de pièces détachées pour réparer. Et qu’il est très probable que les Goa’ulds soient en chemin. Envoyer leur un rapport rapide sur ce qu’il vient d’arriver sur Terre. »

S’il leur fallait évacuer, ça allait compliquer encore l’équation, même si l’équipe de la station était réduite.

« - Monsieur Doyle, monsieur Pakeha, nous sommes arrivés. Préparez votre équipe. Bonne chance à vous.»

Le croiseur se mit en orbite autour de la station pendant que l’équipe débarquait et que les ingénieurs faisaient leur marché.

Se souvenant qu’elle avait promit aux médecins de faire un saut à l’infirmerie à mis journée (et que cette heure était déjà passée depuis longtemps) elle décida de s’y rendre. Peut être pourrait-elle discuter quelques minutes avec Zander et le persuader de manger quelque chose, certaine qu’il ne l’aurait pas plus fait qu’elle.

Apres le départ de Zander, Nadja avait continué a travailler, était retournée sur la passerelle, dans la salle des machines, dans le local à torpille puis de nouveau sur la passerelle avant de se rendre compte qu’elle rendait tous le monde fou.

Elle ressortie un peu penaude, décidée à aller prendre un peu de repos sur Stella. Mais elle n’en eu pas le temps, bien entendue. Elle n’avait pas plus tôt tourné les talons que Barry la rappelait. Atlantis venait de passer en quarantaine a cause d’une invasion de… limace ?

« - Bien compris, tenez-moi au courant. »

Pourquoi pas des limaces après tout. L’univers entier leur en voulait apparemment. Ce dernier le prouva quelques minutes plus tard sous la forme d’un nouveau message.

« - Deux vaisseau en approche. Probablement de type Ha’tak. Sur zone dans trois minutes. 
- Faite revenir tous le monde à bord, je veux qu’on saoit parti d’ici cent vingt secondes.»

Il lui en fallut vingt cinq pour revenir sur la passerelle et s’installer dans son fauteuil.

« - Tous l’équipage au poste de combat.»

Tandis que la sirene hurlait dans les couloirs et que l’éclairage passait au rouge sombre, Nadja consulta l’écran tactique et jura en constatant que des chasseur ainsi qu’un C101 était toujours à l’extérieur.

« - Ici le capitaine. Vous avez une minute pour ramener vos miches à bord. Autorisation d’appontage d’urgence. »

Tandis que les chasseurs se ruaient vers eux, elle envoya un code vers la station qui orbitait prés d’eux. Un signal retour lui indiqua que l’ogive nucléaire qu’elle avait fait déposé une heure plus tôt était armée.

« - Barry, nous ferons un passage a coté de la station pour emporter la porte qui reste. Mettez moi en contact avec Atlantis. »

Une fois la communication établie, elle essaya de garder un ton aussi calme que possible.

« - Atlantis, nous évacuions notre position. Nous serons au point de replis numéro un dans deux heures. D’ici la, vous êtes seul. Tenez bon ! »

L’ex marine devenue capitaine regarda le compte à rebours au dessus de l’écran de visualisation. Plus que soixante sept secondes et ses foutus chasseurs n’étaient pas encore tous posés.

Jimmy en pleine opération extérieure avec son Blue Falcon, entendit l'alerte donnée par Nadja et ordonna le repli des vaisseaux en urgence.

"Allez on se magne ! Retour au hangar !"

Ils se posèrent et il regarda les pilotes.

"Bon, je veux que ces vaisseaux soient prêts à opérer dès que possible. Vous attendez les ordre, Lehnard ? Vous préparerez le plan d'attaque si besoin."

Puis il quitta rapidement le hangar à vaisseaux pour remonter vers le pont supérieur du vaisseau afin d'en savoir un peu plus sur la menace.
Il arriva sur une passerelle assez active en pleine opération.
Il s'avança vers Nadja.

"Qu'est-ce qu'il se passe ?"

Elle lui parla des deux Ha'taks en approche.

"Des forces de Tonatiuh ? Comment nous ont-ils trouvés ?"

La situation était étrange et inquiétante, si leur position était révélée, ça compliquerait leur tâche.
La position actuelle d'Atlantis devrait aider pour le moment à camoufler sa présence en espérant qu'il ne sachent pas déjà vers quoi ils se dirigent.
Jimmy se posta un arrière de la passerelle prêt à coordonner l'escadrille pour assurer un renfort à l'Achilles si affrontement il devait y avoir avec eux.

Thomas avait passé pas mal de temps avec Adam qui semblait s'habituer à la situation, sa maman lui manquait beaucoup, de même pour Thomas qui ne cessait de penser à Aeryn.
Adam jouait souvent avec Emy et Thomas avait trouvé parmi les réfugiés une amie qui l'aidait en gardant parfois Adam quand il n'était pas avec Emy.

De son côté, Thomas avait hérité du poste de responsable scientifique de l'état-major temporaire de la cité mais souhaitant rester sur l'Achilles avec Adam, il avait décliné la proposition de participer à l'expédition pour réactiver la cité.
Malgré la tentation que représentait ce bijou d'histoire, il était resté sur le vaisseau à aider comme il pouvait.

C'est alors qu'il entendit le vaisseau passer en alerte.
Il prit la direction de la passerelle pour en savoir plus sur la situation.

En arrivant, il remarqua Bolger en train de parler avec Nadja, il capta quelques informations dont le fait qu'ils devaient s'éloigner.
Cette information le confortait dans l'idée d'être resté sur le vaisseau, s'il était sur Atlantis, son fils serait éloigné de lui et il ne pouvait l'accepter.

Une fois Bolger éloigné un peu, il s'avança vers Nadja et regarda les écrans, il n'avait pas vraiment d'utilité dans ces moments mais voulait être aux premières loges sans gêner.

La passerelle s’était remplie rapidement à l’annonce de l’alerte. Les performances de l’équipage n’étaient pas mauvaise, globalement, mais il y avait un peu trop de civil au goût de l’ex marine.

Alors que les derniers chasseurs se posaient en urgence, son second la rejoint, s’inquiétant d’avoir été découvert. Elle désigna la CLSS et expliqua son hypothèse.

« - Je pense que c’est la CLSS qui les intéresse. Ils ont du découvrir sa présence et sa fonction dans les banques de données du JPS. Mettre la main sur Atlantis serait du pain bénie pour Tonatiuh. C’est pour ça que j’ai fait piéger le station. Dommage que nous ne puissions pas rester.
- Tous le monde est à bord, portes extérieures fermées.
- Merci Barry. Allons récupérer cette porte et fichons le camps."

Les moteurs de l’Achilles s’allumèrent et, après un survol rapide de la station, il disparue dans l’hyperespace.

« - Je donnerai cher pour voir ce qu’il leur arrive, souhaita-t-elle tout haut. Une victoire n’aurait pas été du luxe pour le moral de tous. »

Mais ils ne pouvait pas se permettre de combattre avec l’était actuel du vaisseau. Un coup bien placé ou simplement chanceux pouvait les faire exploser.

« - Je capte une détonation, madame, fit Barry un instant plus tard.
- Rien d’autre ?
- Non, nous ne les avons pas détruit. Mais il ne semble pas vouloir tenter de nous poursuivre. »

Peut être endommagé ? Ou tout simplement en les avaient-ils pas vu.

« - Cap sur Atlantis, Barry. Fin d’alerte. »

Ils s’en sortaient bien. Mais l’équipe d’Atlantis était livrée pour l’instant à elle même. Il faudrait plusieurs heures au vaisseau pour parcourir la distance, peut etre pourrait-elle se reposer un peu ?

« - Monsieur Bolger, vous avez la manœuvre, dit elle en se levant. »

- Je les ai vu le premier !

S'esclaffa Asher lorsque la passerelle l'informa de la présence de deux Ha'tacks. Oui ils étaient là, tels des peaux de bananes dans Mario kart. Dans un premier temps le pilote était parti pour les dézinguer. Ils étaient de retour de la station en direction de l'Achilles et étaient en premier plan pour s'occuper de la situation. Hélas les ordres étaient de rentrer au bercail. Le beau blond jura et la formation garda le cap. Ca l'embêtait de laisser ça comme ça. Surtout que ça ressemblait drôlement à des éclaireurs ! Ils avaient maintenant le champs libre pour aller chercher leurs potes et attaquer le CLSS.

Les chasseurs et les C101 s'engouffrèrent dans le hangar d'appontement de l'Achilles. De loin il entendit Bolger gueuler le même type d'ordre qu'on recevait depuis ce qui pouvait s'apparenter à des lustres. Les pilotes de chasse étaient sous tension permanente on ne pouvait pas dire qu'on les ménageait. Aussi Asher prit le temps de repérer ceux qui étaient sur le pieds de guerre depuis beaucoup trop longtemps et leur recommanda de faire une pause. Il fallait garder du pilote frais sous le coude. Laissant le champs libre aux mécaniciens il se présenta sur la passerelle et salua

- Les réparations continuent. Le CLSS a pu nous fournir pas mal de pièces. Quel est la suite des réjouissances ?

Il astiqua de sa manche une lègére trace de doigt qui se trouvait sur son casque et ne rendait pas justice au reflet de sa gueule d'ange.

Jimmy écoutait Nadja.
L'attaque de la CLSS était logique, une chance qu'il aient eu le temps de la piéger ...
Finalement ils récupérèrent la porte des étoiles de la station avant de partir en hyperespace.
Barry leur annonça la détonation qui signait la destruction de la CLSS.
Malheureusement, elle n'avait pas détruit les vaisseaux ennemis ...
Ils prirent ensuite le chemin d'Atlantis pour rejoindre l'équipe partie sur la cité.
Nadja s'éclipsa et laissa Jimmy aux commandes, il hocha la tête et la laissa sortir avant de s'installer à son tour dans le fauteuil.
La sensation était toujours désagréable pour lui, mais la situation nécessitait sa présence.

Il regardait devant lui quand Barnett se présenta sur la passerelle en annonçant que les réparations continuaient.
Jimmy le regarda ainsi que Barry.

"Combien de temps avant que l'Achilles et le Lorion ne soient à nouveau pleinement opérationnels ?"

Puis il continua sur la suite du programme.

"Et bien on rejoint la position d'Atlantis pour voir où en est l'équipe et si la cité a bien décollé, on se dirigera vers les coordonnées prévues. La priorité est d'assurer la sécurité de la cité et de l'équipe qui s'y trouve."

Jimmy écouta les conclusions de Barry sur la durée des réparations, c'était certain qu'ils allaient rester coincés un moment.
Il se mit à son tour à un poste pour aider dans les réparations au niveau informatique.

Ce fut au signal de sortie d'hyperespace qu'il revint.

"Prévenez Cook."

Il observa la planète puis les relevés de Barry.

"Très bien, établissez un contact sécurisé."

Il s'installa dans le fauteuil en attendant le signal de Barry puis appuya sur le bouton situé sur le bras du fauteuil du commandant.

"Ici Bolger sur l'Achilles, Atlantis me recevez-vous ? Je répète ici l'Achilles, Atlantis me recevez-vous ?"

Il relâcha le bouton en attendant une réponse de la cité.
La téléportation étant impossible pour le moment ils devaient pour le moment savoir si tout allait bien pour l'équipe.
Ensuite ils sauraient si la cité est en état de décoller et changer de planète.
Dans le cas contraire ils devraient contacter la cité par porte des étoiles ce qui serait plus compliqué à réaliser.

Jimmy repensa furtivement à la Terre.
Ils étaient leur dernière chance et n'avaient pas le droit à l'échec ou tout serait perdu pour de bon.

Zander s'était réveillé en même temps que Nadja lorsque le message de Barry lui était parvenu. Il avait aussi senti le vaisseau repasser en espace normal. Il l'avait aidée à s'habiller avant de faire de même et de la suivre. Il savait qu'il était inutile de rester au lit, car il serait incapable de se rendormir pour le moment, peu importait son état de fatigue.

Alors qu'elle allait prendre son poste, il se dirigea vers le réfectoire. Il constata que celui-ci n'accueillait plus de blessés et avait retrouvé sa fonction première. Une table avec des plateaux sandwiches et de barres de céréales avaient été préparés dans un coin et sur une autre, trônaient des thermos de café et d'eau chaude avec des sachets de thé et de tisanes à côté. Il n'avait pas spécialement faim pour l'instant, alors il prépara deux cafés.

Puis il retourna sur la passerelle et dut retenir un bâillement en entrant. Deux heures de sommeil, même calmes, était loin d'être suffisant pour récupérer, même s'il se sentait un tout petit peu reposé. Il savait qu'il n'aurait pas dû se trouver là, mais il ne pouvait pas encore retourner à l'infirmerie. Il était officiellement de repos pour environ une heure encore. il n'avait pas l'intention non plus de tourner en rond dans les quartiers de Nadja ou à bord de Stella.

Il s'approcha d'elle et lui tendit le gobelet muni d'un couvercle.

« Tiens, je me suis dit que tu en aurais besoin. Si ça ne dérange pas, j'aimerais rester dans un coin pour observer. Si je peux me rendre utile pour justifier ma présence, n'hésite pas à me le dire. » fit-il doucement.

Il était curieux de savoir comment Atlantis s'en sortait et de la voir décoller, si elle le pouvait. Peut-être qu'avec un peu de chance, si sa présence n'était pas requise à bord de l'Achilles, il pourrait demander à être envoyé sur la Cité pour préparer l'infirmerie sur place.

Nadja pénétra sur la passerelle et nota immédiatement la planète autour de laquelle ils étaient en orbite. Un témoin lumineux indiquait la position d’Atlantis.

« - Ou en est la cité ?
- En surface. Pas de réponse pour l’instant ni de téléportation possible.
- Très bien, continuez de tenter de les contacter, Barry. Cette ville n’est pas remontée toute seule.»

Mais avec cette histoire de quarantaine déclarée juste avant la coupure de contact, personne ne pouvait vraiment en être sur.
Elle s’installa dans le fauteuil que lui rendait Bolger mais il n’y avait pas grand-chose a faire d’autre qu’attendre. Soudain une odeur fort agréable de café vint lui chatouiller les narines et un gobelet se matérialisa sous son nez, tenu par Zander.

« - Merci. Je crois que je vais te pardonner cette intolérable brèche du protocole. »

Le rouge aux joues et l’œil pétillant, elle avait du mal à garder son sérieux.

« - Par contre, tu vas faire des jaloux, susurra-t-elle en observant les autres officiers présent sur la passerelle. Tu as encore des progrès à faire, comme ordonnance.»

Le liquide brûlant restait une bénédiction pour son organisme décidément trop sollicité.

« - Barry, pouvons nous poser l’Achille sur la cité ?
- Oui Madame, mais nous extraire du puits de gravité sera compliqué avec nos moteurs fatigués. 
- Restons en orbite pour l’instant alors. Zander, pourrais tu te coordonner avec monsieur Bolger pour débarquer le plus de gens possible ?»

Si les moteurs de l’Achille lâchaient avant de se poser, cela ferait moins de victimes… sauf s’ils tombaient sur la cité, bien sur.

Jimmy attendait la réponse de la cité quand Nadja fit son entrée avec Zander.
Il se leva pour lui laisser la place tandis qu'elle coordonnait la suite des opérations.
Jimmy entendit ensuite la réponse de la cité relayée par Zander.
Il s'avança vers Nadja.

"La cité est sur une planète dont le champ électromagnétique est si intense que les vaisseaux ne peuvent s'en approcher. C'est d'ailleurs la raison de sa présence ici, les systèmes de la cité et son bouclier sont les seuls capables de faire face à ce champ électromagnétique, la meilleure solution selon moi serait d'envoyer Atlantis pas ses propres moyens sur la planète-cible. Si besoin en orbite, nous pourrions téléporter les réfugiés sur la cité avant son passage en hyperespace."

Jimmy avait exposé la situation et ses recommandations. il avait participé à la dernière mission aux premières loges sur la cité et avait discuté ensuite avec le Docteur Delamare concernant un éventuel retour sur la cité dès qu'ils auraient trouvé une parade contre les Hybrides.
Tant que la cité ne retournait pas dans Pégase ils seraient en relative sécurité du côté des Hybrides pour le moment.

Tonatiuh était à lui seul une menace bien suffisante pour le moment.

Bolger venait de lui dire qu'il allait falloir assurer la sécurité des équipes qui se trouvaient déjà sur Atlantis. La Cité n'avait pas été livrée à elle-même bien longtemps. Elle allait donc servir de refuge. L'Horizon des événements changea rapidement. Il n'y avait pas la possibilité pour l'instant de débarquer. D'abord le blondinet comprit qu'il s'agissait d'une histoire de mise en quarantaine. Puis les choses se précisèrent. On parla de limaces qui avaient envahi les lieux. Mais des limaces particulières.

- Est ce qu'on peut leur demander un descriptif de ces...bestioles ? En faisant des recherches on devrait pouvoir trouver comment les neutraliser et téléporter le matériel sur Atlantis.

Il mordit bien proprement dans son sandwich, de façon à ne pas tâcher son uniforme de beau gosse, après avoir remercié la personne qui le lui avait offert.

- On pourrait peut-être voir si notre officier intendant a de l'insecticide. Dommage qu'on aie pas de hérissons !

Finalement, ils profitèrent des manœuvres en orbite pour se poser sur la cité. Faire atterrir un mastodonte de plusieurs centaines de mètre de long ne devait pas être une sinécure et elle sentit son estomac se nouer au fur et a mesure de la descente. Quand le train atterrissage toucha finalement al plateforme, elle souffla lentement, soulagée.

« - Le Lorion ?
- ¨Posé également. Aucun dommages de signalé.
- Voilà une affaire rondement menée. Bon travail, tous. »

Il restait à gérer cette histoire d’insecte répugnant. Elle pressa le bouton de communication générale et d’éclaircis la gorge.

« - Ici le capitaine. Nous sommes posés sur Atlantis. Les opérations de débarquement seront coordonnées par le capitaine Bolger. En attendant, nos hôtes ont un soucis d’insectes désagréables. Les volontaires pour aider à s’en débarrasser peuvent se rendre au sas de débarquement. Monsieur Barnett se chargera de la coordination avec l’équipe déjà sur place. Merci à tous.»

L’appel passé, elle se détendit et s’autorisa a fermer les yeux un instant. Tant qu’ils ne seraient pas arrivé à destination, elle s’inquieterait. Et si leurs ennemis les attenaient à la sortie, et si la planete se rellait moins habitable que prevu ? Et si, et si…

* Avec des si, on coupe des arbres disait papy.* 

Papy qui était à bord, mais n’avais pas daigné pointer le bout de son nez. Tu parles d’une légende. A croire qu’on lui avait raconté des craques toutes sa jeunesse à ce sujet. Comme sur pas mal d’autres en fait...