//Plateforme d'envol ==> Cellules.////Plateforme d'envol ==> Cellules.//
Les militaires conduisirent Plume au pont trois, comme elle s'y attendait. C'était là que se situaient toutes les salles de réunion et les bureaux, dont celui de Cook. Elle allait donc avoir un entretient avec lui. Le second de la base allait certainement s'en donner à coeur joie. Résignée, elle monta les dernières marches et s'apprêtait à suivre le couloir lorsque la tête du groupe bifurqua sur la droite. La salle de réunion ? Soit, c'était plus grand mais tout aussi formel.
Mais Plume s'aperçut bien vite que la destination n'était pas la salle de réunion. Le groupe emprunta une fois de plus un chemin sur sa droite.
"Non, …"
Plume stoppa sa marche. Sa respiration s'accéléra en rythme avec ses battement cardiaques. Pas les cellules ! Mais le commando ne l'entendait pas de cette oreille.
"Avancez !"
Elle secoua la tête de gauche à droite et entendit un bruit sec, reproduit des dizaine de fois comme un écho funeste. Le bruit d'une arme dont on enlève la sécurité. Mais elle préférait encore recevoir une balle que de se retrouver enfermée. Alors qu'elle se tournait pour faire marche arrière, un choc violent lui fit perdre l'équilibre et une partie de sa conscience.
Lorsque sa vision se stabilisa, elle avait mal à la nuque et trébuchait dans une cellule de deux mètres sur trois. La porte fut verrouillée avant qu'elle ne puisse identifier son environnement. Plume parvint, tant bien que mal à conserver son équilibre et pivota sur elle-même. Des parois grises, uniformes. Un lit métallique au matelas fin et fixé au sommier. une cuvette en inox dans le coin opposé. Et des barreaux. Epais. Solides. Immuables. Elle était prisonnière. Et la capsule avait dû être éjectée de sa bouche suite au choc qu'elle avait reçu. C'était sans issue.
Sa première réaction fut de se jeter contre les barreaux de sa prison pour tenter de les arracher. C'était peine perdue, évidemment. Tout comme sa tentative de trouver un projectile. Le peu de mobilier était solidement fixé au sol ou aux paroi afin de ne pas être déplacé. Après plusieurs minutes à tourner rageusement comme un lion en cage, Plume finit prostrée dans un coin de sa prison, les genoux repliés contre sa poitrine, les bras enserrant ses jambes et la tête dans les genoux, essayant vainement de calmer sa respiration aussi rapide qu'irrégulière.
Tout recommençait. La voilà prisonnière de nouveau et elle ne pouvait rien y faire. Elle était tellement idiote !
En pleine crise de panique Plume n'avait plus aucune conscience du monde extérieur.
Les militaires conduisirent Plume au pont trois, comme elle s'y attendait. C'était là que se situaient toutes les salles de réunion et les bureaux, dont celui de Cook. Elle allait donc avoir un entretient avec lui. Le second de la base allait certainement s'en donner à coeur joie. Résignée, elle monta les dernières marches et s'apprêtait à suivre le couloir lorsque la tête du groupe bifurqua sur la droite. La salle de réunion ? Soit, c'était plus grand mais tout aussi formel.
Mais Plume s'aperçut bien vite que la destination n'était pas la salle de réunion. Le groupe emprunta une fois de plus un chemin sur sa droite.
"Non, …"
Plume stoppa sa marche. Sa respiration s'accéléra en rythme avec ses battement cardiaques. Pas les cellules ! Mais le commando ne l'entendait pas de cette oreille.
"Avancez !"
Elle secoua la tête de gauche à droite et entendit un bruit sec, reproduit des dizaine de fois comme un écho funeste. Le bruit d'une arme dont on enlève la sécurité. Mais elle préférait encore recevoir une balle que de se retrouver enfermée. Alors qu'elle se tournait pour faire marche arrière, un choc violent lui fit perdre l'équilibre et une partie de sa conscience.
Lorsque sa vision se stabilisa, elle avait mal à la nuque et trébuchait dans une cellule de deux mètres sur trois. La porte fut verrouillée avant qu'elle ne puisse identifier son environnement. Plume parvint, tant bien que mal à conserver son équilibre et pivota sur elle-même. Des parois grises, uniformes. Un lit métallique au matelas fin et fixé au sommier. une cuvette en inox dans le coin opposé. Et des barreaux. Epais. Solides. Immuables. Elle était prisonnière. Et la capsule avait dû être éjectée de sa bouche suite au choc qu'elle avait reçu. C'était sans issue.
Sa première réaction fut de se jeter contre les barreaux de sa prison pour tenter de les arracher. C'était peine perdue, évidemment. Tout comme sa tentative de trouver un projectile. Le peu de mobilier était solidement fixé au sol ou aux paroi afin de ne pas être déplacé. Après plusieurs minutes à tourner rageusement comme un lion en cage, Plume finit prostrée dans un coin de sa prison, les genoux repliés contre sa poitrine, les bras enserrant ses jambes et la tête dans les genoux, essayant vainement de calmer sa respiration aussi rapide qu'irrégulière.
Tout recommençait. La voilà prisonnière de nouveau et elle ne pouvait rien y faire. Elle était tellement idiote !
En pleine crise de panique Plume n'avait plus aucune conscience du monde extérieur.