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descriptionCommisariat EmptyCommisariat

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Azarov emmena Cotridge dans une petite salle sombre à l'autre bout du bâtiment. Une femme qui était surement jeune mais dont la beauté et la fraicheur avait été fanée par l'abus d'alcool, était assise derrière une petite table poisseuse. Ses longs cheveux blonds étaient rêches et mal coiffés. Son visage ridé était baigné de larmes. Un de ses yeux était gonflé et une grosse ecchymose courrait sur une bonne partie de sa joue. Le tout avait été pansé maladroitement.

Azanov posa une bouteille d'eau devant la femme et se tint en retrait dans la pièce, laissant Cotridge prendre la place devant cette dernière.

La femme remercia Azanov pour l'eau et tenta un petit sourire qui lui arracha une grimace de douleur.

descriptionCommisariat EmptyRe: Commisariat

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Cotridge adressa un regard gêné à la narisienne quand le commissaire sembla se vexer de sa réponse et favoriser la proposition du vieil anglais. Lui n'accordait pas beaucoup d'importance à la manière de procéder, le plan de leur chef de groupe lui convenait tout aussi bien.

" Je crois que nous ferions bien de faire comme notre hôte à décidé madame. Je suis navré. "

Il adressa un dernier regard à Ayni et Elijha et claudiqua jusqu'au sergent Azarov. Il suivit ce dernier à travers le bâtiment en se désolant silencieusement de l'état épouvantable des lieux. Le commissariat ressemblait à une caricature de bâtiment du bloc de l'Est auquel on aurait coupé tout soutien financier. Les murs étaient lézardé, les chauffages émettaient des bruits étranges et les fenêtres quand elles n'étaient pas fendillées ne laissaient pas tout à fait voir à travers. Cotridge se demanda si quelqu'un n'avait jamais envisagé de nettoyer ces carreaux et passer la serpillère au sol. Il pénétra dans la salle réservée aux interrogatoire en laissant sa valise à l'entrée. Le sergent ouvrit avec amabilité la porte de la salle d'interrogatoire en haussant les sourcils.

* Bon Dieu ! L'alcool dans ce pays a eut raison de la beauté de cette femme autant que de la propreté des lieux. *

Cotridge s'approcha doucement de la table en souriant à la jeune femme. Il ne put s'empêcher de noter la blessure sur le côté de sa joue et envisagea immédiatement le pire. La combinaison d'alcool, de misère et d'enfant mis au monde tôt ne pouvais signifier qu'une chose pour le vieil anglais. La violence conjugale trempait dans cette affaire. Et si tel était le cas il se ferait un devoir de punir le responsable. Cotridge prit place à la table en face de la jeune femme et posa sa canne contre celle-ci ainsi que son chapeau malgré son état de propreté. Il laissa passer une seconde de manière très cérémonieuse en souriant avant d'ajouter :

" Monsieur Azarov veuillez traduire je vous prie et quoique je dise veuillez ne pas faire preuve d'hésitation. Bonjour madame, je suis monsieur William Cotridge. Je suis un conseiller spécial engager par L’État pour retrouver votre fils. Sachez madame que le gouvernement, votre communauté ainsi que les forces de police apporte la plus grande importance au cas de disparition de votre fils. "
Il marqua quelques secondes de pause avant de poursuivre:
" Madame afin de mettre toutes les chances de votre côté nous aimerions savoir si vous connaissiez les endroits où il traînait ? Qui ils fréquentait ? Quel nom il aurait pu prononcer ou lieu évoquer récemment ? "
A nouveau Cotridge marque un pause :
" Voudriez-vous quelque chose de plus avenant qu'une simple bouteille d'eau ? Un café ou thé peut-être ? "

William marqua une pause écoutant avec la plus grande attention la réponse de la dame. Son regard était rivé sur le bleu sur le côté de sa joue en permanence. Il prit des notes dans une écriture illisible tout au long de la réponse de la mère. Puis enchaina sans l'ombre d'une hésitation :

" Madame...Je suis navré de vous demander mais avez-vous un compagnon en ce moment ? Que pouvez vous nous dire ? "
Il se retourna après avoir eu un regard insistant auprès du sergent :
" Sergent, le commandant Belov m'a assuré l'entière coopération de votre part dans cette affaire. Veuillez traduire ce qui suit à la lettre je vous prie. "
Il adressa un grand sourire compatissant à la dame en face de lui :
" Madame, le FSB m'a engagé comme consultant spécial. Je ne puis révéler mes origines et j'en suis navré. Toujours est-il que le gouvernement a lancé un programme de protection des foyers à l'échelle national. Pourriez-vous me dire comment votre malheureuse blessure est arrivée je vous prie ?" Il ajouta sur le ton d'une fausse confidence pour que le sergent puisse traduire " Quoi qu'elle soit je vous garanti que ça restera ente vous et moi. "

Cotridge posa une main compatissante sur celle de la mère du disparu en déployant tous ces charmes pour que ça marche.

descriptionCommisariat EmptyRe: Commisariat

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La femme leva les yeux lorsque Cotridge pris la parole. Elle regarda successivement Azarov et Cotridge, comme si elle ne comprenait pas ce qu'il se passait. Lorsque l'ancien Commodor eux terminé sa présentation, Azarov traduisit et la femme sembla se détendre quelque peu.
L'entretien pu commencé.


" Madame afin de mettre toutes les chances de votre côté nous aimerions savoir si vous connaissiez les endroits où il traînait ? Qui ils fréquentait ? Quel nom il aurait pu prononcer ou lieu évoquer récemment ? "

La femme hocha la tête négativement.
" Nan, moi j'sais pas plus... Franchement j'sais pas. Il m'cause pas beaucoup vous savez. Les jeunes maintenant ils vivent dans leurs mondes. On n'en fait pas partie. "


" Voudriez-vous quelque chose de plus avenant qu'une simple bouteille d'eau ? Un café ou thé peut-être ? "
Elle continua de hocher la tête mais cette fois ci, de haut en bas.
" Ma foi, ouais, j'veux bien un p'tit café."

Azarov fit un signe en direction de la vitre sans tain pour passer commande.


" Madame...Je suis navré de vous demander mais avez-vous un compagnon en ce moment ? Que pouvez vous nous dire ? "
Azarov dans le dos du Commodor s'apprêta à traduire mais il marqua une pause et leva un doigt en l'air, mais il ne savait comment dire ce qu'il souhaitait. C'est alors que Cotridge se tourna vers lui et le pressa de traduire. Trop impressionné, Azarov perdit ses moyens et baissa la tête pour traduire la précédente question.

La femme regarda Cotridge avec un oeil globuleux plein d'incompréhensions lorsqu'il lui demanda comment elle avait reçu sa blessure. Elle regarda successivement Cotridge, puis Azarov avant de répondre.


" J'ai d'ja répondu à tout ça. Vous pensez que c'est mon mari qui m'aurait tabassé ? Si seulement ! Ça fait longtemps qu'il s'est tirer le salaud ! Ça, c'est quand ILS sont venus ce matin chez moi. Ils ont défoncé la porte de devant. Ils ont retourné toute la maison. Ils demandaient où était Pavel. Moi j'savais pas. Il était pas rentré de la nuit. Ca lui arrivait des fois. J'm'en fais pas, il est grand. Alors ils m'ont frappé. Mais j'avais rien à leur dire. Et puis ils ont eu un appel et ils sont partis. "
Azarov traduisait au fur et à mesure, puis il ajouta à l'intention de Cotridge.
" Je suis désolé, j'aurais du vous le dire avant. C'est nous qui avons trouvé Madame Doljikov. Le chef a reçu un appel haut placé pour s'occuper de cette affaire, concernant la ...vidéo... alors on pensait cueillir le gamin chez lui. Mais on a trouvé Madame dans cet état. Les types étaient trois, ils étaient cagoulés. On a fait faire des analyses ADN mais on n'aura rien avant au moins trois jours. C'est le week-end... "

descriptionCommisariat EmptyRe: Commisariat

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La conversation avec la mère du jeune homme ne donnait pas grand chose. Elle ne savait pas vraiment ce qu'il faisait le jour, qui il fréquentait, où il allait. Le vieil homme fixait son interlocutrice avec un air apaisé, presque neutre, ses yeux étaient mi-clos et il battait lentement des cils. Un petit sourire était figé sur son visage. Ce même sourire s'élargit quand la dame mentionna le fait que les jeunes ne vivent plus dans le même monde que la génération précédente. Il acquiesça imperceptiblement :

" Les ordinateurs, les marsphones et autres médias sociaux les coupent de nous en effet madame. Je vais tout de même insister madame... " Il marqua une pause et l'observa avec la même expression calme et assurée " Réfléchissez bien. Je vous en prie, fermez les yeux, inspirez profondément et repensez à Pavel. Il n'a rien mentionné ? Même dans le peu de chose qu'il vous dit il a bien dû mentionner un élément ? N'importe quoi, un nom un lieu, je reviens de tel endroit, je pars à tel endroit, je dois retrouver untel ? " Sa voix était calme et régulière.

Il écouta les réponses de la jeune femme avec la plus grande attention, restant immobile à l'exception de ses battements de paupières.
Puis l'attitude du britannique changea quand elle répondit à sa question sur l'origine de son bleu. Son sourire s'estompa légèrement et ses yeux se plissèrent. Il avait l'air soudainement plus concentré, comme si l'échange précédent n'avait été qu'un échange de courtoisie.


" Ils... "

Répéta-t-il pensivement. Puis le jeune sergent Azarov intervint derrière lui en expliquant ce qu'il s'était passé. Son éclairage avait de quoi être des plus surprenant mais pour ne pas perturber la mère de Pavel il fit son possible pour conserver une expression neutre. Il resta assis en silence pendant de longues secondes en attendant que le café de la dame lui soit servi.


" Je vous remercie madame. Voudriez-vous bien m'excuser un instant. " Dit-il d'une voix douce avec un aimable sourire.

Cotridge se leva et se retourna lentement. Quand son visage se tourna vers le sergent il était froid. Un masque rigide s'était emparé du vieil homme qui fit deux pas en claudiquant vers Azarov. Il scruta le visage du policier russe comme s'il s'attaquait à une énigme sans pour autant éprouver le moindre passion. Cotridge se dirigea ensuite vers la sortie et ouvrit la porte qu'il conserva ouvert pendant quelques instant pour que le sergent aille dans le couloir et que Cotridge le suive. Il voulait par ce simple geste prendre l'ascendant psychologique sur son interlocuteur en prenant l'initiative. Dès qu'ils furent dans le couloir et que la porte fut délicatement fermée fixa à nouveau en silence le sergent. Juste assez longtemps pour que la situation devienne dérangeante. Puis il s'exprima sans bouger d'un pouce :


" Sergent. Ces hommes cagoulés étaient-ils armés ? De quel matériel disposaient-ils ? Comment votre intervention s'est déroulée et de quelle manière ces trois malfaiteurs ce sont-ils éclipsés ? "


Cotridge extirpa son communicateur Bell en soupirant. Il pressa maladroitement quelques boutons et finit par sortir une paire de lunettes pour distinguer les icônes. A nouveau il soupira et tapota quelques fois sur son écran. Il lui fallu bien vingt bonne minutes pour rédiger son message. Minutes pendant lesquels il observait les sergent de temps à autre par dessus ses lunettes.


" Madame Leyva, il est de mon devoir de vous informer qu'un trio de malfaiteurs cagoulé est intervenu tôt ce jour au domicile de la mère de Pavel. Je vais tâcher de vous tenir au fait de mes découvertes avec la plus grande diligence. Je ne doute pas que le caporal Elijah et vous-même serez parfaitement apte à vous défendre. Bien a vous, William Cotridge. "

Il émit un petit son satisfait quand il eu confirmation de l'envoi du message et rangea l'appareil en revenant à Azarov.
" Bien sergent, vous me confirmez bien que vous avez été alerté d'en haut ? Pourrais-je vous demander de recontacter la personne qui vous a appeler. Dites-lui que monsieur Cotridge de l'équipe d'enquête spéciale a besoin des analyses adn avec la plus grande urgence. S'il sait ce qui est en jeu il fera le nécessaire pour que le laboratoire se mette au travail dans l'immédiat. Et ce que nous soyons le week-end ou non. "

Le vieil homme marcha à la suite du sergent et s'arrêta au niveau d'une carte de la ville. Il s'en approcha pour analyser l'architecture urbaine.

descriptionCommisariat EmptyRe: Commisariat

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Le sergent était en train de paniquer devant l'interrogatoire que Cotridge lui faisait subir. Il bafouilla un instant avant de réussir à sortir une phrase claire.

" Il étaient partis bien avant qu'on arrive. On ne les a pas vu. "
se défendit-il.

" Oui,... oui bien sûr je vais les appeler de suite. "
lâcha t-il en s'éclipsant.

descriptionCommisariat EmptyRe: Commisariat

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Cotridge adressa un simple regard sombre au sergent quand il lui apprit que le trio de malfrats avait quitté les lieux avant l'arrivée de la police. Il n'en voulait pas spécifiquement au policier russe mais semblait contrarié par le manque d'information.

Le vieil anglais finit par se détacher de la carte de la ville et retourna son attention vers le sergent Azarov. Il s'approcha doucement de son bureau pour lui laisser tout le loisir de terminer sa conversation pour le moment où il arriverait à sa hauteur. Cotridge attendit patiemment que la conversation de l'officier de police se termine. Il prit une seconde supplémentaire pour jauger l'expression de l'officier qui lui avait été attaché et essayer de deviner si sa requête allait aboutir :


" Et bien ? Quelles sont nos nouvelles ? "

Cotridge écouta la réponse qui lui fut retourné avec la plus grande attention. Il poursuivit ensuite :

" Sergent, j'ai reçu un message de mon organisation qui demande à avoir un accès aux ordinateurs et autres appareils électroniques du jeune homme disparus. je ne doute pas du professionnalisme des forces de police d'Orel et du fait que ces appareils ont été saisis plus tôt dans la journée n'est-ce pas ? Si tel est le cas j'aimerais que vous me conduisiez à l'endroit où ils sont stockés afin que nos gens puissent s'y connecter s'il vous plaît. Si ce ne devait pas être ça nous retournerons auprès de la mère de Pavel pour lui demander de bien vouloir nous y donner accès à son domicile. "

descriptionCommisariat EmptyRe: Commisariat

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" Ils vont faire leur maximum. Je crois qu'ils ont compris l'urgence... " expliqua le jeune sergent.

Ce dernier hocha la tête à la demande de Cotridge et le mena là où ils stockaient les objets liés aux enquêtes en cours. Il lui montra un ordinateur portable un peu vieux qui ne devait pas être très performant.

C'est alors que le jeune sergent reçu un message, il le traduisit pour Cotridge.

" Monsieur, des nouvelles de l'équipe au centre ville. Le jeune Pavel a été enlevé devant un bar. Il s'y rendait avec autre jeune qui a pu s'enfuir. Nous avons sa photo. Ils nous demandent de retrouver sa trace. " dit-il en tournant son téléphone en direction de Cotridge pour qu'il puisse voir le visage du garçon.

descriptionCommisariat EmptyRe: Commisariat

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